Je me demande pourquoi il fait encore sombre la dessous. Ça ne peut pas être pire qu'ici de toute façons, non ?

Je quitte un endroit sombre sans issue autre que cette trappe pour rejoindre un autre endroit sombre mais qui cette fois m'est méconnu.

J'harnache correctement mon sac sur mon dos puis m'assois sur le sol, les pieds dans le vide que laisse la trappe. Je passe mon bassin tout en m'appuyant sur mes bras.

Ça demande beaucoup de force que de se soulever par la force de ces bras. Surtout quand on est aussi musclé que moi, c'est à dire, pas du tout.

Je ne me tiens plus que par le bout des mains et passe donc tous mon corps à travers cette trappe. Mes pieds ne touchent pas le sol, mais grâce a l'allumette de tout à l'heure, je me suis aperçue que je ne risquais pas de mourir écrasé sur un sol trop bas.

Je me lâche. Durant quelques instants, j'ai l'impression de voler... Mais la dureté du sol me rappelle la triste réalité...

Je viens de m'écraser sur tout mon flan sur ce qui me semble être du béton. Ma tête c'est cogné au sol, et une douleur lancinante m'assaille la cheville. Quelle douleur !

Je reste là quelques instants pour ne pas brusquer mon corps andolori.

À tâtons, je me relève et pose délicatement ma jambe sur le sol. J'ai mal certes, mais ça reste supportable.

Quand je me suis enfin remise de mes émotions, je me décide de "visiter" cette pénombre. Je suis dans une grande pièce. Comme la première fois, je frôle les murs à la recherche d'une porte de sortie.

Ma main trouve le contour de celle-ci. Je veux d'abord voir le contenu entier de la pièce avant de l'ouvrir de peur d'être déçue... Je continue de traîner mes pieds ainsi que ma cheville toujours un peu souffrante et trouve de nouveau le renfoncement d'une porte.

À la fin de ma petite expédition, j'ai compté 5 portes, 5 ouverture qui je l'espère mène vers mon salut.

Il ne me reste plus qu'à le découvrir...