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Chapitre 7

À peine ai-je ouvert une porte au hasard que je suis tombée sur... Le pape François !

Nan j'rigole c'est cet abruti d'Augustus.

Et cette impression d'oubli qui ne me quitte pas...

— Hé là ! Où penses-tu aller comme ça ? Où est le roi ?

— Eh bien, s'il voulait que tu saches où il est, il te l'aurait dit avant d'y aller non? Quand à l'endroit où je vais, j'ai envie de dire que ça ne te regarde pas mais après tout, pourquoi pas ? Je vais dans la pièce où je me suis réveillée après m'être fait enlever. Peut-être que-

— Inutile, sa majesté a détruit ton téléphone. me coupe-t-il.

Attends... QUOI?!

— Tu viens de dire quoi, là ?

— Ne me dis pas que tu n'étais pas au courant ?

— Si, si mais, je vois que tu sais ce qu'est un téléphone.

— Évidemment, je suis peut être vieux, mais pas coincé dans le passé.

— MAIS ALORS POURQUOI TU L'AS LAISSÉ LE DÉTRUIRE SI TU SAVAIS CE QUE C'ÉTAIT ?

Je commence à bouillir de l'intérieur jusqu'à ce que je remarque que mon interlocuteur n'en a visiblement rien à cirer de ce que je raconte.

— Enfin bref, je me dis que j'ai peut être d'autres affaires qui m'appartiennent qui sont restées là-bas. Il faut que j'aille vérifier !

— Je te laisserai passer avec joie...

— Génial ! Je savais qu'on finirait par bien s'entendre !

—... à une condition.

— Je me disais aussi...

— Voilà je compte sortir et je n'ai pas vraiment envie qu'il soit au courant. Tu veux bien me couvrir ?

— J'ignorais qu'on avait ce genre de relation...

— Bah ! Vu que t'es l'âme soeur du roi, on est bien partis pour devoir se supporter un bon moment. Autant être amis, tu crois pas ?

— Mais je ne suis pas- MINUTE ! Quand je t'ai posé la question, tu m'as dit que, je cite, "tu n'en avais aucune idée" et que "tu ne faisais que suivre les ordres" ! dis-je en mimant les guillemets avec mes doigts.

— Avant je ne le savais pas, mais ça, c'était avant.

— Krys, vous allez vous aimer !

— Hein ? Qui c'est, Chris ? Et depuis quand tu me vouvoies, toi ?

— Nan rien, laisse tomber.

— Bon, tu acceptes ?

— Après tout ! D'accord. Mais ! Parce que oui, il y a toujours un "mais", ne tarde pas trop. Ah et montre moi la direction de la pièce où je veux aller, cette baraque est un vrai labyrinthe !

— Par là, dit-il en me montrant quelque chose avec son index.

Je le remercie et m'en vais voir la fameuse pièce. J'avais toujours cette horrible impression d'avoir oublié un truc mais pas moyen de mettre des mots dessus.

La pièce est telle que je l'ai laissée. Pouah ! L'odeur est encore pire ! Faut vraiment ouvrir les yeux, je ne tiens pas à marcher dessus !

J'allume le flash de mon téléphone et continue d'avancer doucement, calmement, silencieusement. Soudain, j'entendis un éternuement.

— Qui va là ?!

— C'est drôle, tu as crié exactement la même chose lors de notre première rencontre !

— Max ?

Qu'est ce que ce crétin fait encore là ?

— Ne me dis pas que t'es resté dans ce placard pendant tout ce temps ?

— Bah... J'avais aucun moyen de savoir si la voie était libre ou non. Donc ouais, et ton arrivée pouvait pas mieux tomber, j'ai fini tes réserves.

Il a fini sa phrase en me tendant mon vieux sac à dos, la seule chose que j'avais "amené" avec moi à mon enlèvement, complètement vide. Il a même pas laissé les emballages ! Imagine si j'avais une collection de ces trucs ou si je voulais en démarrer une. Égoïste, va !

Je lui fis un rapide résumé de la situation. Mais j'y pense, c'est peut-être LUI la chose que j'avais oubliée !

— Woah, alors comme ça, t'es l'âme soeur d'un vampire ? La classe.

— Je me tue à le répéter je ne sais combien de fois ! Ce n'est pas moi et je l'aiderai à trouver cette malchanceuse ! Même si ça me fait un peu de peine pour elle...

— Ne t'en fais pas, le truc de l'âme soeur est censé être réciproque. Elle l'aimera aussi.

— Mouais... Tu vas faire quoi toi maintenant ?

— Franchement j'hésite entre rester ici avec toi en jouant à cache cache avec les Dracula's ou rentrer à la maison.

— La maison ? Je croyais que la ville était détruite !

— Elle l'est. Mais après tout ce qui s'est passé, on a su s'organiser pour la reconstruire, autre part. Bien sûr, pour l'instant c'est juste un petit village à quelques mètres des ruines d'une ville. Mais tout  redeviendra comme avant, petit à petit. Enfin bref, quand les choses se sont un peu calmées, j'ai décidé d'infiltrer cet endroit pour en savoir plus.

— Attends une minute ! Tu veux dire qu'ils ne t'ont pas capturé ?

— Non, je suis venu de mon propre chef !

— Tu me fais penser à un gorille à te bomber le torse comme ça...

Il sourit ce crétin en plus ! C'est ça, masse toi le crâne en tirant la langue. Il croit être un personnage de Manga ou quoi ?

— Je me demande ce qu'il compte faire de toi...

— Rien du tout ! Je vais juste l'aider à trouver son âme soeur, après, je m'en irai en lui disant :

《Sayonara ! Bye Bye ! Puisse-tu ne plus jamais croiser ma route ! Que le diable t'emporte à 320km/h ! Bisous baveux et cookies empoisonnés, tu m'as bien fait chier putain !》

— Et si c'était toi, l'âme soeur en question ?

— Impossible !

— Pourquoi ça ?

— Parce que l'âme-soeurisme est censé être réciproque, tu l'as dit toi même ! J'ai du mal à ressentir autre chose que du dégoût pour cette chauve souris sur pattes. Au pire des cas on sera amis, mais ça s'arrête là !

— Entre l'amour et la haine il n'y a qu'un pas.

— Entre mon genou et tes testicules aussi.

Il pâlit.

— Ça va, je plaisantais !

Il s'est détendu.

—... Ou pas.

Sérieux, sa tête est à mourir de rire !

— C'est pas que je m'ennuie mais j'aimerais retrouver de la VRAIE bouffe. Alors je rentre chez moi. La voie est libre ?

— Ouais. Dis, tu crois que je pourrais me faire livrer à manger ici ? La bouffe de vampire est vraiment pas terrible.

— Attends, tu mange la même chose qu'eux depuis que tu es ici ?!

— On peut dire ça, oui.

— Du sang ?

— Quelle horreur, non ! Juste des animaux crus. Ils ramènent la proie, boivent le sang, mangent le coeur et le cerveau et me laissent le reste... J'ai détourné le regard avec une mine dégoûtée, Oui d'accord, c'est pas tellement mieux.

— C'est dégueulasse !

— Je trouve aussi.

— Faut bien se nourrir, hein ?

— Oui mais pas question d'en avaler ne serait-ce qu'une bouchée de plus !

— Je comprends, fit-il avec une grimace, je vais voir ce que peux faire mais je ne pense pas trouver un livreur humain qui accepte de venir jusqu'ici.

— Tu pourrais le faire, non ? Vu que tu as déjà réussi à t'infiltrer ici sans te faire repérer.

— Tu me propose d'être ton livreur personnel ?

— C'est ça, oui.

Il sembla réfléchir un moment, puis me demanda d'une voix grave.

— Et tu comptes payer comment ?

Je lui fis les yeux du chien battu.

— Je te vois venir là ! Non !

— Mais j'ai pas d'autre choix ! Allez, sois une âme charitable un peu !

— Tu me demandes de te payer des repas pendant je ne sais combien d'années ?

— Ne sois pas ridicule ! Ça ne durera que quelques mois. Et même ! Je sais que tu as un bon fond.

— Ça n'a rien à voir...

— Fais pas ton radin !

— Je veux bien te livrer gratuitement mais pas question de payer pour tes petits yeux de chat Potté !

— Que tu paye, que tu vole ou que tu chasse toi-même le bétail je m'en balance ! Tout ce qui m'importe, c'est que la bouffe arrive jusqu'à moi.

Il resta interdit durant quelques secondes, comme si le programme qui  faisait fonctionner son cerveau avait planté.

— Bon d'accord. Mais tu m'en dois une ! cède-t-il après avoir soupiré bruyamment.

— T'es le meilleur Max ! m'exclamais-je en lui sautant dessus.

— Ça va, ça va ! Pas la peine de faire de moi ton meilleur ami gay ou je ne sais quoi.

— C'était pas mon intention. Attends-moi là je reviens !

Après avoir fouillé dans mon sac, je lui donne un bout de papier. J'avais écrit dessus pendant ma phase de désespoir où j'avais faim et que je ne savais pas où j'étais.

"Ô petit ventre si tu savais à quel point je rêve d'une pizza ! Au thon, au salami, n'importe quoi ! ... Sauf l'hawaïenne (un ananas sur une pizza ? Seriously guys ?) et celle aux fruits de mer (De un, c'est pas des fruits, et de deux, C'EST DÉGUEULASSE !) D'un Burger (double cheese ou double beef ? Question existentielle ! To beef or not to cheese, comme disait le vieux Shakespeare) ou même un panini (Jambon-Fromage, c'est la vie !)! D'un morceau de poulet ! D'un gâteau au chocolat ! De n'importe quoi au chocolat !  D'une bonne tarte à l'orange de mémé ! Des crêpes avec n'importe quoi dedans ! D'une bonne baguette farcie au poulet et au fromage... - Non ! Il faut que j'arrête de me torturer...

Ô, nourriture ! Toi qui me nourris, tu ne sais pas à quel point tu me rends heureuse et épanouie à chaque repas !

Tu me manques, Bouffe. J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir un jour."

— Euh... C'est censé être...?

— Au cas où tu ne sache pas quoi me livrer ! m'exclamais-je en souriant de toutes mes dents.

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