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dix-huitième roman

Après avoir demandé l'adresse à Victoire, Salomé et Sacha roulent vers la maison de Nicolas. Une voiture est stationnée devant. Il est chez lui c'est bon.

«- Tu veux que je t'attende ici? Au cas où il y aurait un problème je veux dire.
- Je vais pas te déranger plus longtemps.
- J'ai tout mon temps tu sais! Mon plan de ce soir n'est qu'à vingt heures et il reste trois heures.
- J'en ai pas pour longtemps.» sourit Salomé en sortant de la voiture.

Elle sort de la voiture en claquant la portière et frappe à la porte d'entrée. La porte s'ouvre sur un homme d'une quarantaine d'années environ, les cheveux poivre et sel, le teint blanc et un air grisé. Il pue l'alcool, clairement.

«- C'est pour quoi?» demande l'homme avec autant de gentillesse qu'un rhinocéros.
«- Euh je viens voir Nicolas. J'ai quelque chose à lui dire.» répond Salomé, la voix tremblante, intimidée par l'homme en face d'elle.
«- Nicolas? Pourquoi?
- J'ai quelque chose d'important à lui dire.
- Entres ne reste pas dehors.»

Hésitante, elle regarde Sacha qui ne la quitte pas des yeux. Elle finit par entrer. L'intérieur de la maison est plutôt bien décoré même si quelques coups de peinture ne serait pas de refus. Quand elle avance près du salon, elle entend un "clic". Le verrou de la porte? Pour quoi faire? Elle se retourne vers l'homme qui attrape une bouteille de bière sur la table et avance lentement vers elle.

«- Que veux tu à cet ingrat?
- Euh... J-Je viens lui parler de musique. Oui il m'a demandé de lui écrire des paroles et euh... j'en ai apporté quelques unes.
- Musique dis tu?
- Oui monsieur.
- Je ne supporte pas la musique. Je la hais.
- Ah b-bon?
- Oui. Avant j'aimais la musique. Mais cet art a détruit ma famille.
- Votre fils est talentueux pourtant!
- Ce n'est pas mon fils!» hurle l'homme en jetant sa bouteille en direction de Salomé.

Elle se baisse et échappe de peu à un éclatement de bouteille. Dos à l'homme, elle constate les dégâts. Ce n'est pas la première bouteille jetée au sol. Des bras la retourne et la jette au sol par une violente claque. Sa joue n'a jamais autant chauffé, même dans des moments de honte extrême.

«- Le garçon, le gamin que tu viens voir n'est pas mon fils. Mon fils est mort depuis bien longtemps!»

Pris d'une violente rage, ses coups de pieds s'abattent sur le dos et les côtes de Salomé qui hurle de douleur, crispée sur le sol. Elle supplie d'arrêter mais l'homme – le père de Nicolas, ce monstre – continue à donner des coups de plus en plus violents. Il relève la brune en la tirant par la main. Complètement sonnée et se tenant le ventre, l'homme lui assène un premier coup de poing qui ouvre l'arcade sourcilière de la jeune fille. Elle tombe au sol et commence à pleurer.

«- Nicolas pleurait aussi étant petit. Il pleure toujours. Chaque fois que je le frappe il cri, pleure et supplie comme une fillette. Comme toi à cet instant. Il me regarde avec ces mêmes yeux suppliants, ces yeux pleins de tristesse et de douleur. Mais il mérite ces coups. Tout comme toi qui me rappelle le douloureux décès de mon fils!»

Et l'homme se jette sur Salomé qui tente de se débattre. Il cogne son visage encore et encore, à en avoir les mains tachées de sang.
Soudain, quelqu'un tambourine à la porte. Une fois. Deux fois. Trois fois. Et la porte s'ouvre. Deux silhouettes masculines se dessinent dans l'encadrement de la porte. Les deux bougent en même temps et crient des paroles sourdes que Salomé n'entend pas, trop affaiblie.
Le poids du père de Nicolas s'enlève et la jeune fille allongée au sol reprend sa respiration douloureuse. Des mains froides viennent se poser sur son visage. Salomé s'effondre en pleurs dans les bras de cette silhouette qu'elle ne reconnaît pas.

«- Appelles la police Nicolas!» cri Sacha.

Mais Nicolas ne peut pas. Il se bat avec son père et tente de la maintenir pour qu'il évite de frapper à nouveau. Sacha abandonne Salomé quelques secondes, attrape le téléphone fixe pose sur la table basse du salon et compose le numéro de la police. Il revient vers Salomé, à l'agonie, toujours en pleurs et souffrante.
Le coup de téléphone s'arrête et Sacha jette le combiné.

«- Ça va aller Salomé. La police va arriver. Avec une équipe médicale aussi. Ça va aller. Restes avec moi d'accord? Regardes moi.»

Les yeux de Salomé de ferment petit à petit, trop faible pour rester éveillée.

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