Chapitre 11, Part 2 : Amber et l'épidémie de la vallée noire (zombieland)
Afin de s'immerger complètement dans son livre, Amber relut le résumé à voix basse et s'imagina sur place au milieu de malades. Il n'y avait aucune image. Elle devait donc créer sa propre image de ce monde dans sa tête. Elle ferma ses yeux et pensa très fort à ce milieu un peu cauchemardesque. Elle savait qu'elle n'avait pas le choix, qu'elle devait trouver cette sauveuse à tout prix pour pouvoir aider tous ces gens. Le sort de cette petite ville dépendait entièrement d'elle. Elle se sentait donc pressée d'y arriver et de découvrir le fin mot de l'histoire. Dans sa tête, le temps tournait rapidement, elle devait se dépêcher de trouver ce remède.
Emportée dans ce tourbillon d'émotions et d'intentions, elle sentit une vague d'énergie l'emporter vers ce lieu énigmatique.
Lorsqu'elle ouvrit à nouveau ses yeux, un noir sombre l'entourait complètement.Elle frotta d'abord ses yeux pour voir si elle ne rêvait pas. Mais c'était bien réel, il n'y avait pas une once de lumière pour éclairer cet endroit. Même les étoiles et la lune semblaient être absentes de ce paysage.
Elle se demanda si elle se trouvait au bon endroit. Des phrases tournoyaient en boucle dans sa tête : « J'ai fait une erreur de calcul, je ne suis pas arrivée ! Ce n'est pas possible ! Je dois être bloquée dans une sorte de trou noir intermédiaire ! Un monde alternatif à tous les coups ! Comment vais-je en sortir ? »
Cette atmosphère lugubre, et ce sentiment d'être dans une bulle noire, l'angoissait de plus en plus. Perdue au milieu de nulle part, elle cria avec vigueur : « Il y a quelqu'un ? Au secours, j'ai peur ! Si c'est un canular, allumez les lumières ! Je déteste le noir ! Aidez-moi !»
Mais au lieu de recevoir une réponse, son cri se répercuta indéfiniment tel un écho dans cette nuit profonde. Cette répercussion, qui semblait ne jamais vouloir s'arrêter dans cette obscurité, l'effraya encore plus. Elle se sentait comme un animal pris au piège. Elle ne distinguait rien autour d'elle. L'angoisse qu'elle ressentait, l'oppressait de plus en plus.
Elle marcha droit devant elle, sans savoir où aller exactement, et s'époumona : « Aidez-moi, j'étouffe ici ! »
Mais sa demande lui revint dans un écho, telle un boomerang, sans réponse. Complètement aveugle et paniquée, elle continuait à marcher avec difficulté, espérant secrètement trouver quelqu'un qui l'aiderait dans sa mission.
Il n'y avait pas l'air d'avoir une seule âme vivant aux alentours pour l'accueillir. Immédiatement, elle repensa à ce rêve qu'elle avait fait juste avant de découvrir qu'elle pouvait se téléporter dans n'importe quelle histoire au grès de ses envies. C'était étrange comme les choses ressemblaient étrangement à cet épisode cauchemardesque. L'humanité semblait aussi avoir déserté cette partie du globe.
Elle se souvint alors que ce rêve ne s'arrêtait pas là. Il y avait eu des cris et une sorte d'appel à l'aide.
Juste au moment où elle repensa à cela, elle entendit un hurlement derrière elle « AAAAAAAAOOOORRRRAAAAOOOOOHHHHH ». Encore ce vacarme assourdissant digne d'un film de science-fiction qui revenait, comme dans son rêve. En même temps, elle savait qu'elle était dans un livre fantaisiste, mais elle ne pensait pas entendre ce genre de bruit ici. Y avait-il un animal ou un être-humain agonisant quelque part ? Ou pire un zombie ! Après tout, elle pouvait s'attendre à n'importe quoi dans un tel ouvrage !
Au lieu de s'arrêter, ce bruit recommença. Effrayée par ce raffut, elle s'immobilisa sur place et se boucha les oreilles. Mais cela ne servait à rien, elle l'entendait encore et il semblait redoubler d'intensité de minute en minute. D'ailleurs, le temps semblait bien long ici, elle ne savait pas depuis quand elle était arrivée dans cet endroit.
Elle voulut repartir droit devant elle, mais une main attrapa fermement son poignet droit. Puis elle sentit d'autres mains essayer de la toucher. Sa peau se hérissa. Elle essaya de se dégager de cette douloureuse étreinte, en vain. La peur gagnait du terrain, elle était à deux doigts de pleurer.
Elle hurla : « LAISSEZ-MOI TRANQUILLE ! JE VEUX REPARTIR ! »
En réponse, des cris retentirent encore et un appel à l'aide : « AAAAOOOORRH ! AIDE NOUS ! TU ES LA SEULE ! TU DOIS LA TROUVER ! »
Elle demanda : « Comment la trouver ? Il fait noir ! »
Ils crièrent : « AAOORRAH ! TROUVE L'INTERRUPTEUR ! »
D'un coup, les cris cessèrent. Elle remarqua qu'elle arrivait à comprendre leur langage et leurs grognements. Le noir était toujours omniprésent, mais elle respirait à nouveau normalement. Elle savait maintenant qu'elle était dans une sorte de pièce, sûrement un hôpital, vu le thème de ce livre. Elle avait des objectifs clairs. Ouvrir la lumière, et enfin trouver cette sauveuse de l'humanité. Rien n'était encore gagné ! Mais comme on dit souvent : « Tout vient à point à qui sait attendre ! ».
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