Chapitre 21
Bonjour tout le monde, j'espère que vous allez bien !
Devinez qui est malade et qui a en prime des règles douloureuses ? C'est moiiiii ( champagne !).
Bon, en vrai ça va mieux mais hier c'était la catastrophe. Et en plus j'ai mon bac blanc lundi et mercredi...
Bref, bonne lecture de ce chapitre (qui est pas long du tout pour une fois... Mais vous inquiétez pas, le prochain fait dix milles kilomètres !)
- Lyrna, comment tu as fait pour obtenir l'adresse de Caleb ?
Jude me fixe, les bras croisés, alors que nous sortons du lycée.
- Euh...alors...
Je lui raconte ce qu'il s'est passé avec Mégane dans les toilettes. Honnêtement, je m'attendais à ce qu'il s'énerve, parce que je n'ai pas vraiment respecté son ordre d'être "prudente" ( sans faire exprès, je le rappelle ! Pas ma faute si Mégane est trop bête pour pas s'éloigner d'une porte qu'on va enfoncer ! )
Mais il s'est contenté de soupirer puis de dire:
- Tu semble être destinée à avoir des problèmes avec Mégane.
- Ouais...mais peu importe, j'ai l'adresse de Caleb !
Bon, Mégane a le nez cassé à cause de moi. Enfin, tordu. Peu importe. J'ai rempli mon objectif !
- Je n'aime pas trop ce quartier, lance Jude alors que nous avançons vers chez Caleb.
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Il y a eu plusieurs agressions ici il n'y a pas longtemps.
Ça ne me fait pas vraiment peur, mais Jude décide de presser le pas pour arriver avant la nuit. Ça ne sert à rien puisque quand on repartira il fera nuit de toutes façons, mais je décide de garder cette réflexion pour moi.
Nous arrivons devant l'adresse de notre ami et sonnons à la porte. Au bout de quelques minutes, une femme d'âge mûr vient ouvrir. Elle nous observe avec un air surpris.
- Bonjour madame, dit Jude. Nous sommes des amis de Caleb Stonewall, habite-il bien ici ?
- Bien sûr, c'est mon fils ! Entrez, les enfants. Il sera content de vous voir.
Caleb ressemble à sa mère. Elle a de long cheveux bruns épais, et les yeux bleus foncés. Elle est jolie malgré le fait qu'elle semble très fatiguée.
- Il est malade ? Je demande pour plus de précision sur l'état de notre ami.
- Oh, oui. Je m'en veux un peu, c'est moi qui était malade il y a quelques jours, et je lui passé ma grippe...
Voilà pourquoi il semblait préoccupé. Sa mère était malade ! Je comprend mieux. Quand Caleb a des problèmes, il se braque et devient encore plus désagréable.
- Au fait, comment vous appelez-vous ? Demande-t-elle avec un sourire agréable.
- Moi c'est Jude, et elle Lyrna.
- Enchantée ! Vous pouvez m'appeler Amandine.
Elle semble vraiment heureuse de savoir que son fils a des amis pour lui apporter ses devoirs.
Amandine nous conduit jusqu'à la chambre de Caleb, toque et dit:
- Mon chéri, tes amis sont venus te rendre visite.
- Qui ça ? Demande une voix rauque dans l'autre pièce.
- Jude et Lyrna.
- J'veux pas les voir ! Fais-les partir !
Amandine nous regarde d'un air désolé, puis nous raccompagne au pas de la porte.
- Pardonnez-le, il ne veut sûrement pas que vous le voyez malade.
- Je comprends, dis-je. Mais dites-lui au moins qu'on lui a apporté les devoirs. Et...qu'il nous manque.
Elle sourit avec gratitude, nous propose de boire quelque chose mais nous préférons la laisser tranquille. Même si c'était plutôt un échec, je suis contente d'avoir rencontré la mère de Caleb. Elle a l'air vraiment gentille.
Il fait nuit, comme je l'avais prédis. Jude regarde de tous les côtés d'un air méfiant.
- Whaou, c'est très agréable de se balader avec toi, dis-je d'un ton agacé.
- On ne se balade pas, on est dans un quartier à risque. Je veux assurer notre sécurité.
- C'est pas avec de la paranoïa que tu vas empêcher cinq mecs de nous sauter dessus.
- J'empêcherais n'importe qui de te sauter dessus.
Il a sorti cette phrase comme ça, sûrement sans réfléchir. Pourtant j'ai senti son désir de me protéger de n'importe quoi, et même si c'est un peu relou, c'est assez touchant.
Il semble gêné d'avoir dit ça du tac au tac. Pour détendre l'atmosphère, je dis:
- Même Hulk ?
- Même Hulk, répond-il avec un léger sourire.
Nous continuons d'avancer sans rencontrer de problème particulier. Enfin si, moi je rencontre un problème particulier: j'ai envie que Jude me prenne la main. Mais je refoule cette envie totalement irrationnelle et croise les mains dans mon dos.
- Samedi, tu vas sûrement jouer.
- Ah...
J'aurais préféré ne pas jouer contre Mark. Enfin, je ne suis pas sûre qu'il participe au match.
- Tu finiras par t'habituer.
Super, merci. Les mecs ne savent vraiment pas dire les bonnes choses au bon moment ( sinon, ça se saurait).
- Je n'aurai pas à m'habituer parce que je vais bientôt changer ça.
- Et comment tu comptes faire ? Tu crois que je n'ai pas déjà essayé ?
Oups, je crois que je l'ai un peu énervé. À chaque fois qu'on parle de ce sujet il s'énerve, de toute façon.
- Si, mais...je pense pouvoir...
- Tu ne peux rien faire. Je t'ai déjà dit de t'enlever cette idée de la tête. Pour faire parti du club de foot, il faut accepter ça !
Ses mots sont assez tranchants, son ton est redevenu froid. Je n'aime pas qu'il me parle de cette façon.
- Je suis capable de comprendre ça, merci ! Le problème c'est que vous vois résignez trop. On ne peut pas se rebeller si on est persuadés qu'il n'y a rien à faire !
- Il n'y a rien à faire. Quoi qu'il en soit, Ray Dark est un coach performant. Il nous fait gagner.
- Gagner ? Pour toi gagner ça veut dire frapper son adversaire comme un gros bourrin ?
Il secoue la tête et semble vouloir trouver un prétexte pour s'en aller, mais je refuse que notre conversation se termine ainsi !
- Je n'accepte pas cette façon de jouer !
- Alors tu vas avoir des ennuis, Lyrna. Ray Dark finira par s'en prendre à toi.
- Il l'a déjà fait, et j'en suis pas morte!
Il sursaute comme si on l'avait électrifié, puis se tourne totalement ces moi. Merde...j'ai dit ça sans réfléchir, je me suis vendue. Je vais être obligée de fournir des explications.
- Il t'as fait du mal ? Demande Jude d'une voix blanche en se rapprochant de moi.
- N-Non...
Il me saisit par les épaules et je sens qu'il essaie de croiser mon regard, pendant que j'essaie de le détourner.
- Dis-moi la vérité, Lyrna.
- Et puis ? Qu'est-ce que tu vas faire? Allez voir Ray Dark pour te plaindre? Non. Ça ne servira à rien !
Il ne m'écoute pas et raisonne tout seul, ce qui m'agace énormément.
- Ta piqure d'araignée, c'est sûr que c'était à cause de lui. Comment ai-je pu te laisser y aller...
Il culpabilise à chaque seconde de sa vie, ce gars, ou quoi ? Il n'est pas responsable de mes décisions, je suis grande !
- C'est moi qui l'ai voulu, tu t'en rappelle ? Alors arrête de culpabiliser pour un truc que t'as pas fait.
Je me dégage et recule de quelques pas pour me rapprocher de la porte.
- Je fais ce que je veux, Jude. Personne ne changera jamais ça.
Alors que je tourne les talons pour rentrer chez moi, Jude me retiens par la main ( oui, la main !!!)
- Je commence à le comprendre...mais ce n'est pas pour ça que je laisserai Ray Dark te faire quoi que ce soit.
Je ne dis rien et me contente de le fixer en silence, ce qui est légèrement flippant ( en même temps qui saurais répondre à ça ? Et il me tient la main ! )
- Lyrna, si tu as besoin de parler, je suis là.
- Merci...
Je me demande si dire "mais j'en ai pas besoin" serait méchant. Peut-être qu'il se vexerai. Ou qu'il lâcherai ma main. Je sais bien qu'il va la lâcher à un moment, mais j'aimerai qu'il la garde le plus longtemps possible.
- Jude, tu es vraiment...un bon capitaine.
C'est totalement nul de dire ça, je suis d'accord. Mais je n'avais pas d'autres idées pour le retenir.
Il sourit doucement ( tristement ? ) puis me lâche la main ( oh non ! ).
- C'est mon rôle.
Suis-je censée ajouter quelque chose ? Oui, non ?
- À demain.
Trop tard, il est parti. Je suis une gourde, parfois ( souvent ).
Au bout de quinze minutes ( ok, deux ) à fixer la direction dans laquelle Jude est parti, je secoue la tête et décide de rentrer chez moi.
Voilà. C'est tout ce que j'ai à dire.
Bon week-end et à bientôt !
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