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5

Arrivé chez lui, Dom ouvrit la porte de sa Jeep et s'empara du jeune homme. Il ne put s'empêcher d'apprécier ce contact, son esprit s'égarant un instant à imaginer à quel point la peau de l'albinos serait douce une fois propre. Devant sa porte d'entrée, il fit glisser ses clés dans la serrure et poussa la porte. Il fut accueilli par deux adorables bouilles, visiblement heureuses de le voir, mais elles se figèrent en sentant la présence de l'intrus. Silas et Sora, ses deux cockers, s'approchèrent d'abord avec méfiance avant de fuir vers leur panier. Dom ne se formalisa pas de leur timidité et s'occupa d'abord de faire entrer le loup.

Pour une raison qu'il ignorait, il se sentit obligé de justifier l'état de sa maison, comme si l'avis de l'homme lui importait.

— C'est un peu vide, mais le reste des meubles et la décoration ne tarderont pas à arriver, balbutia-t-il. Je viens juste d'emménager ici, alors ne fais pas trop attention.

L'albinos regarda autour de lui. C'était vrai qu'il n'y avait pas grand-chose à voir, juste le nécessaire pour vivre et prendre soin des deux chiens. Il s'apprêta à explorer, mais fut arrêté lorsque Dom le souleva dans les airs.

— Avant toute chose, on va te laver. Je ne veux pas risquer la moindre contamination de tes blessures, fit Dom sans attendre de réponse.

Il le serra dans ses bras – ils savourèrent ce contact sans pour autant le dire à voix haute – et l'emmena jusque dans la salle de bain qui se trouvait au fond de la maison. Il le découvrit de ses vêtements, se fit violence pour ne pas regarder avec perversité puis prit ses précautions pour ne pas lui faire mal en l'allongeant dans la baignoire. Il fit couler l'eau en évitant de toucher au pansement ; sa jambe était relevée, de telle sorte à ce qu'elle ne se mouille pas.

Dès que l'humain posa sa main sur sa peau, une bulle se forma autour d'eux. Il leva la tête et sombra dans les yeux bleus du loup. C'était un tout : aussi doux et léger qu'une plume, aussi brûlant que la flamme d'un feu, aussi ébranlant qu'un coup de foudre, aussi attirant que terrifiant. L'homme lutta pour ne pas s'approcher plus que de raison, le loup l'y invita en humectant ses lèvres.

— Tu es magnifique , souffla le brun en se penchant davantage.

Un peu plus et il toucherait ses lèvres, il s'en emparerait avec avidité et ne les lâcherait pas. Puis il poserait ses mains sur son corps, l'attirerait vers lui dans le but de le posséder, d'encore plus près, sans jamais céder, jamais. Lorsqu'il fut assez près de lui pour sentir la caresse de son souffle, il s'écarta, piqué par la raison et l'embarras.

— Désolé, je n'aurais pas dû dire ça.

Le loup lui sourit. Il avait pleinement conscience de l'effet qu'il lui faisait, tout comme il savait ce qu'il était pour lui. Il ne chercha pas plus à le pousser dans ses retranchements et se laissa nettoyer sans un mot.

Dom ravala difficilement sa salive et s'appliqua à nettoyer le loup en chassant les mauvaises pensées qui lui venaient en touchant son corps. Pourquoi le trouvait-il si captivant ? Même s'il avait déjà connu l'amour, avait déjà succombé aux charmes et plaisirs indécents, jamais il n'avait ressenti une telle chose envers quelqu'un. Cet être était magnifique, d'une beauté irrésistible, pourtant, il savait que l'attirance qu'il avait pour lui était bien au-delà de ça. Il chercha une réponse dans ses yeux, dans ce bleu qui semblait dire tant de choses et révéler de nombreux secrets. Instinctivement, il s'approcha. Il ne comprit son erreur que lorsqu'il se retrouva à quelques centimètres des lèvres de l'homme. Leurs souffles s'échangèrent, leurs cœurs s'emballèrent et leurs corps se plurent un peu plus sous cette douce attraction. Ce fut à ce moment-là que le vétérinaire reprit conscience de ses actes et sentit la main droite de son vis-à-vis posée sur son avant-bras. C'était la deuxième fois qu'il avait failli céder.

Un croassement maladroit s'extirpa de sa gorge en même temps qu'il se reculait ; il se refusa à céder face à l'idée folle de s'emparer de ses lèvres et de lui. Il termina sa tâche tant bien que mal. Le loup ne montra pas sa peine et se laissa choyer.

L'atmosphère brûlante ne s'évapora pas une fois la douche terminée. Elle s'immisça jusque dans la chambre, où Dom déplaça son invité pour lui sécher les cheveux et le vêtir. Ce fut également à cet instant-là que la voix du loup se fit entendre :

— Amare.

Dom fronça les sourcils tout en aidant l'être surnaturel à enfiler un haut chaud.

— Amare ? répéta-t-il, confus.

— Hum, acquiesça le loup. Je m'appelle Amare.

Dom le dévisagea longuement, touché. Une part de lui s'en voulut de ne pas avoir fait les présentations en bonne et due forme plus tôt, tout en se sermonnant d'avoir fait entrer un parfait inconnu chez lui. Une autre part lui dit que c'était un fabuleux prénom ; doux, caressant sa langue et si pur. Il sourit, conquis, puis à son tour se présenta.

— Je suis Dom.

Le loup testa son nom sur sa langue, plusieurs fois, d'une manière qui fit frissonner l'humain. Dom aurait voulu l'entendre encore et encore chanter son nom, le chuchoter, le susurrer, et même le crier. Il ne remarqua pas que son regard sombre faisait rougir de plus belle Amare, et se releva en secouant la tête.

Ce n'était pas normal de ressentir tout cela. Même son premier amour voué à Cédric, un charmant garçon qui lui avait fait découvrir qu'aimer ne dépendait ni d'un genre ni de convenances culturelles ou sociales, n'était rien comparé à ce qu'il était en train d'éprouver. Jamais il n'avait pensé que son cœur pouvait battre autant pour quelqu'un qu'il venait de rencontrer. Oui, c'était idiot, fou, mais il savait que c'était un sentiment d'amour qui lui prenait fiévreusement les tripes. Il se recula, presque brûlé.

— Hum, tu as faim ?

L'estomac d'Amare gronda. Le loup rougit, mais ne se démonta pas, et hocha vivement la tête.

Le vétérinaire lui prépara donc un repas assez copieux, le plus équilibré que son réfrigérateur et son placard pouvaient permettre — des pâtes, du poulet sans sauce, et un mélange de légumes qu'il n'osa pas appeler ratatouille, car il manquait la moitié des ingrédients. En plus des meubles qui manquaient, il était peut-être temps pour lui d'aller faire un tour au supermarché.

Toutefois, Amare n'allait pas faire la fine bouche. Lui, qui n'avait mangé que de petits animaux qu'il s'était procurés au cours des dernières années, était bien content de manger varié. Il s'en mit plein la panse sous le regard perçant des deux chiens qui se tenaient derrière le canapé. À l'évidence, ils n'allaient pour rien au monde réclamer quoi que ce soit à table tant que cette créature serait là. Dom ricana en les voyant ainsi, car même s'ils étaient plutôt bien éduqués, dès qu'un invité était présent, ces deux crapules se retrouvaient toujours dans ses pieds. Il les fit sortir dans le jardin pour qu'ils puissent se dégourdir les jambes (ils rentrèrent après pas plus de cinq minutes en raison du froid) puis leur donna chacun un os à mâcher. Ils n'y touchèrent pas.

Ce ne fut donc que très tard dans la nuit qu'ils partirent se coucher. Dom mit à disposition sa chambre à Amare. Dom hésita un instant à laisser le loup seul pour aller dans le salon. Il avouait qu'il était intrigué par ce lien inexplicable qui les attirait l'un vers l'autre et que la vulnérabilité d'Amare lui faisait ressentir une étrange responsabilité, presque protectrice. Cependant, il finit par se lever doucement du lit où ils étaient installés.

— Je vais sur le canapé, repose toi ici cette nuit fit-il.

Mais à peine avait-il fait un pas qu'il sentit une main froide saisir la sienne. Dom se retourna et rencontra les yeux suppliants d'Amare.

— Amare ?

— Ne me laisse pas seul, murmura l'albinos, une lueur d'appréhension dans ses yeux bleus.

Dom fut frappé par la sincérité de sa demande. Il ne savait pas ce qu'Amare avait traversé, mais quelque chose dans cette simple phrase lui serra le cœur.

— Ne pars pas.

Il revint s'asseoir à côté de lui, laissant son hésitation disparaître. Dom ne comprit pas pourquoi il avait réagi avec autant de peur, de tristesse, comme s'il venait de lui retirer l'air qu'il avait besoin de respirer ; de plus qu'il ne saisissait vraiment pas pourquoi l'idée de le quitter lui était inconcevable. Le résultat fut tel qu'il resta cloué sur place.

— Je ne partirai pas.

Il avala difficilement sa salive puis repoussa délicatement la poigne du loup. Il fallait qu'il respire un peu. Il fallait qu'il remette ses idées en place.

— Je vais me doucher et... je reviens , balbutia-t-il en bougeant maladroitement ses mains en l'air.

Amare ne dit rien, il savait que l'homme reviendrait, car même si sa voix tremblait, il ne mentait pas. Il se glissa alors dans les draps, soupira de plaisir en caressant la douceur de l'oreiller et s'endormit presque aussitôt, bercé par un parfum des plus enivrants.

Dom, quant à lui, se dirigea vers la salle de bain. Une fois sous l'eau chaude, il laissa le flux d'eau apaiser ses pensées turbulentes. Il se retrouvait coincé entre le désir de protéger Amare et la confusion face à ses propres sentiments. Pourquoi ressentait-il une telle connexion avec cet étranger, cet être surnaturel qui était en train de bouleverser sa vie en une nuit ? Il savait qu'il devait garder ses distances, qu'il ne pouvait pas se laisser emporter par des émotions incontrôlées. Mais alors qu'il frottait son corps sous l'eau chaude, chaque pensée semblait se mélanger davantage, formant un tourbillon d'incertitude.

Une fois sa douche terminée, Dom éteignit l'eau et s'enveloppa dans une serviette moelleuse. Il se regarda dans le miroir, cherchant des réponses dans son propre reflet, mais ne trouva que des questions. Son esprit était embrouillé, ses émotions chaotiques et pourtant n'était animé que d'une seule idée : retourner auprès de lui.

Il se dépêcha de s'habiller, ses pas précipités le menant rapidement vers la chambre où Amare reposait. Là, il grimpa doucement sur le matelas, prenant place à l'opposé du lit où se trouvait le loup. Mais alors qu'il se préparait mentalement à se tenir à distance, Amare se tourna vers lui et se blottit contre son torse. Dom sentit son cœur battre plus fort, incapable de résister à cet élan d'humanité et de chaleur. Il n'eut pas la force de le repousser.

Pourquoi avait-il l'impression d'entièrement lui appartenir ?

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