Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 11, Part 6 : Amber et l'épidémie de la vallée noire (le sauvetage)


Une fois arrivée devant le bureau, Maïa hésita à ouvrir la porte. Amber s'empressa de pousser cette porte et indiqua : « Bon, quand il faut y aller alors il faut y aller ! Il est temps d'agir et d'arrêter de regarder les gens tomber comme des flocons de neige ! »

Maïa tiqua en entendant cette comparaison un peu trop simpliste. Mais il fallait bien l'admettre, elle avait attendu trop longtemps avant d'oser faire quelque chose. Elle se fit violence et bégaya sous le coup de la pression qui pesait sur ses épaules : « OK ! Ce...C'est...par...partit ! Je v ... vais... enfin...agir... »

Amber coupa la parole de son amie volontairement : « Ne t'inquiète pas ! Je suis là pour te superviser ! Tu peux y arriver ! Ne doute pas de toi ! »

Maïa se précipita dans la salle adjacente au cabinet et trouva rapidement tout le matériel nécessaire. Elle s'allongea sur le lit médical. Elle se rappelait les images présentes dans les livres et tenta de refaire la même chose sur son bras gauche.

Le premier essai fut un échec. Elle tourna de l'œil avant même d'avoir réussi à se piquer. Elle grommela : « C'est peine perdue ! J'y arriverais jamais ! »

Amber la soutint par le bras et la gronda : « OH ! Tu te fous de moi là ! Arrête de te lamenter sur ton sort ! Tu as échoué une fois ! C'est normal ! Tu dois recommencer jusqu'à ce que tu y arrives. Je te presserai le bras droit si je sens que tu tournes encore de l'œil ! Vas-y maintenant, je suis là ! »

Maïa recommença une nouvelle fois, tout en sentant Amber la soutenir aussi bien physiquement qu'émotionnellement. Cette fois-ci, elle ne fit pas d'erreur, et le sang coula à flot dans le petit flacon. Elle pressa sur sa plaie quelques minutes et attendit avant de se relever.

Elle sortit une seringue neuve d'un nouvel emballage et injecta son sang dans le bras de ce docteur. Elle patienta dix minutes, mais ne vit pas d'amélioration. Elle était de plus en plus stressée. Elle interpella Amber : « Tu crois que j'ai bien fait la piqûre ? Ou alors j'ai raté quelque chose ! »

Amber la serra dans ses bras pour l'aider dans cette épreuve puis indiqua : « Je pense qu'il faut juste laisser le temps à cette dame de se réveiller. Attends encore un peu ! Je sais que ce n'est pas facile d'attendre, mais il le faut ! »

Dix minutes après cet échange, ils entendirent le médecin les appeler : « Il y a quelqu'un ? Que m'arrive-t-il ? »

Maïa se sentait soulagée d'entendre à nouveau cette voix qu'elle connaissait bien. Elle s'écria : « Docteur Brozac ! C'est moi Maïa ! Je vous ai réveillé ! Vous étiez à terre ! Et voici Amber, elle m'a beaucoup aidé à dépasser ma peur du sang ! Maintenant, il faut sauver les autres ! Comment dois-je m'y prendre ? »

La jeune femme annonça : « Ah ! Bonjour Maïa et bonjour Amber ! Merci à vous deux pour ce que vous avez fait ! Vous pouvez m'appeler Alissa ! On a du travail à faire ensemble ! Maïa, il faudra t'allonger sur un lit médicalisé. Et je vais te brancher à une sorte de perfusion qui prélèvera ton sang. Nous n'avons pas le choix, c'est la seule solution pour avoir le plus de sang possible et pour pouvoir le transfuser sur toutes les personnes vivantes. Je peux t'endormir situ veux, car cela prendra un peu de temps. »

Maïa s'était déjà faite à cette idée. Elle se doutait qu'elle devrait y passer. Elle s'engagea sans rechigner : « J'accepte cette torture ! Mais je ne veux pas dormir ! Continuez si je m'évanouis. J'essayerais de rester éveillée le plus longtemps possible ! »

Alissa assura : « D'accord, mais sache que tu seras affaiblie puisque tu te videras de ton sang ! Mais ne t'inquiètes pas, je ne vais pas tout te prendre ! Je n'en prendrais qu'une partie ! Après, je m'occuperais des autres patients, et toi, tu devras te reposer, boire et manger. Et si jamais j'en ai pas assez, il faudra sans doute recommencer ! Ça va aller ? Tu y arriveras ? »

Maïa s'allongea sur le lit médicalisé puis répondit : « Oui, allez-y ! Commencez ! Il faut se dépêcher ! Beaucoup sont dans des états critiques ! Ne vous inquiétez pas pour moi, je veux montrer que je peux être forte et faire face à cette peur irrationnelle ! »

Alissa mit la première perfusion en place, puis attendit que le sang afflue. Rapidement, elle changea la poche en place. Au total, elle prit trois poches pleines. Elle espérait que cela suffirait à sauver la population. Au bout du compte, Maïa avait fini par s'endormir de fatigue. Tous ces événements l'avaient épuisé.

Elle prit un paquet de seringues neuves et elle partit dans les différentes chambres médicales. À chaque fois, elle refaisait le même geste précis. Prendre un peu de sang de la poche et l'injecter à un patient lambda. Elle n'attendait pas le réveil de chacun d'entre eux, car elle savait que ce sang était le remède miracle. Elle avait beaucoup de monde à réveiller. Elle se hâta donc à sa tâche.

Elle mis plus de deux heures à scanner tout l'hôpital à la recherche d'un éventuel malade. Puis elle partit en direction de la ville et recommença sur chaque personne qu'elle trouva. La plupart des maisons n'étaient pas fermées à clef. Elle pouvait donc vérifier si des malades se trouvaient à l'intérieur. Lorsque les maisons étaient complètement fermées, elle cassa un carreau pour pouvoir entrer.

Deux heures plus tard, elle avait terminé sa mission. Elle revint vers l'hôpital pour prendre des nouvelles des patients et de Maïa.

Tous les patients étaient réveillés et des questions fusaient dans tous les sens. Pour mettre fin à tout ce brouhaha ambiant, elle s'écria : « Stop ! On arrête le vacarme ! Je vous rappelle qu'on est dans un hôpital ici ! Je vais vous expliquer rapidement. Toute la population a attrapé une sorte de virus qui s'est propagé très rapidement. Aucun médecin n'a pu l'arrêter. Seule une jeune fille a réussi à combattre la maladie qui vous consumait petit à petit. Elle a été très courageuse. Cette enfant souffre d'hématophobie, c'est une peur à la vue du sang. Elle a surmonté cette peur pour se faire un prélèvement sanguin. J'admire la force dont elle a fait preuve lorsqu'elle a vu tout le monde tomber et lorsqu'elle a décidé de m'injecter du sang sans savoir si cela fonctionnerait. Elle l'a fait pour moi, mais aussi pour tous ceux qui se trouvent ici ou dans les rues de cette ville. Elle a fait un don de son sang à chacun d'entre vous. Elle voulait que tout revienne à la normale. Vous pourrez la remercier prochainement. Il faut d'abord qu'elle se repose, et vous également ! Autre chose, je pense que tout le monde est guéri, mais lorsque vous rentrerez demain, vérifiez auprès de votre entourage si tout le monde va bien. Et s'il y a un problème, appelez-moi, je viendrais immédiatement. Bonne journée et repos obligatoire pour tous ! »

Malgré les remontrances, tous applaudirent ce discours. Ils étaient fiers de cette jeune fille et de ce médecin qui avaient participé à ce sauvetage de masse.

Le docteur retourna voir Maïa. La jeune fille dormait encore. Elle la réveilla pour s'assurer qu'elle allait bien et s'inquiéta : « Maïa ? Tu m'entends ! C'est Alissa ! Tu vas bien ? Il faut te réveiller et manger quelque chose ! »

Maïa émergea de son court sommeil et demanda : « C'est bon ? Tout le monde est sain et sauf ? Vous avez encore besoin de mon sang ? Allez-y, prenez encore ! Je peux encore tenir longtemps ! J'ai vu de belles licornes, elles m'aident à tenir ! Et Amber est toujours là ? Elle n'est pas repartie dans son monde ? »

Alissa rigola, mais se reprit très vite, car Maïa commençait à divaguer. Ce n'était pas très bon, c'était le signe qu'elle était affaiblie. Elle partit chercher un jus de fruit et des petits gâteaux qu'elle gardait dans son armoire en cas de fringale.

Elle haussa la voix : « Maïa ! Tu as sûrement rêvé ! Il n'y a pas de licornes ! Et Amber est toujours ici en chair et en os à côté de toi ! Elle ne vient sûrement pas d'un autre monde ! Bois ce jus de fruit et ensuite mange un peu. Il faut que tu reprennes des forces ! Et oui, tu as sauvé tout le monde ! Félicitations jeune fille ! Tu es incroyable ! Ton sang est un super bouclier magique ! Sans lui, je ne sais pas ce qu'on aurait fait ! Je n'ai plus besoin de sang ! Tu devras te reposer après avoir pris ce petit goûter improvisé ! Je reste avec toi pour surveiller ton état de santé ! Merci à toi, tout l'hôpital te doit une fière chandelle, bravo ! »

Maïa chuchota : « De rien, n'importe qui aurait fait pareil que moi ! Par contre, Amber vient bien d'un autre monde, elle me l'a dit ! Je suis délirante mais pas folle ! J'ai encore toute ma tête ! »

Maïa se rendormit sur ces belles paroles et laissa planer le doute dans la tête de la jeune femme. Cette ville n'était en effet pas très grande, et Alissa n'avait encore jamais vu Amber auparavant. Elle avait l'impression que c'était une étrangère venue juste pour cette mission de sauvetage. Personne ne viendrait en vacances dans un lieu où la maladie régnait ! Pourquoi prendre autant de risques ? À moins que cette jeune fille était elle aussi immunisée contre ce virus !

Par acquit de conscience, le médecin invita l'adolescente : « Amber, viens t'asseoir avec moi, je dois te parler de choses sérieuses ! »

Amber se sentait prise au piège. Comment pouvait-elle refuser cette invitation ? Elle savait très bien ce que risquait de lui demander cette femme.

Après s'être assise, Alissa s'adressa à Amber en allant droit au but : « D'abord, je tiens à te remercier pour ton aide Amber. Ensuite, je ne vais pas te mentir, tu m'intrigues ! Tu as l'air d'une parfaite étrangère et c'est la première fois que je te vois dans cette ville ! Je pense que Maïa ne mentait pas tout à l'heure à ton sujet. Tu vois, cette jeune fille est quelqu'un de très honnête, elle ne m'a jamais menti ! Je suis quelqu'un de gentil, et je peux garder des secrets. N'aie pas peur de moi. J'ai besoin de connaître la vérité ! Sois sincère avec moi et dis moi qui tu es et d'où tu viens ? Es-tu comme Maïa, une personne qui a un sang hyper résistant ? »

Amber hésita quelques minutes puis raconta : « OK, je vous explique, mais je ne veux pas que vous rameutiez tout le quartier ! Personne à part vous et Maïa ne doivent être au courant ! Je viens bien d'un autre monde ! C'est une voyante qui m'a dit de venir ici pour vous aider à convaincre cette jeune fille ! J'ai un don qui me permet de passer de monde en monde, de me téléporter ! Je ne sais pas d'où il me vient, mais j'espère un jour en découvrir ses origines ! Et non, je n'ai pas de sang bouclier comme Maïa ! Si j'ai résisté à cette bactérie, c'est juste parce que je ne viens pas du même monde ! Dans mon monde, je peux tomber malade aussi ! Je ne suis pas aussi invincible qu'elle ! Franchement, elle m'a beaucoup impressionné ! Elle a géré la maladie de toutes ces personnes, le stress, et se retrouver seule,puis elle a fait preuve d'un acte héroïque ! Elle est extraordinaire, et c'est elle que vous devez remercier, pas moi ! J'étais juste un élément extérieur et intermédiaire qui a permis de vous mettre en contact. Je suis une sorte de médiatrice des mots. J'apporte mon aide quand on a besoin de rallier deux parties. J'adore Maïa et il sera difficile pour moi de partir si je n'ai pas l'esprit tranquille. Comment allez-vous remercier Maïa ? »

Alissa avait déjà commencé à réfléchir à cette question. Elle précisa : « D'accord, merci pour ton aveu, cela restera entre nous jeune médiatrice des mots. Continue dans ce sens, tu feras de grandes choses. En fait, j'ai déjà pensé à une manière de la remercier. Saches que je me suis beaucoup attaché à Maïa. Elle vit actuellement dans une famille d'accueil. Depuis sa naissance, elle passe de famille en famille sans pouvoir se poser réellement. Elle m'a confié durant son stage qu'elle aurait tant aimé être adoptée par une famille aimante, mais aucune n'a voulu d'elle. Sa mère l'a abandonnée lorsqu'elle était tout juste née, sans lui laisser aucune piste pour la retrouver. Elle a l'impression que la vie ne lui fera aucun cadeau et elle pense qu'elle est maintenant trop vieille pour être adoptée par quelqu'un... »

Amber se révolta avec colère : «C'est intolérable que des gens à notre époque abandonnent encore leurs bébés ! Elle m'a dit qu'elle vivait en famille d'accueil mais je ne savais pas qu'elle avait été abandonnée ! Les gens sont vraiment trop cruels ! Et cette fille est très mystérieuse, elle me l'a bien caché ! Mais elle a tort ! Il n'est jamais trop tard pour être adoptée ! Vous êtes d'accord avec moi ?»

Alissa assura : « Oui, cette fille est aussi mystérieuse que toi ! Je pense que vous vous ressemblez sur beaucoup de points ! Et oui, je suis d'accord avec toi, j'allais justement y venir avant que tu me coupes la parole ! Je disais donc que lorsque je l'ai rencontré, bien avant que cette maladie arrive, je savais déjà que cette jeune fille était spéciale ! J'ai donc eu envie de l'adopter. J'ai préparé les papiers et j'attendais de pouvoir lui demander son accord ! Je n'ai pas eu le temps de lui poser la question, je me suis évanouie bien avant ! Je vais lui en parler quand elle se réveillera. En plus, je la verrais bien suivre mes pas plus tard, elle ferait un bon médecin. Mais elle a le temps d'y réfléchir ! Ensuite, je vais dédier une partie de l'hôpital à son nom, et créer une cagnotte en ligne pour la remercier pour tous les efforts qu'elle a fourni ! Cette cagnotte pourra lui servir à réaliser ses rêves plus tard ou à faire ses études... ! Elle le mérite amplement ! Qu'en penses-tu ? Tu restes avec moi pour qu'on lui annonce ? »

Un sourire immense se dessina sur le visage d'Amber. Elle se dépêcha de répondre : « Wahoo, c'est trop bien ! Elle aura enfin la famille qu'elle mérite, c'est une chouette fille ! Oui, je reste pour entendre votre discussion et ensuite, je vous laisserais entre vous, fêter cela dignement ! »

Quelques minutes plus tard, ils se rendirent au chevet de Maïa qui était déjà réveillée à leur arrivée. Elle avait un petit sourire en coin. Alissa prit la parole : « Maïa, si tu le permets, j'aimerais te demander une chose très importante : es-tu d'accord pour que je t'adopte ? »

Le médecin avait tellement envie qu'elle accepte. L'attente de la réponse lui semblait trop longue, elle avait peur qu'elle refuse.

Contre toute attente, Maïa s'écria :« Oh que oui ! Je savais déjà que tu voulais me le demander, j'ai entendu votre discussion. Merci pour tout Alissa ! J'ai toujours rêvé d'être adoptée ! Et je t'ai adoré dès que je t'ai vu, il y a eu une sorte de feeling entre nous, une bonne connexion. J'avais cette impression qu'on était liée l'une à l'autre. C'est étrange comme sentiment ! Et c'est vrai que tu dois partir Amber ? Tu ne peux pas rester fêter cela ? »

Amber sauta sur le lit de son amie et la prit affectueusement dans ses bras. Elle indiqua : « Oui, et j'en suis navrée. J'ai adoré passer du temps avec toi, tu es quelqu'un de génial et extraordinaire ! Félicitations pour cette adoption, tu le mérites. Je sais ce que ça fait que de vouloir connaître ses origines. Un jour, j'espère comprendre d'où me viennent mes pouvoirs... En attendant, fêtes cela dignement. J'espère te recroiser un de ces jours. Je te laisse en bonne compagnie. À bientôt Maïa ! »

Maïa pleura de chaudes larmes et retint Amber par le bras : « Merci pour ton aide. Toi aussi, tu es quelqu'un de spécial, tu es une amie extraordinaire et tu n'as pas eu froid aux yeux en venant ici ! J'espère te revoir un jour ici ! Ne m'oublie pas ! Reviens quand tu veux ! Tu seras la bienvenue ! Et tu trouveras tes réponses  !Un jour ou l'autre, tout finit par se savoir ! »

Amber avait elle aussi les larmes aux yeux. Elle alla dans la pièce adjacente et s'en alla comme elle était venue. Elle ressentit cette même énergie se disperser en elle, et toutes les émotions qu'elle avait éprouvé jusqu'à présent se mêlèrent ensemble pour former une sorte de tourbillon qui l'emporta jusqu'à l'intérieur de sa chambre. La tristesse était plus forte à mesure qu'elle passait de livre en livre. Elle ne pouvait retenir ce flot de larmes qui se déversaient. Elle se jeta sur son lit pour essayer de dormir. L'émotion était trop forte. Elle laissa les larmes couler. Cette Maïa lui ressemblait en tout point, et quelque chose lui disait au fond d'elle-même que quelque chose clochait dans sa vie. Ses parents qui prétendaient être les siens. Était-ce vraiment le cas ? Ou étaient-ils des imposteurs ? Où était la part de vérité ? Ces questions restèrent en suspens dans son esprit, et elle finit par s'endormir complètement épuisée.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro