Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

☸60☸

PDV ÉNORA

Moi : on n'avait pas prévu ça, papa!

Papa : je sais. Mais profitons du peu de temps qu'on a pour que je t'entraîne.

     C'est une torture!

Papa : allez, recommence. Je veux voir cet arbre prendre feu.

Moi : on pourrait pas faire ça la prochaine fois qu'on se verra? Et puis, ma condition ne devrait-elle pas m'interdire d'user de magie puisque le petit en consomme énormément?

Papa : d'où tu sors ces arguments?

Moi : je sais pas.

Papa : on dirait Mirabelle.

     Je souris de toutes mes dents.

Moi : en parlant de maman, je l'ai vue lorsque j'ai perdu le contrôle de mes pouvoirs.

Papa : v-vraiment?

Moi : oui. Franchement, j'avais cru voir mon reflet mais en plus belle.

     Mon père passe un bras autour de mes épaules, et use de sa main libre pour me décoiffer.

Moi : c'est aux garçons qu'on fait ça, papa!

Papa : je sais. Mais tu as un comportement de garçon manqué quand tu veux.

Moi : je ne le fais pas ressortir souvent. Enfin, je crois.

Papa : bon, arrêtons nous là, pour aujourd'hui. Mais deux semaines après l'accouchement, on reprend.

Moi : d'accord!

     Nous rentrons à l'intérieur, et Michelle me saute carrément dessus.

Michelle : il est 15h.

Moi : déjà?

Michelle : oui. Il faut se préparer. On le fait ensemble?

Moi : pourquoi pas.

     Elle tourne la tête vers Lorenzo, et fixe le chiot qui est sur ses genoux.

Michelle : il préfère Lorenzo à moi!

Moi : allez, tu pourras rester avec lui demain, si tu veux.

Michelle : promis?

Moi : promis. On y va?

     Nous montons donc à l'étage, dans la chambre que je partage avec Lorenzo, juste après qu'elle soit passée par la sienne pour récupérer quelques petites choses.

     Je décide de prendre une douche, alors qu'elle prend un bain. Puisque c'est dans la même salle, juste séparées par les vitres embuées de la cabine de douche, nous papotons sur divers sujets plus nuls les uns que les autres. Plus tard, je suis la première à terminer. Et quand je sors de la salle de bains, je trouve, comme j'y suis habituée, trois boîtes superposées, posées sur le lit.

     Même quand je l'évite, il continue d'être aux petits soins avec moi.

     Je souris tristement, et m'habille. Quand je termine, Michelle sort de la salle de bains à son tour.

Michelle : c'est magnifique. Tu es sublime!

Moi : merci. Allez, dépêche toi si tu ne veux pas être en retard.

Michelle : tu m'attends! Il faut encore qu'on se maquille et qu'on se coiffe.

Moi : moi aussi, je vais être retardée.

     Alors, pendant qu'elle s'habille, nous parlons de tout et de rien. Puis, je la maquille et la coiffe, et elle en fait de même pour moi.

     Nous sortons de la chambre, et après avoir parcouru quelques mètres, nous tombons sur Lorenzo et William.

Michelle : on vous laisse, bye.

     Traitresse!

Moi : m-merci pour... Le cadeau.

Lorenzo : de rien, c'est normal.

     Il me propose son bras, et j'hésite.

Lorenzo : regarde moi dans les yeux, Énora.

     Pourquoi est-ce que c'est sensé me déranger autant?

     Je passe mon bras autour du sien, sans le regarder.

Moi : je voudrais te parler de quelque chose demain soir.

Lorenzo : pourquoi pas maintenant?

     Je secoue la tête, refusant sa proposition.

     Nous arrivons dans la salle, et je cherche immédiatement mon père du regard. Dès que je le trouve, je délaisse Lorenzo pour aller vers lui.

Moi : papa?

Papa : oui, ma chérie.

Moi : tu te souviens que j'aurais dû te donner ton cadeau une fois de retour?

Papa : oui. Tu l'as?

Moi : avec tout ce qui s'est passé, je n'en ai pas eu le temps. Désolée.

Papa : tu n'as pas besoin de t'excuser, voyons.

Moi : mais quand même... Alors, qu'est-ce que tu voudrais comme cadeau?

Papa : je ne sais pas... Ton bonheur me suffit.

     Je souris, et il continue :

Papa : tu accepterais que je dévoile au monde que tu es ma fille?

Moi : si ça te fait plaisir, alors oui.

Papa : dans ce cas, dans une semaine, nous le dirons à la presse. Et aussi que tu es l'âme sœur du futur Alpha d'Amérique.

Moi : très... Bien.

Papa : allez, sois forte. Tu le lui diras demain, d'après Michelle.

Moi : e-exact.

Papa : s'il ose ne pas comprendre, je le torture.

     Je lâche un cri aigu et lui dis en agitant mes mains devant moi :

Moi : pas besoin d'arriver à de telles extrémités, papa.

Papa : pour toi, si.

     Je soupire.

Moi : maman t'aurait fait quoi si elle était là?

Papa : elle m'aurait sûrement tiré les oreilles. Elle avait du caractère, tout en restant douce. Comme toi. Tu lui ressembles vraiment en tout point.

Moi : oncle Charles a presque dit la même chose.

     Je me suis toujours demandée...

Moi : je suis sensée protéger l'humanité de quoi, exactement?

Papa : ça, tu le sais sans vraiment le savoir.

     Je le regarde, blasée.

Moi : ça n'a aucun sens, ce que tu dis.

Papa : bien sûr. Lorenzo t'a un jour dit que tu ne devrais pas entendre ce mot, pas vrai?

Moi : oui. Comme ça, si je me mets à répéter une formule, je ne la terminerai pas. Mais je le ferai puisque même la formule que je ne connaissais pas, je la prononcerai.

Papa : ça, c'est une vérité, mais c'est un mot oublié depuis des générations.

Moi : et comment ça se fait que vous la connaissiez, Lorenzo et toi?

Papa : moi, c'est ta mère qui me l'a dit. En ce qui concerne ton âme sœur, je n'en ai aucune idée.

Moi : je vois... Mais si c'est un mot oublié, comment ma mère a-t-elle fait pour le connaître?

Papa : tu poses trop de question. Mais je ne sais pas.

     Cette histoire est tellement complexe.

Moi : bon, je vais te laisser. À plus tard papa.

Papa : à plus tard, ma chérie.

     Je me retourne, et vois Lorenzo parler avec une jeune fille de mon âge. Disons qu'elle est belle, mais elle utilise trop de maquillage. Et puis, sa tenue. Elle veut carrément le séduire, là.

     Je la regarde avec haine, alors qu'elle se colle un peu plus à lui. Mais heureusement pour moi, il s'éloigne. Je ne sais pas ce qu'il lui a dit, mais elle pâlit soudainement, et s'en va, le visage blanc.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro