Chapitre 31
Je suis réveillé par un bruit sourd venant plus au sud de moi, j'ouvre les yeux et me rappel ne pas être dans mon lit. Je marche d'un pas lent mais décidé vers le canal pour m'hydrater un peu. La tête penché dans l'eau, je sens quelqu'un m'appuyer sur la tête. Évidement un homme, bien que très entraîné et musclé ne peut faire face à mon poids et à ma puissance. Rien de prétentieux la dedans, c'est juste la vérité.
Je secoue donc ma tête comme un forcené en la sortant de l'eau et prends appuie sur mes pattes arrières près à bondir. Je vois enfin le visage de mon assaillant. Bien que je m'attendais à voir une personne quelconque venu ici juste pour me faire peur, je cru reconnaître au fond de son regard la même haine que celle des SMA. Un regard abyssale tant il était profond.
L'homme devait avoir plus de la trentaine. Il me lança trois petits couteau consécutif qui se plantaire dans ma chaire. Je croyais qu'on ne risquait rien ! Souffrant, à vif, je bondit droit sur son torse. Je ne savais vraiment pas quoi faire, je ne devais pas le tuer, mais comment le faire arrêter, on m'avait pourtant dit qu'il suffisait de les maîtriser pour qu'ils s'en aillent, or celui là n'avait pas du tout l'intention de me laisser vaquer à mes occupations.
Il arrachait avec ses doigts de ma fourrure comme un enfant le ferrais avec de l'herbe, par poignée. Plus il le faisait, plus j'enfonçais mes griffes dans son torse. Sans m'y attendre, il tient le manche d'un des petits couteaux, que je n'avais pas encore retiré de mes plaies et le tourna dans tout les sens.
Oh quelle douleur ! L'entièreté de mon corps était piqué, brûlant d'un feu ardant sous ma peau. Je sentais ma tête tourner. C'est pas bon Liam, trouve une solution, ressaisis toi.
Pour lui faire peur, je poussai un rugissement tout en rapprochant ma gueule de son visage. Ceci eu pour effet de le clouer au sol tant il avait été surpris.
-Tiens bon Liam, on vient t'aider!
Quoi, mais ce ne serait pas la voix du directeur ? Que fait-il ici ?
Lui et trois autre de mes professeurs l'immobilisèrent. Puis, quand ce fut fait, ils m'ont dit de les suivre. Je ne comprenais plus rien, que ce passait-il à la fin ?
...
Arrivé à l'entré du terrain, là où j'étais passé un jour plus tôt, Grégoire me retira les couteaux toujours plantés et se servis de l'un d'entre eux pour déchirer la manche droite du t-shirt recouvrant l'avant bras de l'inconnu.
Il avait un tatouage formant un rond tracé d'un jais d'encre aussi noir que ses intentions avec au centre un symbole qui m'étais inconnu.
- C'est le symbole de la résistance. Affirma à voix haute l'un des professeurs présent comme si il avait lu dans mes pensées.
- J'avais entendu dire qu'il y avait des résistants qui se cachaient, pour eux la guerre bien que finis ne signifie pas pour autant la paix entre nos mondes. Nous avons pourtant fouillé les chasseurs de la tête au pied...
- Peut être, mais celui ci à réussi à se procurer des armes... Nous devons être plus vigilant, ce n'est peut être pas le seul.
J'écoutais leurs conversations sans pour autant y participer. Jusqu'à ce qu'on m'interpelle.
-Liam, voici un onguent pour soigner tes plaies, normalement nous n'aidons pas nos élèvent même en cas de blessures, mais là c'est différents, cela ne faisait pas partis de l'épreuve, sache que nous en tiendrons compte pour ta note, tu t'es montré réactif. Va, retourne à ton épreuve. Surtout, si tu croises de nouveaux un chasseur armé, fais comme aujourd'hui, défends toi, mais ne prends pas de risques, nous arriverons quoi qu'il arrive.
-Bien, merci pour l'onguent.
...
La seconde journée s'acheva ainsi.
J'étais retourné près de mon canal pensant y trouver refuge mais avais aperçu une base de chasseurs passifs de l'autre côté et avais donc jugé plus prudent de me déplacer ailleurs. C'est comme ça que j'ai finis sur une surface plane d'herbe niché entre de nombreux buissons, je lâche l'onguent que je tenais fermement entre mes dents et me change en humain pour me l'appliquer.
Ma combinaison, regroupé en une sorte de pochette lorsque je me suis changé en animal retrouve sa place le long de mon corps et adhère par la même occasion à mes plaies.
...
Cela fait un bon quart d'heure que je tente de remonter mes manches et autres pour appliquer ma pommade mais la douleur est insupportable. Le tissus est fait d'une matière qui épouse parfaitement le corps et qui, dans ce genre de situation cause plus de tord qu'autre chose.
Je finis par abandonner l'idée de simplement remonter mes manches. De plus, j'ai une plaie au niveau des côtes et décide de juste retirer ma combinaison.
Le fait de me retrouver en sous vêtements dans la forêt me rappel notre réconciliation avec Kate, sauf que cette fois, j'ai peur d'être surpris par quelqu'un, ce serait gênant.
Malheureusement, ça n'a pas manqué, je me raidis lorsque j'entendit une voix familière provenir de derrière moi.
-Mais qu'est ce que tu fabriques encore ?
-Marie..? Que faite vous ici ?
C'est plus honteux que tout ce que j'aurais pu imaginer de pire !
- Je suis, si tu ne te rappelle pas, une ancienne chasseuse m'étant reconvertis à la vente dans la vieille ville. Lorsque ton école m'a proposé de venir pour les examens, je dois dire que j'ai rapidement accepté dans l'espoir de voir ma nièce adoré. Si j'avais su que c'était toi que j'allais croiser et dans cette... tenue de surcroît, je ne me serais pas montrée aussi enthousiaste...
Je lui raconta rapidement comment j'en étais arrivé là et elle partie décrétant que je n'étais pas dans l'état de battre une chasseuse d'excellence telle qu'elle. Je sentais au ton de sa voix qu'elle se radoucissait légèrement au fur et a mesure. J'étais peut être sur la bonne voix pour renouer les liens.
Mes soins appliqués, je m'endormis avec pour cette fois une vue moins splendide puisque la cime des arbres sous lesquels je me trouvais masquaient quelque peu la voûte céleste.
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