Encore une soirée comme une autre, une soirée que je passe à boire, à fumer plus qu'un camionneur, à me couper, et évidemment à me droguer. C'est un cercle vicieux, une fois qu'on commence on ne peut plus s'arrêter. L'alcool commence à avoir des effets sur mon cerveau, car je repense à mon enfance quand tout allait bien, insouciante et surtout heureuse.

Je suis complètement shootée, je ne sais même plus mon nom, mais la chose que je sais c'est que je suis seule. C'est sur ces pensées noires, que mes yeux se ferment.

{ Le lendemain }

Je me réveille avec la déception d'être encore en vie, je regarde mon visage dans un miroir et admire les dégâts de la drogue et de l'alcool. Mes yeux sont rouges et bouffis, ma tête ressemble à celle d'un zombie, alors je fais la seule chose que je peux faire pour arranger ça ; je me maquille.

– Pourquoi tu as l'air triste ?

– Je vais bien, t'inquiètes pas pour moi je suis assez grande pour m'occuper de moi.
– D'accord.

Je sais très bien qu'il ne me croit pas, mais il n'insiste pas.

– Pourquoi les gens t'insultes de gouine ?

– Peut-être parce que j'en suis une ? Je suis lesbienne, ça paraît logique, sinon il m'insulterais pas de la sorte.

– Je vois.

– Déçu ?

– Hein ?

– Tu voulais sortir avec moi c'est ça ?

– Désolé chérie, mais je préfère les hommes.

– Tu mens.

– Quel est l'intérêt ? Je suis en couple, si tu veux des preuves pas de problème.

– Je ne sais pas. Vas-y finis ton mensonge.

– Tu le connais, il est dans ta classe, tu pourras lui demander si tu veux. Il s'appelle Bang YongGuk nous sortons ensemble depuis 2 ans.

– Je ne sais pas qui c'est. Je ne connais personne ici à part toi, je suis comme un fantôme. Sauf, que moi tout le monde me connaît malheureusement.

– Je te le présenterait dans ce cas !

– Du calme Roméo, j'ai pas envie de faire la connaissance de ton gars, et encore moins lui parler.

– Mais pourquoi ? Tu me parles bien à moi pourquoi pas à lui ?

– Toi c'est différent, t'es un vrai pot de colle ! Ouvre grand tes oreilles, je n'aime pas les gens.

– Mais...

– Tais-toi ! Laisse-moi !
Non, ne me laisse pas, reste et prouve-moi que tu tiens à moi.

– Très bien, je te laisse alors !