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Chapitre 8

Salut tout le monde ! Vous allez bien ? Moi je passe de super vacances, et je suis super motivée pour écrire !
Bref, voici donc un nouveau petit chapitre. Restez jusqu'à la fin car j'ai quelques petits trucs à vous dire !
Bonne lecture !

J'ai une nouvelle camarade de vestiaire, encore faut-il que je l'apprécie.
Barbara (Marie-Christine?) me fait un peu penser à moi quand je suis entrée dans l'équipe: toujours là, à poser des tonnes de questions. Sauf que les siennes sont assez...étranges.

- Et si on reste bloquées dans les vestiaires, on peut s'enfuir par la bouche d'aération ?

- Euh... J'ai jamais essayé, je sais pas.

C'est étonnant de ma part, tiens. Je regarde la bouche d'aération dont elle me parle, et j'avoue qu'elle est assez large. Je n'y avais jamais réellement prêté attention.

- Ce serait amusant d'essayer ! S'exclame la brune.

- Sûrement ?

Je me mets déjà dans des situations compliquées sans faire exprès, mieux vaut que j'évite de m'y mettre volontairement.

- Sinon, t'as des conseils ? Pour bien intégrer l'équipe, je veux dire.

- Je ne sais pas trop... Ah, si ! Évite de casser le nez de la manageuse.

Elle me regarde avec de la malice plein de regard, puis éclate d'un rire très bruyant qui résonne dans tout le vestiaire.

- Merci beaucoup, ça va m'être très utile. Sérieux, j'en reviens pas que t'ai osé faire ça !

- C'était accidentel !

- Oui, et puis je m'appelle Marie-Christine.

- Mais... Tu t'appelles Marie-Christine.

Nous nous fixons pendant une bonne trentaine de secondes, puis elle éclate encore de rire.

- Ah, tu m'as eu !

Puis elle me tapote l'épaule en sortant du vestiaire, ce que je fais juste après, un peu eberluée par le comportement de cette fille.
Mégane est assise sur le banc, et elle semble en vouloir au monde entier (c'est peut-être le cas). Elle me jette un regard furieux. Je dois dire que j'en ai rien à foutre, ça fait longtemps qu'elle me regarde de cette façon. Je n'ai pas de temps à perdre avec ces enfantillages.
Mme Palima s'approche justement de l'auburn pour lui parler. J'espère qu'elle va lui dire de se bouger un peu le cul car elle sert vraiment à rien.

- Lyrna, va travailler un peu avec David, déclare Caleb en s'approchant de moi. On va sûrement avoir un match amical bientôt, il faudrait vous coordonner.

- Ok, pas de soucis.

- T'as pas le choix en fait.

Je m'éloigne vers David sans prendre la peine de relever. L'attaquant sera sûrement de meilleure compagnie que Caleb le grincheux.
Je passe à côté d'Alan, qui a l'air vraiment triste. Je me rappelle alors que Mégane l'a jeté comme une vieille chaussette... Je ferais mieux de ne pas lui parler, je ne suis décidément pas la bonne personne pour ça.

- T'as vu l'état d'Alan ? Soupire David en voyant mon regard. Il est comme ça depuis sa rupture avec Mégane. Et le pire, c'est que tout le lycée est au courant...

- C'est elle qui a fait passer le mot ?

- Elle a dit à qui voulait l'entendre qu'il l'avait trompée avec je ne sais qui...ce qui est totalement faux, au passage.

- Ça ne m'étonne pas vraiment. Elle serait prête à tout pour retrouver sa satané po...

Je suis interrompue par une exclamation de joie, qui vient apparemment de notre nouvelle recrue.
Barbara est en train de faire des multitudes de roues sur le terrain.

- Regardez, je sais faire la roue ! Vous pensez que ça peut être utile ?

Joe la fixe d'un air un peu perplexe de puis ses cages, tout comme Jude debout à côté d'elle. Ils étaient sûrement en train de tester ses capacités, et ne s'attendaient pas à ça.

-... pularité, je termine.

- Je peux comprendre qu'elle veuille retrouver sa place, répond David sans faire attention à Barbara.

- Comment ça ?

- Qui n'a pas envie d'être connu et apprécié par tout le monde ? Il vaut mieux qu'il y ait des bonnes raisons, c'est vrai, mais je comprends un peu ce que Mégane ressent.

Bah, moi j'ai pas forcément envie d'être appréciée par tout le monde. Car j'en ai rien à faire que certaines personnes m'apprécient ou pas... Elles font leur vie et c'est tout.

- Mais ça sert à rien d'être connu si on nous connaît pas vraiment ! Si tu vois ce que je veux dire...

Il hausse les épaules.

- On peut pas être d'accord sur tout. Bon, on s'entraîne ?

J'hoche la tête alors que le rire tonitruant de Barbara résonne en bruit de fond.

- Bon sang, où est-ce que cette fille a été élevée ? S'agace Mégane depuis le banc (ce qui est carrément hypocrite car elle aussi rit tout le temps sans aucune raison).

Je soupire et essaie de mettre mes pensées de côté pour rester concentrée et apprécier un peu le jeu.

~~~

- Alors, comment s'est débrouillée Barbara aujourd'hui ? Je demande à Jude alors que nous rentrons chez nous.

Caleb nous accompagne également, mais il reste très silencieux (à part pour se moquer de nous).

- Hum... Elle est un peu tête en l'air et se déconcentre facilement. Mais elle est douée quand elle veut.

- Je l'ai vue faire la roue, c'était drôle.

Je tape dans un caillou au sol, essayant de l'envoyer dans le caniveau. Mais il ricoche contre la bordure du trottoir et vient taper dans la chaussure de Caleb qui me regarde comme si j'avais cinq ans d'âge mental. Ben quoi, j'ai bien le droit d'essayer d'envoyer un caillou dans un caniveau ! Je fais encore ce que je veux !

- Bon, moi j'y vais, lance le brun avant de partir dans sa rue.

- Quel plaisir d'avoir eu cette grande conversation avec toi ! Je marmonne en le voyant s'en aller.

Le reste du chemin avec Jude se fait tranquillement. Un chien aboie, quelques voitures passent, des gens avancent sur le trottoir d'en face. Nous ne disons rien et je laisse mon esprit vagabonder. Ça me rappelle brusquement que mon père a une nouvelle copine, le diable incarné, et que je n'ai toujours pas trouvé de plan pour m'en débarrasser. En plus j'ai toujours pas parlé de mon zéro. Si je l'avoue à mon père je vais me faire engueuler toute la soirée, mais si je ne le dis pas il va finir par le voir sur mon bulletin et ça va faire faire très mal. Je risque d'être privée de sortie jusqu'à mes 18 ans, condamnée à étudier la science physique juste parce que Sakamoto ne me supporte pas. Excellent.
Alors que je passe devant un mur, je vois une toile d'araignée avec la dite araignée immobile dessus.

- J'viens de me rendre compte que je hais Sakamoto plus que les araignées.

- Lyrna, ne...

- Je sais, je dois pas me tracasser avec ça, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Et c'est pas comme si ça n'avait aucune importance, j'ai eu zéro quand même !

- Tu devrais en parler à ton père, il comprendra sûrement. Il n'aime pas Sakamoto en plus.

C'est pas faux. Mais je ne fais pas vraiment confiance à mon père en ce moment, globalement à cause du lavage de cerveau exécuté par Dinaë. Il serait capable de trouver du jour au lendemain que la physique est la matière la plus importante de l'univers.
Alors que j'allais répondre cela à Jude, mon téléphone émet un bip sonore. J'y jette un œil et voit que c'est encore Damien qui m'envoie un message. Pff, j'ai pas envie de lui répondre maintenant.
Mon visage a dû prendre une expression agacée, car Jude me demande s'il y a un problème. J'ai de nouveau l'occasion de lui parler de ça, mais je décide de la fermer car ce serait vraiment inutile.

- Non, juste une pub débile.

On arrive devant chez moi et je me sens découragée au possible en voyant la silhouette gracieuse de Dinaë par la fenêtre.

- Bon, à demain Jude...si je suis encore en vie d'ici là.

- Dis pas ça.

Il me caresse doucement la joue, puis se penche pour m'embrasser (j'approuve grandement ce geste). Je finis par le serrer fort dans mes bras, pensant que Jude est une des meilleures choses qui me soient arrivées dans cette ville de tarés.
Mais il doit partir et je suis bien obligée de rentrer chez moi.
J'ouvre la porte et une odeur de brûlé m'agresse aussitôt les narines. Je m'approche de la cuisine et voit mon père en train jeter quelque chose à la poubelle.

- Ah, salut Lyrna, lance mon père depuis la cuisine.

- Euh... Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?

- J'ai essayé de faire cuire un steak, mais je l'ai oublié sur le feu... Mais j'en ai un autre, alors ce n'est pas très grave.

- Ok, cool.

- Tu viendras aider à mettre la table s'il-te-plaît.

Bon, mon père a l'air plutôt normal ce soir. Peut-être qu'il s'est rendu compte qu'il était ridicule et a remit les pendules à l'heure avec sa copine.
Je monte dans ma chambre pour aller poser mon sac et mettre mon portable à charger. Je fouille également dans mon porte-monnaie et voit que j'ai les trois quart de la somme que je dois à Véronique, j'aurais besoin de 15 euros. Heureusement que ce n'est pas beaucoup, je ne vais pas avoir trop de difficulté à lui demander.
Je vais dresser la table, mais cette fois-ci Dinaë a rejoint mon père dans la cuisine. Je murmure un '' bonsoir'' pour ne pas qu'elle me casse les ovaires avec la politesse, mais elle ne me répond même pas et se contente d' un sourire qui ne se communique pas à ses yeux froids.
Je prends garde à mettre la nappe, restant silencieuse alors que mon père et Dinaë s'échangent des paroles à voix basse. Soudain, elle me dit:

- Est-ce que tu aimes les animaux ?

- Oui, pourquoi ?

Je fixe mon père. Lui n'en a jamais voulu, je me demande bien pourquoi. Peut-être que Dinaë va le convaincre d'adopter un animal de compagnie (pour une fois qu'elle serait utile).

- Parfait ! J'en ai deux spécimens chez moi, je me demandais si je pouvais les apporter sans te causer de...gêne.

- Ça ira, mais... C'est quel genre d'animaux ?

- Aha, surprise. Tout ce que je peux te dire c'est qu'ils sont très poilus.

- Le repas est prêt, lance mon père.

Ça ne semble pas l'embêter de faire venir des animaux dans sa maison. Pourquoi quand c'est moi qui lui demandait il refusait, mais quand c'est Dinaë aucun soucis ? Grr, il m'énerve.
Le repas se constitue de steak et de petits pois carottes sortis droit d'une boîte de conserve. Rien à voir avec les plats que préparait Marianne, donc. Bien qu'avant je ne les appréciait pas plus que ça je dois dire qu'ils étaient plutôt bons. Mon père n'est pas mauvais en cuisine, mais il manque surtout d'imagination (moi je suis pas douée ET je n'ai jamais aucune idée de plat, combo).
Les deux adultes parlent entre eux alors que je lis la composition de l'eau gazeuse posée sur la table. On a fait un cours dessus en physique l'année dernière (un des seuls utile de ma vie, je suppose). Pourquoi je pense à la physique ? Faudrait que je dise à mon père que j'ai eu 0. Et que je lui demande de me passer quinze balles. Mais je n'ai vraiment pas envie de le faire en face de Dinaë. Le problème, c'est qu'elle est tout le temps là depuis trois jours. Peut-être que quand elle ira chercher ses animaux je pourrais être seule avec mon père deux minutes.
On passe aux yaourts, puis je demande si je peux sortir de table. Mon père répond que oui, et je m'en vais rapidement. Je vais réviser un peu mes cours, j'ai bientôt une évaluation de math...

~~~

Mardi matin, je vais directement voir Véro pour lui donner ce que j'ai.

- Je sais qu'il manque 15 euros, mais j'ai pas pu demander à mon père hier. Je te les donne le plus vite possible, t'en fais pas.

- Relaxe Lyrna, rien ne presse. Je suis pas à la rue. Et tu sais quoi ? J'ai décidé d'arrêter de fumer.

- C'est super !

- C'est grâce à Haru que j'ai pris cette décision. Je me suis rendue compte que j'avais commencé pour faire comme Jessica... C'était vraiment débile. J'étais vraiment débile.

Véronique a pas mal changé depuis le temps où elle traînait avec Jessica. Je suis plutôt contente de ça, la Véronique d'avant n'aurait pas vraiment pu être mon amie.

- Et j'ai réfléchi à ce que tu m'as dit... Si Jessica vient me parler, je vais être franche avec elle. C'est terminé de faire des trucs aux autres alors que j'ai pas envie qu'on me les fasse.

- Whaou, t'as eu une poussée de maturité pendant la nuit ou quoi ?

- Aha, très drôle. C'est peut-être vrai, qui sait ?

Le prof d'SES arrive, ce qui met fin à notre conversation.
L'heure du déjeuner arrive plutôt rapidement, et je décide de manger avec Haru et Véro.

- À tout à l'heure, je dis à Jude. Et si Mégane dit de la merde, donne-lui un coup de poing de ma part s'teuplait.

- Je n'y manquerais pas, répond-il avec un air amusé. Allez, bon appétit.

Je vais m'asseoir avec mes amies, qui semblent en grande discussion.

- Lyrna, m'interpelle Véronique, il faut qu'on fasse quelque chose pour Haru !

- Ah bon ? Quoi ?

- On a un devoir à faire en binôme en SVT, et le professeur m'a mise avec Mégane, explique la brune. Mais ce n'est pas grave, je...

- Bien sûr que si ! S'agace Véronique.

- Ne coupe pas la parole, soupire notre amie.

- Ah oui, désolée... Mais quand même !

Je mâche une pomme de terre sans aucun goût en me disant qu'on ne peut rien y faire.

- Tant qu'elle t'embête pas... Si elle le fait dis-lui que je viendrai lui casser le nez.

- Lyrna, on ne règle rien par la violence, répond la brune. Mais merci de ta... Proposition.

Soudain, je vois Barbara s'approcher de nous avec son plateau.

- Salut, je peux manger avec vous ?

Je fixe mes amies pour savoir si elles s'y opposent, Véro hausse les épaules et Haru sourit à ma coéquipière.

- Bien sûr, je réponds alors.

La châtain s'assoit, regarde Véronique et lance:

- J'adore tes mèches ! On dirait un peu la Gorgone, celle qui a des serpents dans des cheveux... Sauf que toi c'est pas vert, mais bleu.

Sa remarque nous laisse dans un silence perplexe, qui ne semble pas la gêner du tout.

- Euh... Merci ? Répond Véro en se demandant si c'est vraiment un compliment.

Je pense qu'avec Barbara, on va en voir de toutes les couleurs. Et c'est pas forcément une mauvaise chose.

Voilà, il se passe pas grand-chose mais ne vous inquiétez pas, la suite va sortir très vite !

Donc, j'ai presque fini d'écrire cette histoire (plus que deux ou trois chapitres à écrire et ce sera la fin) et j'ai pensé que ce serait cool d'écrire une petite fic sur leurs vacances, non ? (Avec une petite intrigue policière à la clé sinon c'est pas marrant.) Je n'ai pas encore commencé à l'écrire mais je me suis dit que vous le dire me motiverait.

Je la sortirai quand cette histoire-là sera fini. Je n'en finis pas, c'est toujours aussi agréable d'écrire sur Inazuma ! À bientôt !

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