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PDV ÉNORA
Le bon moment?
Il m'aide à me lever, et me tient la main jusqu'au salon, où j'aperçois une boîte parfaitement carrée. Lorenzo me lâche la main pour plutôt se mettre derrière moi et passer ses bras autour de ma taille, tout en posant son menton sur mon épaule, le forçant à se pencher vers l'avant.
Pourquoi cette différence de taille remarquable?
Je soupire, et demande :
Moi : qu'est-ce que c'est?
Lorenzo : va l'ouvrir, c'est ton cadeau. Enfin, l'un de tes cadeaux.
Moi : je n'en ai jamais reçu. C'est un peu bizarre.
Lorenzo : il y a une première fois à tout.
Je prends la boîte, sans que Lorenzo ne m'ait pour autant lâchée, et l'ouvre. Je fronce les sourcils, avec la forte impression d'avoir déjà vu cette robe.
Moi : mais attends... C'est... Comment?
C'est celle pour laquelle j'ai eu un coup de cœur.
Lorenzo : Michelle m'a aidé. Je ne vais pas donner les détails, ça serait trop long.
Lorenzo...
Moi : fallait pas! C'est trop. Et puis, tu as vu le prix de cette robe avant de l'acheter?
Lorenzo : rien ne sera jamais trop pour moi si c'est pour toi que je le fais.
Moi : Loren'...
Il m'embrasse la clavicule, tandis que je nettoie les larmes perlant aux coins de mes yeux.
Moi : merci.
Lorenzo : ce n'est pas terminé. Va te changer, je t'amène quelque part.
Moi : quoi? Maintenant?
Lorenzo : oui. Allez.
Moi : d-d'accord...
Je ne discute pas plus, et vais dans la chambre puis dans la salle de bains après avoir déposé la robe dans le dressing. Je me déshabille, et prends une douche tout en me posant un tas de questions. Je termine rapidement et me nettoie, me sèche les cheveux et sors de la salle de bains, entourée d'une serviette.
Je m'habille de la robe offerte par Lorenzo, qui en passant m'arrive juste en dessous des genoux, me boucle les cheveux et sors du dressing. Je vois deux boîtes superposées. Curieuse comme je suis, je les ouvre. Mes yeux brillent en voyant le contenu de chacune d'elle. La première contient des bijoux s'harmonisant parfaitement avec ma robe.
Devrai-je les porter? S'ils sont là, c'est que c'est sûrement pour moi. Mais bon, je préfère être rassurée.
"Loren'? "
"Oui? Pourquoi tu ne sors pas que je te voie? "
"Pour qui sont les contenus de ces deux boîtes? "
"Pour qui d'autre seraient-ils si ce n'est pas pour toi? "
"Désolée, j'ai été bête. "
"Tu voulais juste te rassurer, c'est tout. "
"Peut-être, mais désolée quand même. "
J'ouvre la deuxième boîte et vois une paire de chaussure. Des bottines à talon bleu saphir.
Trop jolies!
Mais quand même. Il ne fallait pas... Les prix de cette robe, de ces bijoux et de cette paire de chaussures sont beaucoup trop élevés.
Je sors de la chambre, toute prête, et Lorenzo qui était sur son ordinateur portable, relève le regard vers moi. Je rougis, les mains dans le dos, et lui demande :
Moi : a-alors? Je suis comment?
Lorenzo : pourquoi tu demandes si tu connais la réponse?
Il se lève et s'approche de moi.
Moi : Loren'.
Lorenzo : tu es magnifique, comme toujours.
Moi : flatteur, va.
Lorenzo : ce n'est que la vérité.
Il me présente son bras et, en fille bien éduquée, j'y passe le mien.
***
Nous sommes dans une voiture, en direction de je ne sais où. J'hésite à poser la question à mon âme sœur puisque je connais déjà ce qu'il va me dire.
Lorenzo : c'est une surprise.
Moi : je n'ai même pas posé la question.
Lorenzo : je te connais. Toujours trop curieuse.
Vous voyez? J'en étais sûre.
Nous roulons encore pendant plusieurs minutes, quinze maximum, avant d'arriver devant une très grande et belle maison.
Moi : elle est à qui?
Lorenzo : tu le découvriras.
Nous sortons du véhicule et avançons vers l'entrée de la maison. Lorenzo pousse les doubles portes de la bâtisse, et aussitôt, quelqu'un me saute dessus.
Moi : Sylvie!
Je referme mes bras autour d'elle, et la serre contre moi avec force.
Moi : tu m'as trop manqué!
Sylvie : toi aussi ma chérie.
Moi : et vous également, Harris.
Ce dernier, après que Sylvie m'ait lâché, me prend aussi dans ses bras.
Harris : joyeux anniversaire, ma future belle-fille.
Je rougis à l'entente de ce surnom, et me mets à bafouiller des trucs incompréhensibles.
Sylvie : hey, calme toi. Ce n'est que la vérité. On a hâte d'avoir des petits enfants.
Je prends une grande bouffée d'air, et dis :
Moi : nous n'en sommes pas encore là. Il y a trop de choses à faire pour le moment.
C'est alors que je remarque la décoration du salon. Je lève les yeux et vois une banderole avec écrit dessus :
𝙅𝙤𝙮𝙚𝙪𝙭 𝙖𝙣𝙣𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙖𝙞𝙧𝙚, 𝙀𝙣𝙤𝙧𝙖!
Moi : fallait pas... Merci!
Sylvie me tire dans une pièce qui semble être une salle réservée aux fêtes. Là-bas, j'y retrouve Michelle, son âme sœur William, et d'autres loups que je ne connais pas.
??? : alors c'est elle, l'âme sœur du futur Alpha d'Amérique?
??? : elle est d'une grande beauté, je dois l'avouer.
Harris : je te présente l'Alpha Gérard Hamilton et son âme sœur Charlotte. Ils forment le couple Alpha-Luna d'Océanie.
Moi : enchantée.
Petit à petit, au cours de la soirée, je rencontre les Alphas et Lunas des cinq autres continents. Je m'entends plutôt bien avec toutes les Lunas, sauf une. Élise. Elle est trop hautaine, trop capricieuse.
Sylvie : il faut également que nous te présentions à une personne très importante.
En disant cela, elle s'approche d'un homme de grande taille, d'environ un mètre quatre-vingt-quinze, de l'âge de 47 ans minimum, aux yeux océans et à la chevelure blonde, quoi qu'accompagée de quelques mèches grisâtres. Il est en compagnie de Harris, semblant s'amuser.
Étrange... Il ressemble à celui que je vois dans mes rêves.
Moi : bonjour monsieur.
Lorsqu'il tourne son regard vers moi, il se fige.
??? : Mirabelle...?
Moi : euh...
Sylvie : non, ce n'est pas elle. Nous la soupçonnons de... Enfin, vous comprenez. C'est pour cela que nous vous avons invité. Tout sera éclairci aujourd'hui.
Moi : de quoi parlez-vous?
Sylvie : de quelque chose qui pourrait changer ton destin à tout jamais.
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