Il est 21 heures, la ville britannique commence à s'endormir, les habitants retournent chez eux avec leur familles. Un vent doux et froid à la fois parcours les rues désertiques d'Underville, balayant les feuilles mortes des arbres perdant leur chevelure verte.

Le soleil se couche, disparaissant de plus en plus derrière les remparts de pierres qui entourent la ville de ses bras de vielles pierres protectrices.

Les lumières s'éteignent une à une dans les foyers, annonçant l'heure d'aller se coucher en ce mois de novembre. La nuit fait place au jour, parcourant la cité de son manteau sombre.

Mais dans une maison se trouvant à l'écart des autres, une fenêtre reste éclairé par la leur des bougies se trouvant à l'intérieur. Une maison où dans son atelier, un jeune peintre se précipite de part et d'autres de la pièce, rassemblant des affaires sur une table, à côté d'une grande bécasse en cuir.

Le jeune peintre se nomme Encre, il est âgé de 23 ans et vient de France. Il est arrivé en Angleterre, à Underville depuis plus de 5 ans. Il est apprécié de tout les habitants et aime la vie qui mène ici.

Mais alors...Pourquoi cette hâte à partir loin, très loin de la cité ?

P.V.D Encre :

"-Vite...Il faut que je fasse vite !" me dis-je à moi-même

Je cours dans tout les coins de mon atelier d'art, à la recherche d'objet et de vivre. Je pose tout se que j'ai dans mes mains, et commence à les ranger dans mon sac. Puis, je prends quelques outils, matériels de peinture et d'art, les fourre dans ma bécasse avec toutes mes économies.

Il faut à tout pris que je parte ce soir sinon...Je peux dire adieux à ma liberté !

Mais pourquoi le destin s'acharne-t-il sur moi ? Moi, qui après avoir fuis mon pays natal ait trouvé refuge dans cette petite ville agréable à vivre. Je me suis vite fais accepté de ses habitants et même eu des amies sur qui compter, ayant toute ma confiance, comme Azure ou encore le docteur Lofy. Moi, à qui ont disais que je possède un véritable don pour la peinture, que je suis "le virtuose" de l'art de cette ville, pourtant, avec toute la modestie en moi, je le répondais que cela été peut être un peu trop exagéré.

Malheureusement, je dois aussi fuir mon nouveau chez moi si je ne veux pas voir disparaitre ma vie d'avant, ma tranquillité en temps qu'artiste et ma liberté que je protège depuis des années.

Si seulement cette homme ne m'avait jamais croiser...Ni même entendu parler de moi !

Lui, le maire et chef de cette ville, que tout monde appelle Sir.Williams. Mes amis m'avait déjà vite fait parler de cette homme, et de sa très mauvaise réputation dans la cité. Il est connue comme étant une personne croyant que tout objet et habitant lui appartient de plein droit et qu'il peut en faire ce que bon lui semble.

Je ne supporte point ce genre de façon de penser mais pour mon plus grand malheur, j'ai rencontré ce maire un jour où je confectionnait une nouvelle œuvre. Je n'ai pas cru sur le coup, pensant être une mauvaise plaisanterie mais quand Sir.Williams me dit qu'il trouvait que je suis "une créature splendide" et qu'il me voulait rien qu'à lui, dans son château.

Je voulais répliquer mais je n'ai rien pu faire et il me dit de vive voix :

"-Demain matin, je viendrais vous chercher et vous deviendriez ma possessions."Puis, il partit après ses mots, le sourire au lèvres

Je finis de ranger les dernière choses que j'ai besoin pour ma route. Je ferme la bécasse en cuir, sortit de mon atelier, puis franchis le seuil de ma porte, referme la porte de ma demeure pour la dernière fois.

Je commence à me diriger vers les portes de la ville et me retourne vers ma maison.

"- Adieux vieille amie..."

Enfin, je passe les porte d'Underville, pris la direction de la forêt "Hanté", puis disparu dans l'obscurité.