I
Ce soir, les étoiles brillent elles sont sublimes.
C'est un joli soir pour mourir.
- Elles sont belles n'est-ce pas ?
Je ne connais pas cette voix, d'où provient-elle ?
- Oui, très.
Je sens une présence s'allonger prés de moi.
- C'est en regardant le ciel qu'on se sent important, car on sait que ceux qui sont là -haut veillent sur nous.
Qui est t-il ? Que fait-il ici ? Est-il nouveau ? Tant de questions mais pas une seule réponse.
- Je ne comprends pas, qui es-tu ?
- Je suis Junhong, mais je préfère Zelo.
- Tu es nouveau ?
- Oui.
Nous restons là encore cinq minutes, et il repart. Je fais de même.
{ Le lendemain }
Je me réveille encore une fois avec la peur d'aller en cours, peur d'eux, peur du mal qu'ils peuvent me faire.
Je regarde l'état de mes bras, si ça continue comme ça on ne verra plus un bout de ma chair.
Je prend les premiers vêtements que je trouve dans ma pendrie et pars au lycée sans envie.
Je m'installe sur un banc à l'écart des autres, je ne veux pas être remarquée.
â Salut toi !
Je ne réponds pas, et me contente de baisser la tête. Il s'assoit sur le banc à mes côtés et me demande.
â Ãa va ?
â Je vais bien.
 Je ne vais pas bien. Aide moi s'il te plaît.
â Pourquoi tu es habillée comme en hiver ? Nous sommes en été !
â J'ai juste froid.
 Je ne peux pas enlever mon pull, tu verrais mes cicatrices.
â Tu es sûre que ça va ?
â Tout vas bien.
  Je veux juste mourir.
â Oh, d'accord.
{ La sonnerie retentit }
Je me lève et me précipite vers ma salle de cour, en passant dans le couloir j'entends des chuchotements et des ricanements à mon passage, je baisse encore plus la tête et retiens du mieux que je peux mes larmes.
Je rejoins ma place tout au fond de la classe. Je sors mon petit carnet et continue mon poème, c'est la seule chose que je peux faire pour libérer ma tristesse.
â Bonjour à vous, aujourd'hui on va continuer la leçon sur les probabilités !
Je range mon carnet, et sors mes affaires de maths. Le professeur fait son cour, mais je ne l'écoute pas, je suis distraite je regarde par la fenêtre et regarde les arbres, leurs feuilles vertes, les petits oiseaux qui rejoignent leurs nids. La nature est magnifique.
â JiEun, si tu veux aller dehors pas de problème je peux m'arranger !
â Excusez-moi monsieur...
Les rires fusent une nouvelle fois.
Et mon cÅur pleure une nouvelle fois.
Mon cÅur souffre.
Mais c'est mon corp qui prend tous les coups.
 Â
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