gonna-love-me
Ps : Pas encore corrigé.

Darkiver Guilt écrit par @NationCrisis73

CHAPITRE 1- 3:46
Malgré les nombreuses années qu'il s'était écoulées depuis, Kyllian s'en souvenait encore clairement, comme si ses souvenirs les plus lointains dataient d'hier. À l'âge de 7 ans, il a rencontré Andrew. Un jeune garçon qui avait son âge et qui était dans sa classe à l'école primaire. À l'époque, il changeait d'humeur extrêmement souvent. Il pouvait éclater de rire puis pleurer juste ensuite sans que l'on en comprenne vraiment la raison. Malheureusement pour Kyllian, il n'avait pas ce don de pouvoir calmer et détendre les gens. Alors dans ces moments, il disait tout simplement : "vas si, pleure si tu as envie. On a tous le droit de pleurer." Puis il s'occuper de frapper tous ceux qui se moquaient de lui. Il avait déjà essayé à mainte reprise de savoir pourquoi il pleurais toujours si soudainement. Mais il ne répondait jamais, alors il a laissé tomber. Après cela, les années ont passé et son caractère s'est refroidi. Collège puis lycée, il est devenue plus calme, et même s'il lâchait des sourires de temps en temps, jamais il n'éclatait de rire comme avant. Il ne pleurait plus, ne se plaignait plus et ne montrait plus aucune marque d'attention. Il avait le contrôle total de ces émotions. Mais plusieurs détails échappaient à Kyllian : Andrew lisait désormais beaucoup de livres, alors qu'il n'aimait pas vraiment lire auparavant. Il lui arrivait aussi très souvent de partir du lycée en plein milieu de la journée sans explication, ou encore de lui poser des questions "générales": du genre, 《Si quelqu'un t'appelais à l'aide car tu étais son dernier espoir, mais qu'il décède parce que tu ne l'as pas entendu, tu te sentirai coupable ou tu penserai que ce n'est pas de ta faute ?》. Kyllian avait toujours trouvait étranges les questions qu'Andrew lui posait, parfois même, il en éclatait de rire. Mais cela faisait bien des années qu'il entendait tout son charabia, alors il avait arrêté de lui en demander la raison et se contentait de répondre franchement : 《Bah, c'est sûr que je m'en voudrai un peu, mais pas jusqu'à m'en sentir coupable. Après tout, je ne l'ai pas entendu alors ce n'est pas comme si j'avais quoi que ce soit à me reprocher. 》Voilà leur quotidiens.
Mais malgré tout cela, ils étaient toujours aussi proches et savaient tout ce qui concerne l'autre. Chacun faisait partie de la vie de l'autre et rien ni personne ne pourrait remplacer cela. Avant cela, Kyllian en était certain.

Cette nuit là, Kyllian ne s'en souvenait plus très bien. Il était exactement 3:46 du matin, un jour du weekend. Kyllian n'était pas matinal et était plutôt dans les vapes les premières minutes de son réveil. Mais surtout, il était confus.

3:41. Kyllian entendit son téléphone sonné. En se réveillant, il était surpris et avait plus envie de dormir qu'autre chose. Il pris son téléphone et vit s'afficher "Andrew" sur l'écran. Là, il était plus que surpris. Andrew ne l'appelait jamais. Alors de là à l'appeler à une heure pareille, Kyllian s'attendait à quelque chose de vraiment important. Perplexe mais surtout inquiet, il se redressa sur son lit et décrocha.

— Andrew ?

— Oh, salut Kyllian.

Après cela, Kyllian écarta le téléphone de son oreille pour regarder son écran et vérifier que c'était bel et bien Andrew à l'appareil. Il se demandait pourquoi Andrew avait cet air, comme si tout allait bien. Kyllian pouvait même savoir à sa voix qu'il souriait en ce moment.

— Pourquoi tu m'appelles à une heure pareille ?

Kyllian essayait d'être sérieux mais personne n'aurait pus le croire, sa voix fatiguée trahissait.
— Oh, t'inquiète, je voulais juste te parler, tu peux de recoucher et poser le téléphone si tu veux.

Dans un sens, Kyllian était soulagé mais toujours hésitant. Pourquoi tant de gaieté et de chaleur dans ses paroles ? Il était presque quatre heures du matin et pas une once de fatigue ne se manifestait. De plus, c'était la première fois depuis des années qu'il n'avait pas parlais comme si la plus belle des choses venait d'arriver. Kyllian pensait tout cela, mais ne voulait pas le dire. Fierté d'homme. Ce serait trop embarrassant.

— T'es chiant mec. T'es obligé de faire ça maintenant ?

— Ce ne sera pas long.

Sans s'attardais, Kyllian se laissa tombé sur son coussin, replaçant sa couverture sur son torse nu, puis posa le téléphone à côté de son oreille en fermant les yeux.

— J'écoute.

— Tu sais, derrière notre désir de survie, on a tous un désir de blesser les autres. C'est naturel, c'est pour sauver sa peau. Comme lorsqu'on se met en colère ; on désire infliger de la douleur à une personne parce qu'elle nous ait fait souffrir intérieurement et qu'on ne veut plus qu'elle recommence. Autrement dit, on veut la tuer. Malheureusement, on vit dans un monde désormais tellement évolué et modernisé, que plus personne ne connais la vraie peur. Notre monde est trop sécurisé. Et c'est loin d'être le seul désir que les hommes souhaitent au plus profond d'eux même. La puissance, par exemple. Tout le monde dit que notre monde est juste et droit, et même que nous sommes "bons". Mais c'est uniquement parce que l'être humain règne sur le monde. Il contrôle les eaux, les terres, les cieux, et même l'espace. On prend soin de quelque chose ou quelqu'un uniquement parce que l'on sait qu'il va nous rendre heureux. Si le tuer nous rendra heureux, alors on le tuera. Un monde égoïste. Tu suis ?

— Ouais...

Kyllian suivait, en effet. Et beaucoup plus sérieusement qu'il ne le faisait d'habitude. "Depuis quand avait-il commençait à penser ainsi ? "Se demandais Kyllian. Il le savait depuis longtemps et cela ne l'étonnait pas. Andrew était devenu étrange.

— Alors, si toi, tu venais à devoir faire quelque chose que tu n'aimes pas et que tu sais également que faire cette chose, désagréable maintenant, ne sera jamais une bonne chose pour ton futur, tu la ferais ?

— Après tout ton speech, comment je pourrais répondre oui ? Comme tu l'as dit, je la ferai pas.

— Même si cette action pouvait rendre quelqu'un heureux,ou même lui sauver la vie ? Quelqu'un qui ne compte pas particulièrement pour toi et qui ne te rendra pas non plus particulièrement heureux plus tard ?

— C'est ça. J'ai rien à gagner dans l'histoire. Je suis égoïste, comme tu le dis. Mais mec, tu te plantes tout seul en disant ça. Car toi aussi, t'es égoïste au final. Tu m'appelles et gênes mon sommeil sans te préoccuper de si ça allait me dérangeait.

— Haha, ris Andrew, tu n'as pas tort. Je suis égoïste, chiant, désagréable, ennuyant, difficile à vivre, bizarre...

Il reprit son souffle et continua:

— Asocial, arrogant, irrespectueux, lent d'esprit, peureux, radin, têtu, rêveur...

Pendant qu'Andrew faisait sa description de lui-même, Kyllian avait pris son téléphone, se redressant lentement, et l'avait serrait contre son oreille. Plus il avançait dans sa phrase, plus sa voix sembler nostalgique. Kyllian avait retrouvé son visage inquiet de tout à l'heure. Pourquoi il n'y a que des défauts dans cette description ? Puis soudainement, Kyllian remarqua un détail qui lui avait totalement échappé. Depuis tout à l'heure, il entendait des bruits de pas, il était donc en train de marcher. De plus, parfois, sa voix semblait plus forte à certains moments plutôt qu'à d'autres. Il y avait du vent. Que faisait-il dehors à une heure pareil ?

— Tu vas bien ? demanda Kyllian en lui coupant la parole, t'es où ? Qu'est-ce que tu fais ?

— Hé, calme-toi. Pas trop de questions à la fois, plaisantait Andrew, quelque peu surpris d'avoir était interrompu.

Andrew n'avait plus l'air nostalgique qu'il a emprunté quelques secondes auparavant, mais riait.

— Non, je suis sérieux, là !

Sans que Kyllian ne comprenne pourquoi, Andrew ne répondait pas. Il ne marchait plus non plus, mais le vent continuait de souffler. Quant à Kyllian, il était énervé par l'humour que faisait preuve Andrew, alors qu'il ne s'énervait presque jamais contre lui.

— Tu sais, la vie ne tient qu'a un fil. Chaque seconde, le destin se pose la même question : "va-t-il mourir maintenant ou dans une seconde ?" On ne peut pas le savoir.

— Je t'ai posé une question, putain!

— Sauf, interrompit brusquement Andrew en élevant la voix, si on choisit nous-même le moment.

— Mais putain, répond ! T'es où ?! hurla Kyllian, paniqué.

Kyllian était énervé. Il ne reconnaissait plus Andrew. Serte, il lui arrivait souvent de faire ce genre de discours auquel personne ne pense et qui le faisait rire trois quarts du temps. Mais cette fois, Kyllian savait que c'était sérieux pour une simple raison : Andrew riait de vive voix : ceci n'étant pas arrivé depuis des années.

— Oh, excuse moi, dit Andrew d'un air ironique montrant qu'il ne le pense pas vraiment, je suis sur le toit de mon appartement.

"Même si cette action pourrai rendre quelqu'un heureux, ou même lui sauver la vie?"... "ou même lui sauver la vie?"

Sur l'instant, Kyllian était resté bouche-bée. Il aurait fait n'importe quoi pour qu'il lui dise tout. Mais pas ça. C'est alors qu'il eut un déclic. Il y a quelques semaines de cela, Andrew à été percuté par une voiture. Apparemment, il aurait traversé sans vraiment faire attention. Mais par chance, le chauffeur l'aurait vu à temps pour suffisamment freiné. Andrew ne s'en est sorti qu'avec une fracture. Il a dû rester trois semaines à l'hôpital avant d'être sur pied. Heureusement, il s'en est très vite rétabli. Kyllian avait déjà tiré un trait la dessus, mais se souvint : Andrew n'avait jamais été doué pour faire des compliments, il n'en faisait jamais pour dire vrai. Mais ce jour-là, il lui en avait dit un. "T'es vraiment cool, mec." Avait-il dit après l'avoir fixé en souriant. Certaines personnes n'appelleraient pas ça un compliment, mais c'était énorme pour Andrew. Ce n'était pas une coïncidence. Cette fois-là, comme cette nuit...

— Ne me dit pas que..! Qu'est-ce que tu fous ?!

— Qui sait..

— Mais va te faire foutre ! Écoutes, ne bouge pas, j'arrive !

Affolé, Kyllian s'empressait d'enfiler le jean qu'il avait déposé sur sa commode quelques heures plus tôt, le téléphone entre le menton et l'épaule, ainsi que le tee-shirt.

— Pourquoi tu ferais ça ? Tu n'as "rien n'a gagner dans l'histoire", non?

— Ferme-là, j'te dit que j'arrive ! Il y a un truc que je dois te dire !

3:46. Après cela, Kyllian ne pensait plus qu'à aller retrouver Andrew le plus vite possible. Il a enfilé ses chaussures à une vitesse incroyable, et sans même mettre de quoi de couvrir, il déposa son téléphone dans sa poche et fit le sprint le plus rapide qu'il n'a jamais fait. Il n'avait même pas fermé sa porte d'entrée derrière lui. Courir à une vitesse impressionnante dans les rues de la ville en tee-shirt alors qu'il fait -10 à presque quatre heures du matin. Tout le monde aurait trouvé cela étrange. Mais tout cela importait peu. Heureusement qu'Andrew habitait à quelques pâtés de maisons. Après quelques minutes, Kyllian arriva devant l'immeuble et, sans reprendre son souffle, fit un puissant coup de pied dans la porte arrière de l'immeuble-réservée au concierge- qui l'ouvrit immédiatement, puis continua sa course dans les escaliers métalliques pour aller directement au toit. Il aurait pris 5 minutes à faire le trajet, et il n'avait pas était inutile.

— Tu as fait plus vite que ce que j'aurai imaginais.

Andrew se tenait debout, les pieds à quelques centimètres du bord et les bras grands ouverts, tandis que Kyllian essayait difficilement de reprendre son souffle.

— Et donc, tu avais quelque chose à me dire ?

— Je... J'voudrais qu'on r'descende... avant. Si tu veux bien.

— Le vent est agréable ici. Surtout que, même si tu n'es quasiment pas couvert, tu ne dois pas avoir froid, vu le marathon que tu viens de nous faire.

Kyllian s'avança et attrapa le poignet d'Andrew.

— On descend, lâcha Kyllian en insistant.

Après avoir ressentit un goût amer dans la bouche, Andrew se libéra de l'emprise de Kyllian en levant brusquement le bras.

— Ne me regarde pas comme ça ! cria soudainement Andrew, visiblement en colère.

Kyllian était surpris par ce brusque changement d'ambiance.

— Pas avec ses yeux-là ! repris Andrew, j'te fais pitié, c'est ça !? T'étais au courant ?

— Qu'est-ce que...

— Tu faisais semblant toutes ces années !? J'voulais pas que ça se passe comme ça!

— Andrew, de quoi tu...

Kyllian était totalement désorienté et ne comprenait pas le moindre mot de ce que racontait Andrew. Il souhaitait juste continuais cette routine quotidienne qui s'était imposait entre eux deux. Kyllian, le grand frère, et Andrew le petit frère. C'était comme ça depuis des années, même si Andrew n'appréciait pas vraiment que Kyllian ne l'appelle ainsi. Mais cette fois, il voulait juste l'empêcher de commettre l'irréparable. Sauf qu'un détail commençait à l'irriter. Andrew pleurait. C'était la première fois qu'il le voyait dans un tel état. Même quand il était petit et qu'il pleurnichait de temps en temps, c'était juste quelques larmes. Or, en ce moment, n'importe qui aurait pu voir qu'Andrew était clairement en train de vider son sac. Il tremblait, criait, pleurait. Il avait 17 ans. Ça devait être quelque chose d'énorme pour rendre quelqu'un de cet âge si... bouleversé. C'était de la colère, de la tristesse, de la peur ? Kyllian ne saurait le dire.
Voyant qu'Andrew reculait petit à petit sans s'en apercevoir, risquant de tomber dans le vide, Kyllian lui attrapa brutalement le poignet.

— Attention !

— NE ME TOUCHE PAS !

Instinctivement, Andrew avait poussé violemment Kyllian, qui trébucha puis s'effondra sur le sol, la tête s'abattant sur le béton.

Quelques jours plus tard, Kyllian se réveilla à l'hôpital avec des maux de tête surpuissant. Les médecins lui expliquaient sa situation actuelle, mais il ne s'en préoccupait pas. Lorsqu'il avait repris ses esprits et qu'il se remémora les événements récents, il demanda en interrompant les médecins :

— Andrew, il est où ? Le type qui était avec moi sur le toit...?

— Excusez-nous, mais... Il n'y avait personne d'autre sur le toit.

Pour Kyllian, c'était une semi-victoire. Au moins, il l'avait empêchait de commettre le pire. Du moins, c'était ce qu'il espérait, puisqu'il n'était sûr de rien. Mais ce dont il était sûr en revanche, c'était que plus rien ne sera comme avant, que son monde s'était écroulé.

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Les critiques que j'effectue ne sont pas basées sur l'ordre de commandes et ceci est mon avis personnel vis-à-vis l'œuvre.

Titre:
Le titre accorde très bien. Puis, je l'aime beaucoup. Il est carrément réflectif et original.

Couverture:
La couverture est belle et j'ai en quelques sorte un mini rapport avec le premier chapitre (le toit)

Cliché:
J'ai pas vraiment rencontré ce genre cliché capable de nuire l'histoire.

Description:
La description est réellement intéressante et est intrigante. Dès que j'ai lu les première lignes, j'ai directement souhaité savoir ce dont le livre parle. Cependant, je trouve que le dernier paragraphe en dit trop tout en restant mystérieux et intrigant. Je pense que tu peux le garder le prologue. Toutefois, la longueur est convenable. Donc à toi à de ce qui te convient le plus.

Originalité:
C'est la première fois que je vois un truc dans ce genre du coup ça enforce l'intrigue.

Orthographe:
On a un problème vis à vis l'orthographe. Il y'aura plus de détails dans "Chapitre en général".

Intrigue:
L'intrigue est présente. On se demande sincèrement ce qui se passe. Surtout ce qui se passe avec Andrew.

Chapitre en générale (généralement):
J'ai un peu calé quand j'ai aperçu qu'il n'y a pas de prologue tout de même, ce n'est rien de grave étant donné que le prologue n'est pas obligatoire.
Dès le début, on comprend qu'Andrew est vraiment important pour Kyllian et qu'il sera un grand impact.

Cependant, je passe directement au point négatifs:

L'orthographe. Il y a un sérieux problème au niveau de l'orthographe, notamment la conjugaison. Pour être plus précise, c'est au niveau du participe passée et de l'imparfait. Et ça rend la lecture lourde, difficile par conséquent difficile car ton livre est au passé. Tu me suis ?

La longueur des paragraphes. Les paragraphes sont très long et on peut se perdre facilement. Un aveu: lorsque je suis partie pour lire hier, dès que j'ai vu le paragraphe, j'ai été recalé.
Le déroulement: quand Kyllian s'est rendu chez son ami, la manière tout s'est passé était...bizarre. Un moment on est 3:46 et le paragraphe après on est à quelques jours après. Tu comprends le sens ?

À part ça, de ce j'ai vu, la variation des verbes est vraiment très bien du coup continue comme ça.
Tu maîtrises également très bien le comportement d'Andrew. Il est effectivement très bizarre. Cependant, tu parles plus d'Andrew que de celui qui semble être le personnage principal. Mais peut-être que c'est parce que c'est le but et que Kyllian viendra au fur et à mesure. Qui sait ?

~ gonna-love-me - Aissata