Après tout il y a peut-être une date d'expiration.
Une date où toute la colère s'efface, ou la tristesse disparaît.
Et, tu sais, il m'en a fallu du temps:
Je fume et tu apparais, alors j'arrête de fumer.
Je bois et tu arrives alors j'arrête de boire.
Je mange et tu fais ton apparition, alors j'arrête de manger.
Je pleure et tu occupes chacune de mes larmes alors j'arrête de pleurée.
En pratique ça ce veut simple, un jeu d'enfant si on en croit cette liste.
Pourtant, tu sais, c'est faux. Tellement faux que j'en ai fait des nuits blanches.
Que j'arrête ou continue, tu étais toujours là. Une ombre obscène observant sa proie.
Mais la date d'expiration arrive un jour et toi mon chéri, tu finis toujours par revenir.
Tout à l'heure, alors que j'aspirais à sourire, oublier le mal indirecte que tu avais pu me faire par ta seule présence, j'ai repensé à toi, ton nom, tout ce qui fait que j'ai pu m'attacher a toi un jour.
Et tu sais ce que j'ai fait ?
J'ai souris, j'ai continué de sourire.

Cela faisait longtemps que tu n'avais plus provoqué tel pensée mon amour.