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1.

« -Jean !

-Oui ?

-Tu ne devrais pas y aller aujourd'hui.

-Ne t'inquiète pas il ne va rien m'arriver de grave.

-Je pense tout de même que cela n'est pas une très bonne idée.

-De toute façon cela ne te regarde pas. Je fais ce que je veux. »

C'est sur ces derniers mots qu'il quitta la maison d'Armin. Il pleuvait énormément en cette nuit d'été. Personne n'osait sortir de chez lui sous peine d'être trempé après avoir seulement posé un pied dehors. Mais Jean, un homme mesurant environ un mètre quatre-vingt et ayant les cheveux de couleur châtain-gris, ne s'en souciait guère. Il était une star, un chanteur assez célèbre auprès de la gente féminine et même masculine avec son corps pourvu de muscles en acier et d'un sourire ravageur. Il venait de fausser compagnie à ses gardes du corps pour pouvoir parler en paix avec son meilleur ami mais le temps l'avait rapidement rattrapé et il se retrouvait maintenant en t-shirt sous la pluie ayant pour seul but celui de rentrer chez lui.

À cause de cette forte pluie les routes étaient infréquentables mais il restait tout de même quelques audacieux qui essayaient de partir au travail malgré ce détail. Après avoir vérifié s'il n'y avait aucune présence de voiture, Jean traversa. C'est à ce moment-là qu'une voiture apparue et percuta de plein fouet la jeune star mondiale. Le jeune homme n'avait rien vu passé. Son corps vola pendant un instant dans les airs avant de retomber durement sur le sol. Il n'entendit donc pas le chauffeur sortir de la voiture tout alarmé munit de son téléphone et composant le numéro des pompiers quand il vit que le jeune homme ne bougeait plus et qu'il avait du sang qui s'écoulait le long de son front.

****

Quand il ouvrit de nouveau les yeux tout ce qu'il y avait autour de lui n'était que du blanc et l'odeur de désinfectant l'aida grandement à se repérer dans le lieu où il se trouvait : l'hôpital. Il passa une main dans ses cheveux avant de se lever de son lit et de se diriger vers la sortie de sa chambre. Il croisa un médecin devant sa porte en compagnie de son meilleur ami. Et lorsqu'il voulut leur adresser la parole quelque chose d'étrange se passa. Alors qu'il avait la main tendue en direction du blond qu'était Armin, le médecin s'avança dans la pièce et passa au travers de son corps. Il regarda sidéré, les yeux grandement écarquillés sous la surprise ce qui venait de se passer.

Il essaya d'appeler Armin mais se dernier ne semblait pas l'entendre. Il se décida donc, au lieu de gâcher sa salive, d'écouter ce que s'apprêtait à dire le docteur.

"-Je ne crains que votre ami reste dans cet état pendant encore une période indéterminée.

-Je..."

Le blond ne savait que dire, il se sentait fautif du fait que Jean soit en cet instant même dans le coma.

"-Je dois vous laisser monsieur Arlert.

-Bi... bien. Merci docteur."

Le médecin hocha de la tête et sortit de la chambre du jeune homme dans le coma. Ce dernier était encore sous le choc de savoir cela, qu'il était dans le coma. Mais cela ne l'empêcha pas d'entendre son ami lui parler:

"-Salut mec. Le blond sourit tristement avant de reprendre la parole. Je suis désolé. Tout cela est de ma faute, je n'aurais pas dû te laisser partir. Mais tu me connais."

Armin avait la tête baissée, dépité et assis sur la chaise sur laquelle il était installé, les points serrés sur ses genoux. Son corps était pourvu de tremblements et il essayait de retenir ses larmes.

En voyant cela Jean aurait tellement voulu réconforter son ami, lui dire que rien n'était de sa faute, mais cela lui était impossible. Enfin pas dans cette état mais il aurait tellement voulu.

Après un soupir il sortit de sa chambre en traversant la porte et décida de se diriger dans le parc qui se trouvait juste sur la rue d'en face.

****

Pas très loin de ce parc se trouvait une Université très réputée dans les environs. La sonnerie signifiant la fin des cours pour ses étudiants venait de retentir. Certains élèves se précipitaient vers la sortie après une bonne douzaine d'heure de cours tandis que d'autres prenaient le temps de ranger leurs affaires. C'était le cas pour deux jeunes femmes âgées d'à peine la vingtaine. L'une était brune aux yeux marrons et à la peau banche couleur crème tandis que son acolyte était plutôt brune aux yeux noirs et à la peau couleur chocolat.

"-Allez grouille Guéna !" En dit une impatiente.

La première des deux soupira.

"-C'est bon y a pas le feu.

-Mais j'ai faim moi !

-Bah vas-y sans moi. Je dois de toute façon faire un petit détour vers le parc. J'ai un truc à faire."

L'aînée des deux se mit à faire la moue.

"-Tu es sûre de toi ?

-Ouais t'inquiète pas pour moi.

-Ne traîne pas trop.

-Compte sur moi. "

Son amie lui fit un signe de la main pour lui dire à demain avant de quitter à son tour l'Unif. Guénaëlle fut la dernière de sa classe à quitter l'établissement et, comme elle l'avait dit plus tôt, elle se dirigea vers le parc et s'assit sur un banc près d'une fontaine. Le regard perdu dans le vide la jeune femme ne voyait rien de ce qui se passait autour d'elle. Mais quand quelqu'un vint s'asseoir à côté d'elle, la brune releva la tête et regarda le jeune homme sommairement avant d'écarquiller grandement les yeux quand elle reconnu l'identité du jeune homme en question.

"-Mais... Mais vous êtes Jean Kirschtein !"

À son nom, Jean tourna la tête en direction de la jeune femme les yeux grandement écarquillés.

"-T-tu peux me voir ?

-Bah oui.

-Q- Comment est-ce possible ? Demanda-t-il sidéré.

La brune le regarda d'un air à faire peur.

"-Vous n'êtes pas sérieux tout de même.

-Si.

-Mais pour qui vous prenez vous ?

-C'est juste que...depuis mon réveil personne n'a semblé me remarquer.

-Mais ce n'est pas possible. Vous êtes complètement bourré ma parole !"

Une vielle femme qui passait par là se dirigea vers Guénaëlle pour lui demander.

"-Excusez moi jeune fille mais, pourriez-vous me dire exactement à qui vous parlez ?

-Et bien à cet idiot que je pense être complètement shooté.

-Je pense plutôt que c'est vous qui l'êtes mademoiselle parce qu'il n'y a personne à vos côtés.

-Je ne vous permet pas. Puisque je vous dit qu'il se trouve juste là assis sur ce banc à mes côtés. Vous n'êtes tout de même pas aveugle."

Vexée la vieille dame partit laissant la jeune fille "seule". De son côté, la jeune star semblait regarder Guénaëlle d'un air suffisant.

La jeune femme le remarqua quand elle eut posé son regard sur lui.

"-Quoi ?" Fit-elle alors de mauvais poil.

"-J'aimerais m'abstenir de te dire "je te l'avais dit" mais je vais tout de même le faire. Je te l'avais dit.

-Hum." Lui répondit-elle de mauvaise foi.

Jean éclata alors d'un rire clair et la brunette ne put s'empêcher de rougir légèrement. Soudainement elle lui demanda.

"-Mais que t'est-il arrivé pour que personne ne puisse te voir de cette manière ?"

Le rire du châtain se stoppa net à cette question. Son regard se fit plus sombre et son visage se referma. On pouvait lire dans ses yeux une certaine amertume ou culpabilité.

"-Jean...

-..."

Aucune réponse de la part du châtain qui disparut soudainement. La jeune femme en resta fortement surprise et inquiète puis décida de rentrer chez elle, oubliant totalement se qu'elle avait à faire.

Une fois chez elle, elle alluma la télévision et l'écran s'illumina sur la chaîne des informations.

"-Flash info. Nous venons d'être informés du tragique accident de la jeune star mondialement connue: Jean Kirschtein. D'après nos informateurs, le jeune homme âgé de 22 ans aurait échapper à la vigilance des ses gardes du corps pour aller rendre visite à un ami. Quand il fut l'heure pour lui de partir de chez cet ami, la ville était frappée par une forte pluie. Alors que les routes étaient inaccessibles pour les conducteurs, un audacieux aurait écrasé par accident la jeune star. Il se trouve actuellement à l'hôpital xxx et semble être plongé dans un profond coma. Nous..."

Les yeux de Guénaëlle s'écarquillèrent grandement de stupeur.

"-C'était donc ça..." Murmura-t-elle pour elle-même.

Montant dans sa chambre elle posa son sac sur son bureau avant de redescendre au rez-de-chaussée pour se préparer de quoi manger. Une fois qu'elle eut fini son repas, elle remonta dans sa chambre et s'allongea sur son lit, son portable à la main. Elle se mit à lire et c'est ainsi qu'elle s'endormit.

Au petit matin, quand elle ouvrit les yeux, son regard tomba sur celui couleur chocolat au lait de Jean. Encore à moitié dans les vapes elle ne réagit pas au premier abord et posa sa main sur la joue de l'esprit avant de l'embrasser avec douceur. À la fin du baiser elle lui murmura.

"-Bon matin." Un sourire niais collé sur les lèvres.

"-Euh... Ouais."

C'est à cet instant qu'elle reprit ses esprits et gifla la joue du nouveau venu.

"-Putain mais qu'est-ce que tu fous dans ma chambre connard !

-Mais ça va pas la tête ! Cria-t-il à son tour. Je te rappelle que c'est toi qui m'a embrassé la première !

-Mais qu'est-ce que tu racontes espèce de gros pervers !

-Je ne suis pas un pervers !

-Si !

-Non !

-Si puisque je te le dis !"

La joue encore rouge par la gifle de la brune, Jean se releva et s'approcha de la jeune fille.

"-Tu sais ce qu'il te dit le pervers ?"

Il allait continuer sa phrase quand la porte de la chambre de la jeune fille s'ouvrit en grand.

"-Guénaëlle c'est l'heure !" Hurla son amie.

"-Putain Léa frappe avant d'entrer !"

N'obtenant aucune réponse de la part de son amie, Guénaëlle tourna la tête en sa direction alors que Jean avait sa tête penchée en avant sur son cou. La jeune demoiselle semblait la regarder avec de grands yeux comme si un extraterrestre venait d'apparaître dans sa chambre.

"-Euh... Quelque chose ne va pas ?

-C'est juste que... Pourquoi est-ce que Jean Kirschtein est en train de te faire un suçon dans le cou ?

-Quoi ?! Mais merde Jean !

-Quoi ?

-T'es sérieux de me poser la question ?

-Bah oui. Lui répondit-il comme si cela était une évidence.

-Tu viens de me faire un suçon, un putain de suçon dans le cou merde !" Hurla la jeune fille en colère.

Léa se mit à rire devant ce spectacle ce qui attira le regard des deux jeunes gens sur elle.

"-Qu'est-ce qui te fait rire à toi ?!" Dirent-ils en même temps.

"-Vous formez un vrai petit couple. Je trouve ça mignon.

-Putain t'es pas sérieuse meuf ? Demanda son amie

-Bah si pourquoi ?"

Guénaëlle claqua sa main sur son front exaspérée par son amie.

"-Bon ! Et si tu m'expliquais ce que ce bellâtre fait ici dans ta chambre à 9h du matin ?

-Et bien, c'est assez compliqué vois-tu...

-J'ai tout mon temps chérie."

La brunette hocha de la tête et les trois jeunes gens s'installèrent sur le lit de Guénaëlle.

"-Jean est...

-Je suis dans le coma.

-Tu... Hein ?!

-Je suis dans le coma.

-Mais c'est pas possible tu te trouves juste là sous mes yeux ! S'exclama la jeune femme à la peau couleur chocolat.

-Moi non plus je ne l'ai pas cru au début et à cause de lui, elle montra du doigt le châtain, je suis passée pour une folle devant les gens du parc."

À cette annonce Léa et Jean se mirent à rire. L'un au souvenir de cette scène et l'autre en l'imaginant. De son côté la jeune femme se mit à rougir d'embarras avant de venir frapper l'arrière de la tête des deux énergumènes.

"-Hé ! S'exclamèrent-ils en même temps.

-Vous l'avez cherché.

-En tout cas cela nous apprend une chose.

-Quoi donc ? Demanda Jean.

-Le fait que Guénaëlle fut la première personne à te voir.

-Et ? Insista sa meilleure amie.

-Vous êtes des âmes soeurs." Déclara l'autre les yeux brillants.

Jean et Guénaëlle faillirent s'étouffer avec leur salive sous le regard doucereux de Léa.

"-Bon. Nous devons aller à l'hôpital.

-Et pourquoi cela je te pris ? Demanda sarcastiquement son amie.

-Pour mon prince voyons.

-Euh...

-Quoi ? Tu as le tien alors laisse moi donc trouver le mien.

-Si tu veux. Mais comment ai-je fait pour te supporter durant tout ce temps...

-Je me le demande aussi, dit Jean.

-Toi on t'a rien demandé !"

Léa se mit a rire à gorge déployée avant de sortir de la chambre de son amie en compagnie de la pop star. De son côté la brune put alors se changer en toute tranquillité avant de les suivre en direction de l'hôpital où était allongé le corps de Jean.

Une fois arrivés à destination, la brunette et son amie demandèrent à l'accueil le lieu où se trouvait la chambre de Jean prétendant faire partie de la famille de ce dernier. La jeune infirmière leur donna toute souriante le numéro de la chambre et ils s'y dirigèrent. Léa fut la première à pénétrer dans la pièce et ce qu'elle y trouva lui coupa le souffle. Elle resta immobile devant la personne pendant quelques minutes avant que Guénaëlle ne la bouscule pour pouvoir à son tour entrer dans la pièce et regarder le corps de Jean, pâle comme la mort, allongé sur son lit d'hôpital, inconscient. Ses yeux se brouillèrent de larmes qu'elle tenta de masquer aux personnes présentes dans la pièce.

"-Mais qui êtes vous ?" Demanda un jeune homme aux cheveux blonds alors que la brunette ne pouvait quitter son regard du corps de son ami.

C'est Léa qui lui répondit donc.

"-Nous sommes comment dire... Des amis ?

-Je ne vous ai jamais vu.

-C'est assez compliqué à expliquer en fait.

-Dites toujours avant que je n'appelle la sécurité.

-Okay. Votre ami, Jean, est en ce moment même avec nous sous forme astral. Nous pouvons le voir mais étrangement ce n'est pas votre cas.

-Prouvez le moi.

-Je ne sais pas comment." Lui répondit-elle embarrassée par le regard bleuté du jeune blond.

Jean qui jusque là n'avait rien dit s'approcha de Guénaëlle et la prit par derrière dans ses bras. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça mais il espérait pouvoir la soutenir.

"-Je suis là..." Lui murmura-t-il à l'oreille tout en lui caressant le ventre aillant sa main positionnée sous son t-shirt.

La brunette soupira d'aise et se laissa aller dans les bras de Jean. Il y avait quelque chose de réconfortant dans l'étreinte de Jean et Guénaëlle souhaitait plus que tout au monde que cela ne s'arrête guère, qu'ils restent ainsi pour un temps indéterminé dans les bras l'un de l'autre.

De leur côté Armin et Léa ne parlaient pas ils étaient plutôt occuper à se regarder dans le blanc des yeux même si la jeune femme n'avait pas encore répondu à la question que le blond avait posé précédemment.

À suivre...

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