Mon ennemie, bien qu'un peu essoufflé semblait être en pleine forme. Ce n'était pas mon cas à mon grand dam. J'avais cependant une chose qu'il n'aurait jamais, une rage puissante qui pourrait, j'en suis sûr, me faire triompher. Il fallait que je gagne ce combat pour diverses raisons. De plus, il ne prenait pas ce match assez au sérieux et bien qu'il soit puissant, il n'avait pas assez l'envie de me vaincre.

Ce que je voulais avant tout, c'est me dépasser moi-même. Voir où allaient mes limites.

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Tous les regards étaient rivés vers nous. Je grognai pour tenter de le déstabiliser, ma tentative échoua.

Tel le mal dominant d'une meute, je grognai de plus en plus fort en m'approchant un peu plus de son visage toujours impassible. Sans qu'il ne s'en rende compte, je m'étais encore approché furtivement de lui. Il me suffit de me pencher légèrement sur le côté pour lui mordre la jugulaire. Ce coup fut le dernier, celui qui le mit hors d'état de nuire. Il redevint humain et on l'emmena à l'infirmerie. J'avais gagné plus rapidement que prévu. Tant mieux.

Des cris d'excitation résonnèrent dans la classe. Tous mes camarades m'acclamèrent, tout le monde, sauf un. Je pense que vous savez de qui il s'agit...

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Mon moral est au plus bas, je n'ai presque plus personne sur qui compter. Il me reste Ethan, mais celui-ci était partit avec Kate au café de l'école pour parler de leur stratégie de combat. Il est vrai que ces deux-là faisaient le pair. Ils semblaient en harmonie et j'avoue avoir été un peu jaloux de cette complicité. Ethan ne sait rien de mon histoire avec Kate, je n'ai pas encore eu l'occasion de lui en parler.

Je voulais voir quelqu'un, j'allais devenir fou tout seul à sans cesse ressasser les divers événements de ma courte vie.

J'eu beau me creuser, je n'eus pas la moindre idée de qui allait voir. Tous mes amis étaient morts à l'heure qu'il est ou ne voulaient plus me parler, tout simplement. L'unique personne qui serait disponible pour moi serait Mia.

Je n'en reviens pas, j'allais vraiment le faire...

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Mes doigts frappèrent trois fois la porte. Mia sortit sa tête de l'encadrement de la porte ses cheveux roux en bataille devants les yeux.

-Oh, c'est toi Liam !

Elle se passa rapidement la main dans les cheveux pour se recoiffer. Elle ouvrit un peu plus la porte pour m'indiquer que j'avais toute son attention. On parla debout, devant l'entrée de sa chambre pendant dix bonnes minutes avant qu'on décide d'aller se balader dehors.

Elle qui pensait ne jamais plus me reparler de cette façon semblai vraiment heureuse. Je découvris un autre aspect de sa personnalité qui n'était pas déplaisant. Je pense qu'elle porte un masque au quotidien pour que les personnes autour d'elle la voient forte et indépendante. Il y a peu de personne qui ont vu ça vraie personnalité. Ça n'en reste pas moins une affreuse personne, mais je suis convaincu qu'elle pourrait changer et devenir quelqu'un de réellement bien.

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Elle me proposa d'aller nous asseoir sous un arbre afin de profiter du beau temps et de la petite brise de vent qui n'était pas de trop.

N'ayant rien à faire de mieux, j'acceptai sans broncher.

Évidemment, parmi tous les arbres présents dans ce parc, il a fallu qu'elle choisisse le seul qui avait de l'importance pour moi. Je me souviens parfaitement de la soirée qu'on avait passée ici, Kate et moi. Notre relation avait commencé ici, parce que Louis n'avait pas pu venir et qu'il avait de ce fait annuler notre soirée film.

J'ai feint un mal de crâne et pars sans demander mon reste. Je m'en voulais un peu de planter Mia comme je l'ai fait, mais je n'aurais vraiment pas profité du moment si j'étais restais.

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J'aurais dû y penser plus tôt ! Ce qu'il me faut pour lâcher prise, c'est une séance de sport intensif ! Je me dirige d'un pas rapide vers la salle des machines. Mon regard devis vers le café au moment ou je passe devant. Elle est là évidemment, souriant et rigolant à gorge déployée.



-Ce n'est vraiment pas le moment de flancher, Liam. Me dis-je à moi-même afin de rester concentré.

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Cela fait plus d'une demi-heure que j'ai commencé mon entraînement. Mes mains sont moites et je peine à me tenir sur la barre de traction. Mes muscles sont tétanisés, mais il est hors de question de lâcher. Je n'en peux plus. La douleur est insupportable. À chaque fois que mon buste redescend, j'ai l'impression très nette que je lâche. Chaque remonté n'en est que plus dur. Je continu comme cela jusqu'à l'épuisement. Je ne sens plus mes bras pourtant, ils ne m'ont jamais paru aussi lourds à porter. Rien que le fait de plier et de déplier mes doigts me procure des picotements désagréables le long de mes phalanges. J'espère que la douleur ne restera pas trop longtemps, j'ai des matchs à finir moi.

Pour ne rien arrêter, je passe aux exercices pour les jambes. Oui, quand il n'y en a plus, il y a en a encore !

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Quand ma session de sport est finie, j'ai l'esprit vide et libre ! Cependant, j'ai gagné une odeur de sueur entêtante et un t-shirt trempé. Deux auréoles sont tracées sous mes aisselles et un lac semble être apparu au niveau de mon dos. Prendre une douche ne sera pas de refus.