Chapitre 23
Une histoire prédestinée
Malgré sa dispute avec son père, Maya n'arrive pas à concevoir de ne plus le voir. Elle a tellement mal à la poitrine à la seule pensée qu'il ne pense plus à elle, qu'elle ne lui manque pas. Ce matin là, après avoir prit son petit-déjeuner, elle se précipite vers la maison de Ben. Elle prie un dieu quelconque, que ce soit le dieu grec ou même le dieu juif de lui accorder une chance de se retrouver avec son amoureux, de construire avec lui une relation solide. Elle sent bien que cette histoire n'est pas prête à se terminer. Et en aucun cas, elle ne laisserait son père y interférer. Elle sourit à la joyeuse pensée de pouvoir le retrouver enfin. Elle court aussi vite que ces petits pieds lui permettent. Elle sonne à la porte. Ben trouve étrange que quelqu'un vienne chez lui alors que ses parents ne sont pas présents, il n'a pas invité d'amis et surtout, il est quasiment sûr que Alain ne serait pas assez bête pour revenir à la maison. Quoique se dit-il, "ce garçon a le cerveau tellement peu plein que c'est une option à envisager".
Il ouvre la porte, prêt à lui balancer toute les vérités qui lui passent par la tête, mine de rien, il est un peu en colère qu'il soit parti sans rien lui dire
Grande est sa surprise Quand au lieu du cousin qui pensait voir c'est le visage de la personne qui Lui avait tellement manqué qu'il cru que c'était plus douloureux que la souffrance de perdre ses parents. Ce qui n'est pas très malin car c'est si différent que ce n'est pas du tout comparable. Seulement le mot souffrance semble les lier. Il reste bloqué un instant, et c'est le cas de le dire puis reprenant ses esprits il la convie de rentrer. Elle aussi, elle est un peu stupéfaite comme si son idée n'est pas finalement si brillante. Ils restent là assis face à face, et bouche bée ayant perdu tout les mots qu'ils voulaient s'exprimer. Présentement, ils sont confrontés à un cœur à cœur profond. Quelque chose de quasi- magique. Ils n'ont pas besoin de mots, pas pour l'instant du moins. Leurs yeux expriment à l'autre un amour si grand qu'il est dur de rester dans la même pièce sans être éblouie par la pureté de cette scène. Et puis, après un moment de silence, leurs langues se délient. Ben prit la parole en ces mots :
- Deux mois, voilà deux mois que j'étais dans le coma. Quand je me suis réveillé, j'ai pensé que tu étais mon dernier souvenirs, ton dos s'éloignant de moi. J'ai alors réfléchi à ma bêtise, j'ai tu des informations très importantes. Donc, qu'est-ce que tu fais là ? Je t'avoue que je suis un peu surpris, je veux bien croire que je n'ai plus trop la tête sur les épaules, néanmoins je donnerai ma main à couper que tu m'as dit que tu allais entrer en France, dans ton pays. J'ai alors pensé que tu n'étais plus là, que je ne te reverrais plus jamais. Je parle un peu trop mais tu ne peux pas savoir à quel point j'ai une si grande joie en moi de te voir, elle me dévore presque.
- Non je peux comprendre, moi aussi j'ai vécu pendant ces deux mois, des événements un peu atroces. Je suis revenue en Californie. À une époque j'avais du mal à considérer cette ville comme étant un chez moi potentiel. Maintenant, c'est un peu différent, ici est mon plus grand chez moi que la France qui est ma patrie, parce que j'y est découverts un trésors.
Elle s'arrête un moment, contemplant cette pièce, elle était déjà venu là mais il y a comme quelque chose de nouveau. Une atmosphère plus propice à la vie de famille comme si la maison ressent une forme de paix intérieure. C'est bizarre de dire ça, certains parle "d'âme" des maisons. Ce n'est pas qu'elle y croit mais elle le ressent ainsi. Maya se sent apaisé, comme si la maison lui envoit des auras positives. Une sensation à la fois étrange et légère. Elle tourne le regard vers Ben et lui sourit avant d'entamer :
- Mon père et moi, nous nous sommes disputés. Il dit que je ne suis pas en âge d'aimer quelqu'un. Malgré son inquiétude, ça me mets assez en colère et me rends triste, comme pour dire que je n'étais pas apte à recevoir et à donner un amour sincère. J'ai réfléchi cette nuit à toute les manières possible de me réconcilier avec lui or je ne peux m'empêcher de l'en vouloir un peu. Alors ce matin, j'ai décidé de le défier. L'une des raisons pour laquelle je suis là, je pensais que tu m'avais oublié. Je croyais être une fille si banale et peut-être même que notre baiser ne comptait pas pour toi. Je ne pouvais cependant pas arrêter de penser qu'il avait quelque chose de sérieux entre nous. Et je voulais que nous puissions dire avec des mots ce que nous avions transmis avec ce baiser. Je suis venue ici dans l'espoir de te dire toute ma pensée, avoue t-elle avec les yeux pétillants.
Ben l'interrompt en s'approchant trop près d'elle, il esquive la petite table basse en bois et s'assoit à ses côtés. Elle se recule par réflexe et il fait de même dans le sens contraire. Elle continue à reculer alors que lui avance jusqu'à la coincer sur le bord du fauteuil qui n'ést pas très large. Elle lève enfin les yeux vers lui avec à l'intérieur une belle lueur de jeune fille amoureuse. Il lui fait un beau sourire pour réponse. Prenant son courage à deux mains, il lui dit les trois mots que toutes femmes et tous hommes rêveraient d'entendre :
- Je t'aime !! Et cela avec un sérieux déconcertant, avec un amour dégoulinant, avec une douceur déstabilisante. C'était une déclaration foudroyante.
Et ce "je t'aime" résonne dans l'appartement comme une douce mélodie. Avec la même douceur elle répète ses mots comme une incantation :
- Je t'aime Ben !!!
Dans ce salon commence une belle histoire d'amour. Maya et Ben avaient rencontrés désormais leur âme-sœur. C'est pour eux leur première expérience du beau sentiment amoureux qui a tendance à rendre fou, aveugle et stupide mais aussi il à rendre joyeux, beau et fort.
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