Chapitre 17 ✔️
- Ambre, tu viens? Me demanda Rebekah en bas des escaliers.
- Oui, j'arrive! Répondis-je en descendant.
- Wow, tu es magnifique ma chérie ! Me complimenta mon père en me voyant dans la robe que ma tante m'avait donnée.
- Merci.
- Allez, en route ! Ajouta Hayley.
*
Sur le chemin, je n'arrêtais pas de penser à Thierry et à notre plan pour le libérer. Klaus a sans doute remarqué mon attitude puisqu'il me regardait souvent dans le rétroviseur.
Quand il regardait la route, je le regardais. Ses yeux me fascinaient, son regard me fascinait.
Quand j'étais dans le coma, j'ai eu de drôle de vision et depuis j'angoisse quand je suis près de l'hybride.
*
Nous arrivions enfin chez Marcel, à la fête. Il y avait presque toute la ville d'ailleurs !
Elijah m'offrit une danse que j'acceptai volontiers.
- Notre première danse père et fille. Ajouta-t-il, heureux de danser avec moi.
- J'ai toujours rêvé de ce moment. Dommage que nous ne sommes pas dans au bal de mon ancien lycée. Dis-je avant de reperdre mon sourire.
- Tu me sembles inquiète, anxieuse. Que se passe-t-il?
- Rien du tout... M'empressais-je de répondre.
Quand la chanson fit terminer, Elijah regarda Hayley qui était seule dans un coin.
- Je crois que je devrais l'invité à danser. Tu ne m'en veux pas ? Me demanda-t-il.
- Bien sûr que non ! Allez vas-y ! Dis-je, en souriant tout en le poussant un pour qu'il y aille.
Je regardai mon père l'invité, elle souriait, ce qui voulait surement dire qu'elle accepte. Ils étaient tellement mignons ensemble.
Je regardai plus loin, Rebekah était au punch en attendant qu'un garçon l'invite. J'allai la voir.
- Tu vas bien ? Demandais-je.
- Oh, cela iras mieux quand nous aurons quitté cette satanée fête ! Dit-elle suivie d'une gorgée.
- Ouais. Sans doute.
Puis, je remarquais Klaus avec une femme en robe blanche qui dansait au milieu de la piste.
Mon coeur se serra.
Je l'aperçus rire avec elle ce qui me mis les larmes aux yeux.
Mon coeur sauta un battement quand il posa enfin ses yeux sur moi.
Il remarqua, et semblait sans vouloir.
Pourquoi ?
Il n'a rien fait de mal ! Pourquoi je me sens trahi ?!
Pourquoi ?
Je détournai le regard et remarquai Josh qui était là à m'attendre.
Je le retrouvai discrètement et nous nous dirigions vers la crypte.
- Vas-y. Moi je reste ici pour surveiller.
- Mais...
- Allez !
J'entrai doucement dans la crypte. La peur au ventre a l'idée de vampires assoiffés de sang. Je pris la lampe de poche que Josh m'avait donné ainsi que les poches de sang.
- Thierry ? Chuchotais-je à plusieurs reprises.
- Ambre...? Entendis-je, d'une voix faible.
Je le retrouvai, entourer de pierres. Il avait la peau grise, les lèvres sèchent et avait de la difficulté à parler.
- Que fais-tu ici ? Me demanda-t-il.
- Je suis là pour te libérer. Répondis-je en essayant d'enlever les briques.
Bizarrement, j'étais plus forte qu'avant et je n'avais pas de mal à me débarrasser de ses lourdes briques.
Quand j'eus fini, Thierry perdait l'équilibre et je le rattrapais avant qu'il ne touche le sol.
- Bois ça. Dis-je en lui donnant les poches de sang.
Il buvait les 3 poches et sa peau redevenait de couleur normale. Il semblait être à nouveau en pleine forme.
Nous sortons de la crypte. Je remerciai Josh et nous quittons à la maison en tentant de ne pas croiser des rôdeurs de nuits.
*
Nous arrivions et je lui fis une petite visite des lieux.
- Tu resteras dans ma chambre. Cela ne t'ennuie pas ? Ma famille ne doit pas savoir que tu es ici et encore moins Marcel. Dis-je.
- Pas de problème. Comment as-tu fait pour sortir de ton coma ?
- La sorcière de Marcel, Davina, a fait une sorte de potion. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens bizarre depuis. Je ne suis pas fatigué quand je cours trop, j'ai plus de force...
- C'est peut-être parce que tu es passé à côté de la mort. Tes sens de vampire sont plus aiguisés. Dit-il en me regardant droit dans les yeux.
- Ouais, ça doit être ça. Sophie dit que je devrais faire un choix sinon je mourrais mais je n'y crois pas. Je suis sûr que j'arriverais à être les 3, je les fais pendant 17 ans. Dis-je en m'assoyant sur mon lit.
- Je ne sais pas... Et si tu n'y arrivais pas ? Ta famille serait anéantie et moi aussi également. Je ne te connais pas depuis très longtemps mais je tiens déjà énormément à toi... Dit-il en me rejoignant.
Puis, je l'embrassai sans réfléchir.
- Pardon... Chuchotais-je. Cela fait un moment que j'avais envie de faire ça.
- Moi aussi. Dit-il en souriant.
- Je dois retourner à la fête, les autres doivent se demander où je suis passé. Dis-je en me levant.
- À plus tard. Me dit-il.
J'enlevai mes talons haut en les prenant dans une main puis je courrai jusqu'à la fête. Encore une fois, je n'étais pas du tout fatigué de ma course.
*
Arriver à la fête, je vis Hayley se jeter presque sur moi.
- Où étais-tu ?! Nous nous inquiétions pour toi !
- J'étais avec des amis.
- La prochaine fois tu pourrais nous prévenir avant de t'envoler comme ça !
- Tu sais que tu feras une très bonne mère. Dis-je en souriant.
- Tu crois ? Demanda-t-elle en me rendant mon sourire.
- J'en suis certaine.
Nous allions aux buffets, toutes les deux. Je me servis un verre de punch. Bizarrement, cela avait un goût très bizarre mais je commençais à aimer.
- Euh, Ambre...
- Oui ?
- Tu sais que tu ne bois pas vraiment du punch là, pas vrai ? Demanda Hayley.
- Quoi ?
- C'est du sang. Ajouta-t-elle ce qui me fit cracher tout de suite.
- C'est répugnant ! Dis-je en me débarrassant du verre.
J'avais bu du sang ! Le sang d'un ou même de plusieurs humains ! Beurk !
Le pire c'est que j'avais aimé !
*
Klaus arriva près de moi quelques minutes plus tard et m'invita à danser. Tout à coup, je n'avais plus peur de lui.
J'acceptai sans hésiter.
- J'ai vu ton regard de tout à l'heure... Dit-il.
- De quel regard parles-tu ? Dit-je en regardant ailleurs comme-ci rien n'était.
- Tu sais très bien.
- Il n'y a rien à dire.
- Tu savais que je t'ai rendu une petite visite quand tu étais plongé dans ton coma ?
- Non... De toute façon je n'ai pas envie de parler de cela.
- De quoi veux-tu parler ?
- Tu sais, j'ai appris à te connaître. À connaître un peu ton histoire. J'ai compris contre quoi tu devais lutter chaque jour mais la vraie question c'est de savoir ce que tu veux. J'aimerais pouvoir te montrer que la vie ne se résume pas à de la souffrance. La vie c'est aussi une soirée entre amis, en famille, des retrouvailles, une chanson douce. La vie est chouette, Klaus... Je voudrais que tu t'en rendes compte. Dit-je en le regardant droit dans les yeux.
À cet instant, il déposa un doux baiser sur ma joue. Un simple petit baiser qui a su me faire frissonner de tout mon être.
- On ne trouve pas la paix dans la vengeance. Ajoutais-je.
Nez à nez, je fermai les yeux. Me laissant bercer par la musique si pure.
Il me fit tourner et disparu.
*
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