Chapitre 14
Ben
J'étais aux anges quand elle m'avait dit que j'étais important pour elle.
Elle venait juste d'arriver pourtant mon univers ne tourne plus qu'autour d'elle. Il ne m'était plus possible de vivre sans elle, juste le fait d'y penser me tord le coeur.
Mais une question importante se pose, que sommes nous l'un pour l'autre maintenant. Sommes nous amis, meilleurs amis ou amoureux? Je ne sais pas trop. Quel question, bien-sûr que j'ai envie qu'elle soit ma petite amie. Cependant, j'ai peur de brusquer les choses, de lui faire peur.
Donc je dois avouer que je ne sais plus trop comment me comporter avec elle.
Je sais que mon frère Alain a été un vrai connard avec moi, mais malgré cela, je pense qu'il est le seul qui pourrait m'aider dans cette situation. Je sors de ma chambre et je toque à la sienne. Il grogne avant de m'autoriser à m'introduire dans sa tanière.
- Oh c'est toi! Je croyais que c'était maman. Depuis quelques temps, elle déborde d'amour pour moi. C'est un peu gênant. Je me demande parfois si je ne préférais pas ma vie d'avant!
- Tu es le garçon le plus compliqué que je connaisse, bien-sûr que c'est mieux maintenant. Toi tu es leur fils ça paraît normal qu'elle déborde d'amour. La chair de ma chair dit-on. Mais bon, je ne suis pas venu parler de ça. J'ai besoin d'aide.
- Je crois que je vis un rêve, toi Ben, le génie, tu as besoin d'aide ?
- Écoute, si c'est pour te moquer de moi, laisse donc tomber!
- Non ne t'énerves pas mon frérot d'amour. Viens, je t'écoute et avec mes deux oreilles.
Je me racle la gorge et prends la parole avec un léger embarras.
- Voilà, une fille m'intéresse, nous sommes arrivé à un point où je ne sais plus trop comment me comporter en face d'elle.
- Tu parle de la française, la jolie fille de la dernière fois! C'était quoi déjà son nom... Tu sais l'abeille dans le dessin animé.
- Très drôle. C'est Maya son prénom. Et ne t'avise pas à vouloir faire de blagues douteuses.
- Oh on se calme. Ne me dis pas que tu es amoureux.
- Oui et alors? dis je un peu vexé par ses propos.
- Non rien. Tu as de très bon goût dit il avec un sourire en coin. elle est...
Je le coupe immédiatement, me doutant assez bien de ce qu'il s'apprêtait à me dire.
- Ne dis surtout pas une chose pareille d'elle tu comprends. Elle est bien plus pour moi qu'un simple objet de désir.
- Waou! Qu'est ce que tu es susceptible aujourd'hui. Je voulais juste dire qu'elle était mignonne!
- C'est ça et moi je suis le roi Louis XIV.
- Peut être pas non plus. N'exagérons rien. Alors que me veux tu?
- Dernièrement, nous sommes attachés. Elle m'a avoué que j'étais importante pour elle.
- Et toi, qu'as tu répondu quoi à cela ? Demande t-il curieux.
- Rien! Je me suis contenté de la serrer dans mes bras.
- Eh bien. Comporte toi comme d'habitude, elle te fera une scène comme toutes filles. Puis tu la calmera, tu lui diras des mots doux et lui exposera tes sentiments. Et seule elle pourra prendre la décision que tout est bien fini. Ou le contraire. Le début d'une relation durable. Il faut qu'elle se sente comprise et aimé.
Mais pour le moment essayez d'approfondir votre relation. Enfin pour ma part, je n'aurais pas fais tout cela vu qu'aucune fille ne m'a jamais vraiment intéressée.
Je remercie mon frère pour les conseils et me réfugie dans ma chambre. En essayant de trouver une manière pour que l'on soit encore plus proche. Je dois dire que pour l'instant c'est sans succès. Donc j'abandonne.
Le lendemain. Je n'avais dormi que quelques heures. J'ai passé la nuit à me torturer l'esprit. Du comment et du pourquoi ? Je me suis rendu compte le lendemain que rien ne valait se tracas. Elle était absente.
Maintenant j'ai peur d'avoir bouleversé sa vie. Peut-être que je lui en demande beaucoup trop. Si elle refaisait une crise, je m'en voudrais. Je ne saurais pas comment gérer. Je devrais me comporter normalement et oublier ce qui s'est passé.
Ma résolution prise, je me concentre à nouveau sur mon cours. Mais cela semble peine perdu, je suis trop inquiet de son sort. Je regarde près de moi, elle n'est pas là. Ça me stresse cet absence. J'aimais sa présence à mes côté, elle comblait le vide de mon cœur. Je me sens seul.
À la fin de la journée, j'ai l'impression que le temps s'était arrêté tellement cette journée m'a paru longue.
C'est complètement lessivé que je rentre dans ma chambre. Alain a arrêté de faire ses siennes depuis un moment. Ce qui je dois l'avouer me fais qu'à moitié plaisir. Faut croire que j'avais fini par m'habituer à ses taquineries parfois très méchante.
Depuis un moment, la solitude me remplis. Je pensais que j'étais immunisé contre ce mal qui me dévore. Cependant je souffre de la perte de mes parents biologiques. C'est étrange, mais je ne me sens plus ici comme chez moi. Sans savoir quand exactement, j'ai commencé à verser des larmes, je me lèves des minutes plus tard les yeux enflés et pleins de larmes.
Je devrais me de-barbouiller le visage me fais-je la réflexion. Je me lève, rentre sous la douche et laisse l'eau froide me rafraîchir les idées. Et surtout, plonger cette tristesse dans les profondeurs de mon cœur. L'enfouir et ne jamais me laisser submerger, ne jamais montrer ma faiblesse même à moi-même.
Je ressors de la douche le cœur moins gros et j'essaie de savoir pourquoi j'ai cette vie et pas une autre.
Quand je pense qu'à une époque, je me sentais bien ici, entouré de les parents. Je m'étais lourdement trompé, je suis un Orphelin. Les parents sont morts! Le pire, c'est que je ne sais toujours pas à quoi ils ressemblaient. Je veux savoir! À qui demander ?
Et cette nuit là, après le dîner, je me suis promis de savoir des petites choses sur mes parents. Connaître mes origines. Voilà ce qui pourrait m'aider à surmonter mon quotidien. La vérité ! Tout devra être un secret.
Je la vois, elle est là aujourd'hui, quel soulagement !! Je m'approche puis je me souviens de la promesse, je recule et me détourne. Il faut qu'elle vive sa vie et moi la mienne.
J'espère qu'elle n'a pas vu mon mouvement de recule.
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