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Chapitre 8, Part 3 : Amber et la ville hors d'atteinte (la ville)



Maria et Maeva avaient réussit à passer de l'autre côté de la barrière blanche. Elles s'étaient en quelque sorte libérées des barrières psychologiques qu'elles s'étaient fabriquées durant la maladie de Maeva. Maria avait supposé que Maeva était trop faible pour se connecter à elle et elle lui avait sans cesse répéter de se reposer. En faisant cela, Maria avait construit un fossé entre elles deux. Ce fossé expliquait pourquoi la connexion avait fortement diminué.

Maintenant, les deux jeunes filles se comprenaient rien qu'en se regardant. Elles entendaient leurs pensées réciproques. La connexion n'avait jamais été aussi forte. Elles se demandaient aussi si ce lieu n'accentuait pas leur don de télépathie.

Elles étaient aussi étonnées qu'Amber ait réussi à les suivre aussi facilement. Pour elles, dans la légende, on raconte que chacun doit débloquer ses propres barrières et ouvrir cette porte. Alors  comment expliquer que la porte ne se soit pas fermée avant qu'Amber n'y entre ? Décidément, c'était un mystère qu'elles ne comprenaient pas. Mais elles étaient contentes qu'Amber les accompagne dans cette nouvelle aventure.

Amber savait pourquoi elle avait réussit à franchir cette porte. Tout simplement parce qu'elle avait débloqué cette barrière psychologique dans ses précédentes aventures et qu'elle n'avait plus peur d'utiliser son pouvoir. Enfin, Maria et Maeva ne connaissaient pas l'étendue des pouvoirs d'Amber. Elles ne savaient pas qu'elles étaient dans un livre et qu'à ce titre, Amber pouvait aller n'importe où. Elle pouvait donc pénétrer dans ce lieu et repartir quand elle le souhaiterait. Elle était libre de ses mouvements dans chacun des livres qu'elle explorait.

La joie qu'on lisait sur les visages des trois jeunes filles laissa bientôt place à l'inquiétude. Maria ressentit une petite douleur abdominale et vit sa jumelle s'écrouler sur le sol de douleur. Elle était épuisée par l'effort. La ville, même si elle paraissait splendide, ne redonnaient pas plus de forces physiques à Maeva.Elles avaient encore du chemin à parcourir avant de trouver cette eau mystérieuse.

Maria s'assit à côté de sa sœur à terre et mit un bras au dessus de ses épaules pour la soutenir. Amber s'assit à côté de Maria et à trois, elles regardèrent le paysage à couper le souffle. Devant elles s'étendait un champ de fleurs de toutes les couleurs possibles, avec au dessus un arc en ciel de couleur éclatante. Un peu plus loin des maisonnettes blanches et violettes se succédaient jusqu'à une petite colline verdâtre.  De loin sur cette petite colline, on voyait un petit chemin qui serpentait de bas en haut.

Les jeunes filles se trouvaient sur un terrain plat, un peu à l'image du terrain vague qu'elles venaient de quitter. La seule différence, c'était que le terrain actuel était verdoyant. Ce n'était pas un terrain de sport, mais une sorte de petit parc. Une cinquantaine de carrés de verdures se succédaient. On voyait des tracés à même le sol. On aurait dit des îlots de repos. Dans chaque îlot, on voyait des personnes assises ou allongées qui se détendaient. Lorsqu'on regardait sur la gauche ou la droite loin des îlots, on distinguait des arbres de différentes couleurs tels que des cerisiers à fleurs japonais roses, des arbres à fleurs violettes ou bleues, des arbres fruitiers. Bref le paysage était si époustouflant qu'on se sentait vraiment bien ici. La fatigue et la douleur étaient bien vite oubliées. L'air était sein et non pas suffoquant. La qualité de vie ici devait être merveilleuse.

Perdues dans leur contemplation, les jeunes filles ne firent pas attention à l'individu qui se présenta face à elles. Il était habillé tout en blanc et portait un grand chapeau blanc et noir ressemblant à ceux des magiciens de notre monde. Il les interpella trois fois avant qu'elles ne réagissent :

« Mesdemoiselles !Mesdemoiselles ! Mesdemoiselles ! »

Maria fut la première à lever les yeux et s'excusa :

« Désolée, nous étions perdues dans notre contemplation de ce lieu magique. Nous ne vous avons pas vu arriver ! »

L'homme au chapeau blanc-noir lui répondit : « Oui, je sais, ce lieu fait souvent cet effet-là aux nouveaux arrivants. Mais vous verrez, vous vous y ferez vite. Très vite, ce lieu deviendra votre maison. Vous serez conquis par tous les enchantements que l'on trouve ici, à tel point que vous ne voudrez plus en partir. Je m'appelle Ronald et je suis votre guide dans votre nouvelle vie. Vous pouvez m'appeler Rony, cela me convient parfaitement. Je pourrais vous conseiller dans vos démarches. Quant à toi Amber, je sais de source sûre que tu es de passage seulement. Soit la bienvenue également. La ville restera toujours ouverte pour toi si tu as besoin de changer d'atmosphère ou de prendre des vacances ! »

Amber comprenait ses insinuations. Par contre, Maria et Maeva avaient du mal à comprendre pourquoi ce guide affirmait qu'Amber ne resterait pas. Pour elles, Amber était devenue une amie, elle faisait partie de leur tribu en quelque sorte.

Maria le remercia et lui posa la question suivante : « Justement Rony, nous avons besoin d'une personne digne de confiance pour nous amener à cette eau mystérieuse qui guérit les personnes malades. Voyez par vous même, ma sœur est gravement malade, elle ne tiendra pas bien longtemps sans cette eau ! »

Rony avait l'air étonné de leur démarche. Il ouvrit la bouche puis la referma sans rien dire. Cela surprit les trois filles. Enfin, il avoua aux trois filles : « Ah oui, effectivement, je vois à la tête de votre sœur qu'elle n'est pas en forme.Malheureusement, je ne peux pas accéder à cette eau. Elle se trouve tout en haut de la colline que vous voyez là-bas. Pour y accéder,il faut une autorisation du haut conseil de la ville. Mais cela peut prendre plusieurs mois... »

Maria hurla avec force :« Mais ma sœur n'a plus autant de temps. Il nous faut cette eau maintenant. N'y a t-il pas une autre solution pour les personnes souffrantes en fin de vie ? Ne peut-on pas accélérer le protocole ? De toute manière, j'irais avec ou sans accord du conseil, que ça vous plaise ou non! Je ferais tout pour ma sœur, elle est ma priorité ! Je suis prête à enfreindre vos foutus lois s'il le faut ! »

Rony expliqua : « La seule manière, c'est de prendre rendez-vous avec le haut conseil. Ensuite, une fois l'accord passé, et une fois là-haut, il faut encore répondre à une énigme. Je vais voir pour que vous ayez rendez-vous rapidement. Je connais une personne du haut-conseil qui vous aidera. Si vous acceptez, cette personne deviendra votre nouveau guide jusqu'à la colline. »

Maria et Maeva inclinèrent derechef la tête et Maria dit : « Oui, nous acceptons, nous sommes prêtes à la rencontrer aujourd'hui même s'il le faut. Mettez nous en relation dès maintenant qu'on puisse sauver Maeva au plus vite de cette maladie qui la ronge. »

Rony serra la main de chacune des filles en guise d'accord. Il comprenait leur détresse et il leur annonça : « Il vous faudra patienter encore un peu. Je suis sincèrement désolé de vous faire attendre. D'une part, vous avez besoin de repos avant d'entamer ce long périple. Et d'autre part, je dois voir mon ami qui conviendra d'un rendez-vous avec le haut-conseil cette semaine. Mais je suis sûr que vous obtiendrez cet accord rapidement vu votre situation préoccupante. Vous n'aurez pas besoin d'enfreindre les lois, je vais faire tout mon possible pour vous aider.  En attendant, une maison a été réservée pour vous un peu plus loin dans le village. Elle vous attendait. Nous savions que vous viendriez. Cette ville a une sorte de sixième sens. Elle sent qui parviendra à franchir les barrières. En cadeau, une maison est construite et réservée pour les personnes qui arrivent... »

Maria et Maeva s'exclamèrent en même temps : « Quoi ? On a bien entendu ? La maison est gratuite ? Nous n'avons rien à payer ? Et comment la ville a t-elle sentit que nous viendrions ? Nous n'étions même pas sûres d'y arriver ! Si on a bien compris, on est pas les seules à arriver ici comme par magie ? »

Rony éclata d'un franc rire et les rassura : « Wahoo, cela fait beaucoup de questions en même temps ! Vous comprenez toute l'utilité d'un guide à l'arrivée. En tant que guide, je vais vous aider dans votre aménagement et je répondrai volontiers à vos diverses questions. Et pour répondre à vos premières questions, la maison est bien gratuite. Nous n'attendons aucun argent en retour. Cette ville est remplit d'enchantements, de sorciers, et autres créatures surnaturelles. Tout le monde met ses dons au service de la ville pour qu'elle soit resplendissante et qu'elle le reste. La ville et certaines personnes travaillant au haut-conseil sentent quand quelqu'un veut entrer. Avant que la personne n'entre, ils vérifient qu'elle n'est pas maléfique et qu'elle a un don utile à la société. Vous le découvrirez bien assez vite... »

Maria et Maeva étaient sidérées par le discours de cet inconnu. D'une part parce qu'elles n'avaient encore rien vu de magique dans ce beau paysage et d'autre part parce que c'était bien la première fois qu'on n'attendait rien en retour d'un cadeau. Même durant l'hospitalisation de Maeva, tout était payant, que ce soit les frais de chimiothérapie ou même le lit d'accompagnateur pour Maria.  Alors une maison gratuite, c'était du jamais vu, à tel point que Maria se demanda s'il n'y avait pas un piège là-dessous... Amber n'était pas très étonnée. Pour Amber, la ville ressemblait fort à l'idée qu'elle se faisait d'un paradis, alors avoir une maison gratuite dans un pays magique c'était logique. Amber se disait même que la nourriture et tous les à côtés serraient sûrement gratuits, et elle avait raison sur ce point.

Maria se leva d'un coup et demanda : « Vous êtes fou ou quoi ? Vous vous foutez de moi en fait ? Y a t-il un piège là-dessous ? Ou alors une caméra cachée qui filmera notre déception lorsqu'on nous dira qu'en fait, rien n'est gratuit ? Parce que dans la vie, rien n'est jamais gratuit, on en sait quelque chose ! Et les maisons, ça coûte cher. Je ne pense pas que ça pousse aussi facilement que des fleurs ... Et même des fleurs ça met du temps à pousser ... Tout est louche ici... D'abord, on est rentré dans une bulle bizarre, ensuite, on nous dit que tout est merveilleux ici... Ça cache forcément quelque chose. Tout ne peut pas être aussi beau qu'on le prétend. Je trouve cela glauque en réalité. J'espère qu'on n'attend rien en retour de notre part, parce que je vous préviens, je n'ai rien à vendre ! »

Rony regarda Maria et se tordit de rire. Tout en continuant à rire, il bafouilla : « C'est bien la première fois que j'entends un tel speech... On dirait une comédienne jouant le rôle de sa vie, c'est excellent... Toi, tu as du répondant jeune fille... Tu mérites bien ta place ici... Je vais vous avouer, en fait lorsqu'on accueille les gens ici et qu'on leur dit qu'on leur offre un cadeau, en général ils sautent de joie. Personne ne le refuse ! Ça a toujours coulé de source, comme une logique imparable : j'ai réussit à trouver la clé, donc je suis récompensé ! Mais jamais personne m'a parlé de caméra cachée ou de piège... Il n'y a aucun piège. Ici, dites vous que c'est un peu comme des vacances gratuites, je pense que vous le méritez bien jeunes filles après ce long périple que vous avez entrepris. Et oui, nous sommes au courant du parcours de chacun d'entre vous. Vous êtes tous uniques. Mais vous deux, vous êtes passées par de dures épreuves. Et vous méritez ce cadeau. Dites vous qu'on ne vous demande rien en retour. Après je vous vois bien au haut-conseil par la suite mais ça, c'est pas pour tout de suite. Et si tout est beau ici, c'est parce que les gens sont soucieux de la qualité de vie. Ils font attention à ne rien abîmer. En l'occurrence, nous avons aussi des personnes qui utilisent leurs dons pour donner cet aspect spectaculaire à ce jardin et à tout ce qui se trouve autour. La magie règne ici, et vous le verrez bien assez tôt...Maintenant, si vous êtes prêtes à me suivre, nous allons découvrir votre maison construite à votre image... »

Maria et Maeva restaient sur leurs gardes. Malgré tout, elles lui firent confiance et le suivirent jusqu'au petit village en contrebas. Amber accompagna le petit groupe. Elle était pressée de voir à quoi ressemblait ce petit village de maisons. De loin, tout avait l'air d'être magnifique, comme si tout avait été peint récemment. Un enchantement était-il à l'origine de toute cette clarté ?

Tout un amas de maisons étaient accolées les unes aux autres. Il y en avait des blanches d'un côté et des violettes de l'autre. Les toits étaient constitués de tuiles marrons. Des jardinières de fleurs violettes et roses, des lavandes étaient disposées sur les maisons blanches et des fleurs blanches et roses sur les maisons violettes. Maria et Maeva avaient l'impression d'être dans ces villages blancs typiquement Andalous qu'elles avaient visité durant leur périple. Ces petits villages d'une blancheur éclatante les avait aidées un peu à se déconnecter de la dure réalité. A peine arrivées, les deux jeunes filles se sentaient déjà apaisées. Elles avaient l'impression d'être là où elles devaient être. Le calme régnait dans ce petit village, c'était reposant. C'est clairement ce que Maeva avait besoin en attendant d'être guérie. Amber ressentit aussi cette sensation de bien-être découlant de cet environnement. Elle ne connaissait pas l'Andalousie, mais une chose était sûre, cet endroit serait synonyme de vacances temporairement pour elle.

L'intérieur n'avait pas été décoré, les murs étaient blancs. Rony leur indiqua qu'elles auraient le temps de la décorer à leur goût. Il y avait des boutiques en ville, elles pouvaient se servir, c'était prit en charge par la ville. Les deux jeunes filles étaient ravies. Après leur avoir fait visiter cette modeste maison, Rony leur indiqua qu'il reviendra dès qu'il aurait des nouvelles du haut-conseil.

Une semaine passa sans qu'elles n'aient de nouvelles de Rony. Cela leur sembla durer une éternité, même si elles avaient de quoi faire ici, entre la décoration de la maison et les activités que proposait le village, elles avaient hâte de trouver ce fameux remède miracle.

Ainsi au bout d'une semaine, Rony frappa à leur porte. Elles le firent entrer et Rony leur raconta : « J'ai parlé avec mon ami du haut-conseil la semaine dernière. Il a de suite prit en compte votre demande comme urgente. Il a monté un dossier qu'il a transmis au haut-conseil. Un ensemble de conseillers ont vérifié votre demande. Ils ont bien compris que le remède était vital pour Maeva. Ils acceptent de vous conduire à la source à une condition : une fois Maeva guérie, il faudra que vous restiez ici. La guérison ne pourra être totale qu'ici... »

Maria et Maeva étaient enchantées de la proposition. Elles étaient tellement heureuse de cette nouvelle qu'elle crièrent à l'unisson:  « YOUPI ! UNE BONNE NOUVELLE ! YES ! C'EST TROP BIEN ! MERCI ! ».  Elles confirmèrent :« Nous acceptons la proposition. On se sent bien ici, nous voulions rester de toute manière. Quand partirons-nous ?Aujourd'hui, demain ? ... »

Rony expliqua : « Il vaut faudra encore attendre quelques jours mesdemoiselles. Il faut que votre nouveau guide prépare le matériel de marche et les provisions. Il y a une à deux journées de marche. Restez encore un peu patientes. Ça ne devrait plus être très long. Dès qu'il sera prêt, il viendra vous voir. Il va prévoir un fauteuil roulant pour Maeva. Amber peut se joindre à vous dans cette nouvelle excursion si elle le souhaite. »

Maria répondit à la place d'Amber : « Bien sûr qu'Amber viendra avec nous. Elle est une amie sincère, et une personne digne de confiance. Dépêchez-vous d'aller transmettre notre accord à votre ami pour qu'on parte le plus rapidement possible, nous sommes un peu pressées. Et dites lui qu'on l'attend depuis qu'on est arrivé, il se fait un peu trop désirer. Il doit être vraiment spécial celui-là ! »

Amber était impressionnée par le caractère de Maria et par son ambition. Rien ne pouvait l'arrêter. De plus, cette petite répartie de Maria fit beaucoup rire Amber. Elle se disait que Maria était décidément bien rigolote, elle aimait bien amuser la galerie ! C'était sûrement une carapace qu'elle s'était construite durant la maladie de sa sœur. Elle ne voulait pas imaginer ce qu'avait dû endurer Maria jusqu'à présent. Mais le destin était de leur côté ! Une nouvelle voie s'offrait à elle ! Amber était contente pour ses deux amies, elles le méritaient bien toutes les deux.

Rony sourit aux trois jeunes filles et proclama : « D'accord, c'est acté. Je transmets l'information et dans quelques jours, votre nouveau guide viendra avec un plan de route et le matériel nécessaire. Reposez-vous en attendant ce jour. Bonne journée à vous trois. A très bientôt ! ».

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