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Mes parents ont réagi très différemment le jour où... le jour, quoi. Quand j'ai commencé à chuter, cumulant dépression, crises d'angoisse, cauchemars horribles, crises de convulsions, absences, insomnies, ma mère était furieuse. Elle en voulait à tout le monde : Camille, les différents psy que j'ai vus et qui n'avaient aucun impact positif sur moi, les médicaments qui ne me guérissaient pas. Au bout d'un moment, elle s'est même mise à m'en vouloir de pas guérir. D'après elle, je ne faisais pas d'efforts.
Mon père, lui, ne cherchait pas de responsable mais voulait juste me soigner. M'aider. Il déversa sa fortune dans les meilleurs psy, médecins, médicaments, thérapies...
Je suis revenu une fois au lycée en trois ans. C'était un mois après le départ de Camille. J'étais entré dans le bâtiment, et un ancien ami m'avait demandé si je vivais bien mon deuil. J'avais fait une crise d'angoisse, et m'étais retrouvé en larmes, enfermé dans les toilettes. Ce fut la première fois que j'essayai de rejoindre Camille.
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