Chapitre 14
Eeeeh voilà le dernier chapitre haha ! Vous allez me dire si vous vous attendiez à ça.
Bonne lecture !
- Mégane?
L'auburn est recroquevillée dans un coin de la pièce, secouée de sanglots silencieux. Face à elle se tient la directrice, avec un revolver dans la main.
Je voudrais pouvoir m'enfuir, mais je suis totalement paralysée. La directive a entendue mon exclamation, elle tourne lentement la tête vers moi. Ses yeux sont écarquillés, comme fous. Elle esquisse un sourire atroce, qui se veut bienveillant mais qui me donne envie de courir le plus loin possible.
- Lyrna, quelle bonne surprise.
J'oblige ma bouche à fonctionner, histoire de comprendre ce qui est en train de se passer.
- Que... Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?
- Oh, mais entre, mets-toi à l'aise.
Elle parle comme si nous étions à une simple réunion. Comme si elle allait me donner un café et me demander si tout allait bien dans ma vie.
Mais non, elle est en train de menacer une élève avec une arme !
- Lyrna... Aide-moi...
Mégane me regarde avec de la terreur absolue dans le regard. Il faut que j'aille chercher de l'aide. Maintenant.
Je fais un geste pour reculer, mais Palima s'en rend compte et me saisit par le bras pour me tirer violemment dans la pièce. Puis, en un éclair, elle referme la porte et serre le verrou.
- Oh, c'est imprudent de ma part d'avoir laissé la porte ouverte. Ce qui se dit dans le bureau de la directrice reste dans le bureau de la directrice.
- S'il-vous-plaît, madame, pleurniche Mégane.
- La ferme.
Palima a perdu son sourire, et son ton chaleureux a laissé place à des paroles dures et froides. Mais quand son regard revient à moi, elle essaie de conserver sa façade de gentille directrice.
- Lyrna, je vais te faire une confidence.
Il faut que je prévienne quelqu'un. Comment faire ? Personne ne va rien entendre avec la musique. Je n'ai pas mon téléphone.
- Tu vois, mon mari travaillait pour l'oncle de cette petite garce.
Je jette un regard nerveux à Mégane. Elle ne semble pas blessée, pour l'instant. Mais elle est terrorisée et ne me sera clairement d'aucune utilité.
- Il lui a demandé de provoquer l'accident d'une pauvre petite fille.
Réfléchis, Lyrna. Réfléchis.
Attendez... Une petite fille ? Un accident ?
- La petite a été longtemps dans le coma. C'était la seule chose qui permettait à mon mari de ne pas mourir de culpabilité...
Non. Elle parle de Julia. La sœur d'Axel. Je sais comment ça s'est terminé.
- Elle est morte. La pauvre enfant est morte. Et pour quoi ? Empêcher la victoire d'une simple équipe de football.
Palima a les yeux perdus dans le vague, son arme toujours pointée vers le corps tremblant de Mégane.
- Mon mari ne l'a pas supporté. Il s'est suicidé.
Elle a perdu la raison. Je ne peux rien y faire.
- À ce moment-là, j'étais enfin enceinte de cet enfant si désiré. J'ai fait une fausse couche.
Elle va tuer Mégane. Il faut que je fasse quelque chose.
Elle se tourne soudainement vers moi, un sourire d'adoration sur les lèvres. Mais son arme reste pointée sur Mégane.
- Je voulais envoyer cette enflure en prison. Mais tu l'as fait avant moi, Lyrna... Si tous les autres enfants de ce lycée de crétins étaient comme toi, il n'aurait jamais pu faire tout ce qu'il a fait.
- Mme Palima, je...
- JE T'AI DIT DE M'APPELER DELPHINE !
Mon cœur ne fait que rater des battements depuis tout à l'heure. Je ne sais pas comment je fais pour réfléchir encore correctement.
- Delphine, je sais que... Cet homme a fait beaucoup de mal. À vous, à votre famille mais aussi à d'autres gens. Et il a eu ce qu'il méritait en allant en prison.
Elle ne me lâche pas du regard, écoutant attentivement chacun de mes mots. J'ai la gorge plus sèche que le désert du Sahara.
- Mais Mégane n'a rien fait. Elle ne mérite pas de mourir.
- Et mon mari, tu penses qu'il méritait de mourir ? Et cette pauvre petite ? Et mon enfant à venir ?
- Non, bien sûr que non !
Je ne sais pas comment m'en sortir.
- M-Mais si vous tuez Mégane, alors vous devrez me tuer aussi. Vous... Vous ne pouvez pas faire ça hein ? Delphine ?
- Voyons, Lyrna, je ne te ferais jamais mal ! Je vais juste la tuer et me suicider ensuite. Si tu veux, tu peux sortir pour ne pas voir ça.
Si je sors de cette pièce maintenant, je ne reverrais jamais Mégane vivante.
Palima s'approche de moi, et je prends sur moi pour ne pas reculer. Elle tend sa main non armée et me caresse doucement la joue.
- Vraiment désolée que tu aies dû assister à ça, reprend la directrice d'un ton presque tendre. J'aurais dû fermer la porte, c'est ma faute.
C'est une des choses les plus terrifiantes que j'ai jamais vécue. Je suis dans la même situation que lorsque Ray Dark a essayé de me tuer, totalement prise au piège. Sauf que là, l'inspecteur ne sera pas là pour me sauver. Et ce n'est pas moi qui risque la mort.
- Lyrna, je suis désolée, lance Mégane en pleurant toujours. Ne me laisse pas, je t'en supplie... Je suis désolée...
- Il est temps de partir, maintenant, Lyrna.
Je ne peux pas abandonner Mégane à une mort certaine. Je ne me le pardonnerai jamais. Il va falloir la jouer fine.
- Mais, Delphine...je ne veux pas votre mort... J'ai besoin d'une... Figure maternelle dans ma vie.
Mon dieu, je dis n'importe quoi. Mais peut-être que cette femme va croire ce que je lui raconte.
- Ma belle-mère me traite tellement mal, si vous saviez... Je ne veux pas que vous m'abandoniez.
Ces mots, je les pense plutôt au sujet de ma marraine. Mais jamais pour cette femme complètement folle.
Je ne sais même pas pourquoi j'essaie de gagner du temps, personne ne volera à mon secours.
- Oh, Lyrna... Tu es vraiment la fille que j'aurais voulu avoir. Si tu veux, après avoir tué cette fille, j'irais tuer ta belle-mère.
Elle se penche vers moi pour m'embrasser sur le front. Je jette un coup d'œil à son arme. Elle a baissé sa garde. C'est ma chance.
J'attrape son flingue et le balance vers le fenêtre de toutes mes forces. Le verre se brise dans un bruit insupportable et vient s'éparpiller dans toute la pièce alors que l'arme tombe dans le vide.
~~~
Caleb a vu Jude revenir environ 10 minutes après que Lyrna soit partie le chercher.
- Ben alors, t'étais où ?
- Quelqu'un a fait un malaise dans les toilettes, j'ai dû aider à le transporter à l'infirmerie.
- T'as pas croisé Lyrna ? Elle est partie de chercher.
- Ah, non.
Haru s'approche d'eux, un peu timide, suivie d'une Véronique enflammée.
- Euh, les garçons... J'ai vu Lyrna monter à l'étage il y a une dizaine de minutes et elle est toujours pas revenue.
- Ça doit être un coup de Mégane ! Je suis sûre que c'est un coup de Mégane !
Jude jette un regard inquiet vers les escaliers. Il veut appeler Lyrna, mais il se rappelle qu'elle lui a confié son téléphone.
- Je vais aller voir.
- Je viens avec toi, soupire Caleb. Je suis sûr qu'elle s'est fourrée dans un truc impossible, encore une fois.
~~~
Palima regarde avec horreur son arme disparaître par la fenêtre.
- Tu m'as trahie! Tu ne vaux pas mieux que les autres, espèce de petite salope !
Avant que j'ai pu faire un geste, elle me plaque contre le mur pour essayer de m'étrangler. Non, pas ça, je n'ai plus assez de force pour résister ! Je ne veux pas mourir !
Soudain, la pression sur ma gorge s'amenuise jusqu'à complètement disparaître.
Mégane vient de frapper Palima à la tête avec le clavier de son ordinateur. La lycéenne tient à peine debout, les yeux ruisselants de larmes, mais elle vient quand même de me sauver la vie. Après que j'ai sauvé la sienne.
Elle tend la main vers moi pour m'aider à me relever, alors que je hoquète sur le sol. J'accepte volontiers son aide, histoire de m'éloigner le plus possible du corps inconscient de Palima.
- Lyrna, merci... Merci...
Mégane continue de répéter ce mot, accrochée à ma main comme à une bouée de sauvetage. Quand à moi, je ne sais pas si je vais tenir debout longtemps, l'adrénaline quittant peu à peu mon corps.
- Eh, il y a quelqu'un ici ?
C'est la voix de Jude. J'entends des bruits de pas, il n'est pas tout seul. Tremblante, je me précipite vers la porte pour ouvrir le verrou.
- Je suis là ! On est là...
J'ouvre la porte pour tomber sur le visage perplexe et inquiet de Jude. Il regarde successivement Palima étendue sur le sol, Mégane en pleurs et les éclats de verre éparpillés partout.
- Ok, j'appelle la police, lance la voix de Caleb juste derrière.
J'ai envie de lui dire d'appeler l'inspecteur Smith, avant de me rendre compte qu'il viendra sûrement de toutes façons.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? Lyrna, tu tremble...
Il me saisis doucement mais fermement le bras, pour éviter que je ne tombe.
- Lyrna m'a sauvée, répond Mégane. J'allais mourir, et Lyrna m'a sauvée. J'allais mourir...
Elle éclate de nouveau en sanglots, et j'ai bien envie de faire de même.
- Palima était complètement folle, je souffle. J'ai jeté son arme par la fenêtre puis Mégane l'a assommée...
- La police arrive, lance Caleb. Jude, descends avec Lyrna et Mégane. Moi je reste ici pour surveiller la folle.
Il acquiesce et me regarde de haut en bas, sûrement pour vérifier si je suis blessée ou non. Puis il fait de même pour Mégane, qui continue de pleurer inlassablement.
- Mégane, viens ici, je lance à la lycéenne en pleurs.
Elle obéit aussitôt, alors que j'essaie moi-même d'avancer sans m'écrouler par terre. Je continue de trembler incontrôlablement.
Jude ne sais visiblement pas quoi faire pour m'aider, mais son inquiétude est palpable.
On finit par arriver en bas des escaliers, alors que les sirènes de la police se font entendre dans le lointain. Si l'inspecteur Smith arrive réellement, il va définitivement se dire que je fais exprès de me confronter à de dangereux criminels.
Véronique et Haru sont les premières à venir vers nous. Elles sont suivies de David, d'Alan et de Jessica.
- Pourquoi Mégane pleure comme ça ? Demande la brune d'un air perplexe.
Alan se précipite vers l'auburn pour la consoler. Véronique est un peu trop inquiète pour moi pour s'en enrager.
- Jude, qu'est-ce qui s'est passé ? Demande David.
- La directrice a essayé de tuer Mégane. Je l'ai empechée, puis elle a essayé de me... Hum... De m'étrangler, et Mégane l'a assommée. Là, on attend la police.
Tout le monde reste bouche bée face à mon explication.
- David, si tu pouvais aller surveiller Palima avec Caleb...
David hoche la tête et monte l'escalier quatre à quatre.
- Vous feriez mieux de rentrer chez vous, je ne pense pas que la police va vous interroger à ce soir, annonce Jude aux élèves qui ne nous entourent pas.
Ils lui obéissent tous. Jessica s'éloigne elle aussi, renonçant à prêter main forte à Mégane.
- Lyrna, ton cou, remarque Haru d'un air horrifié.
- Quoi...?
Véronique me tend son miroir de poche. J'ai effectivement des traces rouges tout autour de cou, là où Palima à essayé de m'étrangler.
- C'est pas grave, ça... Ça partira.
Je sens que Jude a envie de dire quelque chose, mais il se retient à cause du monde autour.
La porte du gymnase s'ouvre de nouveau, laissant l'inspecteur Smith et son équipe arriver vers nous.
- Où est-elle ? Me demande directement l'inspecteur.
- À l'étage, assommée. Caleb et David s'occupe d'elle, répond Jude à ma place en voyant que je n'arrive pas à prononcer un mot de plus.
L'inspecteur ordonne à des policiers d'aller à l'étage, et d'autres de prendre Mégane en charge et d'interroger les autres.
- Je vais venir t'interroger dans quelque instants, Lyrna. Mais je vais prévenir ton père avant.
Je me retrouve vite seule avec Jude, les autres étant interrogés dans d'autres endroits du gymnase.
Je me passe les mains sur le visage, vidée de toute énergie. Et dire que je pensais que cette directrice était sympathique. Pff, elle était encore plus tarée que Ray Dark.
- Ça n'aurait jamais dû arriver, lance soudain Jude. Ils n'ont pas fait attention à qui ils mettaient à la place de directeur ou quoi ?
- Je suppose qu'ils voulaient juste trouver une remplaçante le plus vite possible. Et qui pouvait se douter qu'elle était complètement malade ?
Je repense à tout ce qu'elle m'a dit. Sur le moment j'étais plutôt concentrée sur le fait de survivre, mais maintenant ça semble clair qu'elle a totalement sombré dans la folie.
- Heureusement que c'est les vacances, je vais pouvoir me tenir à distance du bureau des directeurs pendant un long moment.
Jude acquiesce silencieusement.
Manquer de mourir par deux fois, ça suffit au bout d'un moment.
- Tu crois que mon père va venir ? Je demande à mi-voix.
J'ai franchement peur qu'il soit trop fâché pour aller me voir. Et si Dinaë l'avait définitivement convaincu de m'ignorer tout le restant de ses jours ?
- Quoi ? Mais bien sûr qu'il va venir ! Ce n'est pas parce que vous vous êtes disputés qu'il va arrêter de s'inquiéter pour toi.
- Mais on ne s'est jamais disputés comme ça...
Alors que j'allais continuer à me morfondre, la porte du gymnase s'ouvre bruyamment sur mon propre père.
- Tu vois, je te l'avais dit, sourit Jude.
Puis il s'éloigne un peu de moi, histoire de laisser mon père et moi discuter.
- Lyrna, tu n'a pas reçu mes messages ?
- Hein ? Non...
Mon père a l'air dans un état émotionnel totalement chaotique.
- Mon dieu, je suis tellement stupide. Tu avais raison depuis le début.
- À propos de quoi...?
Je ne comprends vraiment rien.
Mon père jette un regard vers Jude, voulant certainement me parler seul à seule. Je fais un geste à mon copain pour signifier qu'il peut partir tranquille.
Une fois que mon père est seul avec moi, il commence à s'expliquer dans une avalanche de mots en tournant en rond.
- J'ai enfin réalisé que tout ce que tu disais, c'était la vérité. J'étais persuadé que tu n'aimais simplement pas Dinaë, alors que c'est elle qui était odieuse avec toi ! J'ai agis comme un gamin incapable de voir la vérité en face...
- Euh... Mais... Qu'est-ce qui t'as fait réaliser ça ?
Mon père s'arrête enfin de bouger.
- Elle-même. Elle avait un comportement étrange depuis que tu étais partie. Elle m'a dit que ce serait mieux si tu ne revenais pas. Là, ça a été le déclic. Je l'ai fait partir de la maison avec toutes ses affaires en lui disant de ne plus jamais revenir.
J'en reviens pas. Mon père a réglé le problème que lui-même avait en partie causé au départ ?
Il semble totalement désespéré par mon manque de réaction. Tellement qu'il en a les larmes aux yeux.
- Lyrna, je te demande pardon... Je t'en supplie, je sais que j'ai été un mauvais père. Je vais m'améliorer, je te le promets ! Si tu veux, je n'amènerai plus aucune copine à la maison. Jamais. Ce sera juste toi et moi.
Oh non, je sens les larmes me monter aux yeux également.
- Mais papa, tu...tu peux pas me promettre ça...
- Bien sûr que si, si tu veux, je le ferais. Je souhaite juste que tu me pardonnes... Pas forcément maintenant, ni demain, mais un jour. Je sais que tu me hais maintenant, mais...
- Tu comprends vraiment rien !
Ok, ça y est, je suis en train de pleurer. C'est beaucoup trop d'émotions en une soirée.
- Je te hais pas du tout... J'ai vraiment envie d'accepter ta proposition, mais je peux pas. Car si je le fais tu seras jamais heureux, c'est beaucoup trop... Égoïste de ma part.
Je renifle sans grande classe, frottant mes yeux avec mes mains pour arrêter de pleurer, sans grand succès.
- Qu'est-ce que tu veux que je fasses, alors...?
- Je sais pas.
Mon père est comme il est, je ne peux pas le changer. Pourquoi il continue de papillonner sans jamais trouver la bonne personne, ça, c'est un mystère.
Le seul qui peut y faire quelque chose, c'est lui.
Je m'essuie franchement les yeux avec ma manche. Ça frotte et ce n'est pas très agréable, mais peu importe. Je dois reprendre mes esprits.
- Juste...essaie d'agir en adulte. Et crois-moi un peu quand je dis des trucs.
- Bien sûr. Je te promets que ça va s'arranger.
- Mais je suis toujours un peu fâchée contre toi, malgré moi. Je peux rien y faire pour l'instant.
Il semble s'y résigner.
L'inspecteur Smith revient alors, et salue mon père. Il semble surpris de voir qu'il ne m'engueule pas comme la dernière fois. Mais après tout, ça n'a rien à voir.
- Lyrna, je vais devoir t'interroger. J'ai posé quelques questions à ta camarade Mégane, mais elle n'a pas pu me dire grand-chose.
Pauvre Mégane, elle doit être totalement traumatisée. J'éprouve plus de pitié que de haine pour elle, à présent.
- Quand je suis arrivée, elle se faisait déjà menacer par la directrice, je ne peux raconter qu'à partir de là...
- Ce sera déjà ça. Monsieur, je vais vous demander d'attendre votre fille à un autre endroit.
Mon père obéit. Whaou, il a jamais aussi bien obéi de sa vie.
- Très bien Lyrna, prend le temps que tu veux. Raconte-moi tout ce qu'il s'est passé.
En expliquant ce qui s'est passé, je me rends compte de ce que j'ai fait. J'ai sauvé Mégane avec une stratégie presque élaborée et en désarmant une folle furieuse avec un flingue. Je ne me savais pas courageuse à ce point.
À la fin de mon récit, l'inspecteur Smith semble vraiment impressionné.
- Merci, Lyrna. Je te recontacterais peut-être après avoir interrogé Mégane de nouveau. Et tu peux m'appeler si quoi que ce soit te reviens en tête.
Il se lève alors et me tapote la tête en souriant légèrement.
- Bon boulot, gamine. Tu peux rentrer chez toi.
~~~
Je regarde mon plafond, plus tard dans la nuit. Je suis rentrée chez moi. Je ne parviens pas à dormir, ce qui est étrange car je suis totalement épuisée.
C'est bizarre, comment cette histoire se termine. Je pensais que mon père avait perdu la raison, mais en fait c'était Delphine Palima qui n'en avait définitivement plus.
J'entends mon téléphone émettre une notification. C'est ma cousine.
Reçu à 00h27, de Mélanie
Tu dors espèce de débile ?
Je regarde son message d'un air dubitatif. D'habitude, elle envoie des mails, elle ne gâche pas son forfait pour envoyer des messages.
Envoyé à 00h28
Wtf
Reçu à 00h28, de Mélanie
J'suis au Japon. On se voit la semaine prochaine ? :)
Bon, OK, c'est pas une vraie fin. J'ai envie de faire toujours plus moi vous me connaissez.
Doooonc déjà je vais sortir un bonus ici dans pas longtemps que j'ai commencé à écrire et qui me fait bien marrer.
Et ensuite, je vais commencer à écrire la grande suite de cette histoire qui sera limite une enquête policière. Non mais vous allez comprendre, vous inquiétez pas. C'est plus pour m'entraîner qu'autre chose, mais c'est toujours cool si vous êtes là pour la lire !
J'espère que cette histoire vous a plu, et dites-moi qui est la grande méchante de ce livre pour vous ? Dinaë ou Delphine ? (j'ai pas fait exprès de leur mettre des prénoms avec des D je vous jure).
À très bientôt !
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