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Chapitre 2 : Cameram


Les traces menaient vers un endroit beaucoup plus confiné. Je m'arrêtai de courir au bout d'environ 5 min. En effet, il y avait beaucoup plus d'arbres que là où je m'étais réveillée et il fallait que je fasse attention à pouvoir retrouver mon chemin. Les arbres étaient bien plus tassés et présents. Le feuillage lui était beaucoup plus bas. Il devait se situer aux environs des 3 mètres de hauteur. La brume s'était installée partout dans la forêt. Je ne pouvais pas voir à plus de deux mètres de loin. Elle était bien trop épaisse.

Je devais donc avancer adagio. A force de m'aventurer plus profondément encore dans la forêt, les arbres devenaient de plus en plus effrayants de par leurs allures et leurs bruits qu'ils pouvaient réaliser. Quand je marchais j'avais l'impression d'apercevoir des silhouettes. Cette forêt me créait vraiment de plus en plus de frisson au fur et à mesure que j'avançais. On aurait pu se croire en Enfer vu le paysage sinistre et lugubre présent.

Il faisait tellement sombre que je ne savais pas si c'était le jour ou la nuit. Je pouvais entendre quelquefois des craquements de branche ou du mouvement dans les buissons mais je n'avais vu encore aucun animal ni aucune autre sorte de chose. Au bout d'environ 15 min de marche je m'arrêtai pour me reposer. Je décidai de m'asseoir et vis quelque chose qui ne faisait pas partie du paysage de la forêt. Je m'approchai à quelques pas pour essayer de voir mais cela ne servait à rien, je n'arrivais pas à déterminer la chose. Je m'avançai donc jusque devant et hurlai de frayeur.

Il y avait une sorte d'animal. J'avais bien dit une sorte. Je ne savais pas si je devenais folle ou si tout était bien réel. Je n'arrivai pas à décrire ce que c'était. Un animal mythologique ? Une imagination ou bien une réalité ? 

Je pencherai plutôt vers la réalité. Je ne respirai plus par peur qu'il puisse m'entendre, je ne bougeai plus non plus. Cette chose était énorme et me tournait le dos. Ça ressemblait à un oiseau. Enfin, un oiseau beaucoup plus grand qu'un aigle encore. Il était tout aussi grand qu'un homme de taille adulte voir même plus étant donné que je ne savais plus trop à quoi correspondait vraiment une taille d'adulte. 

Son plumage était d'un noir si intense que l'on aurait pu s'y perdre rien qu'en le regardant. Au bout d'un certain temps à l'observer il se mit à bouger.

Il avait le bas du corps semblant à celui d'un lion. Celui-ci était tout aussi noir que ses plumes. Il avait des pattes arrière ainsi qu'une queue. Il commença à se tourner vers moi et je pus voir le haut de son corps qui était semblable à celui d'un oiseau. Cette partie contrairement au reste de son corps était de couleur blanche. Je ne savais pas ce qu'il faisait à attendre de dos et à bouger très lentement comme il le faisait. Je n'arrivai pas à apercevoir sa gueule. Il n'avait sûrement pas vu que j'étais là à l'observer.

Je voulus me déplacer vers la gauche pour mieux le voir mais sans en avoir fait exprès je perdis l'équilibre et tombai au sol. La bête se retourna en un rien de temps vers moi. Sa gueule était celle d'un aigle royal mais son bec était gris. Le plumage de sa gueule était aussi blanc que le haut de son corps. Il avait les yeux de couleur or. Ils m'ont transpercé le regard quand il m'a fixé. Il ne bougeait plus. Et il continuait à me regarder droit dans les yeux. Je ne savais pas ce qu'il me voulait mais il devait sûrement avoir très envie de grignoter n'importe quelle chose sur son chemin. 

Plus il continuait à me regarder dans les yeux plus je me sentais en train de paralyser. Je ne pouvais plus bouger et je n'arrivai pas non plus à détourner mon regard de ses yeux. Il commença à s'approcher de moi jusqu'à ce que je commence à entre-fermer les yeux et à entendre des sortes de voix dans ma tête, à ce moment il se détourna rapidement.

L'animal se mit à déployer ses ailes, elles étaient très grandes. Elles prirent tout l'espace. Je réussissais à me lever pour ne pas me prendre de coup d'aile mais l'animal se mit à s'envoler et je retombai par terre à cause du vent procuré par ses battements. Une plume tomba de son corps. Je la pris, elle était noire et elle devait mesurer environ 80 cm de long. Je me relevai doucement et décidai d'avancer pour m'éloigner le plus possible de cet endroit.

Il faisait de plus en plus noir mais la brume disparaissait petit à petit ce qui me permettait de toujours voir autour de moi. Je décidai de me dépêcher car je voulais avoir de l'espace autour de moi afin de respirer et de pouvoir réfléchir. Les arbres étaient toujours de moins en moins espacé. J'avais énormément faim et soif mais je ne trouvai rien autour de moi.

La nuit, elle, devait sûrement tomber car je croyais apercevoir des sortes de chauves-souris enfin, je croyais. Je m'asseyais donc entre deux arbres et mis mes deux couteaux à côté de moi au cas où il y aurait un problème. Je n'arrivai pas à dormir car mon cerveau était occupé à autre chose. Il se posait des questions. Mon esprit lui, essayait de dormir tranquillement. Mon cerveau se demandait comment j'avais atterri là, il se demandait aussi ce qu'était cet animal, pourquoi était-il comme ça, qu'elles étaient ces voix et encore beaucoup d'autres choses. 

Je réussis à m'endormir. Je ne savais pas comment ni pourquoi mais je m'étais endormie d'un seul coup, en un éclair de temps. Je trouvais cela plutôt étrange, une demi-seconde avant je me demandai qui était le garçon.

Je me réveillai en sursaut, étonnée de m'être endormie. Sans savoir pourquoi je n'étais pas au même endroit que là où je m'étais assise. Je ne savais pas où je me trouvais. J'étais au beau milieu d'arbres, j'en étais encerclée. Je pouvais à peine bouger. Je n'avais plus mes couteaux. Il fallait sortir d'ici. Je rentrai donc le ventre et essayai de passer entre les arbres tout en cherchant à chaque fois un nouvel endroit où ils étaient moins rapprochés les uns que les autres. J'arrivai à avancer assez efficacement jusqu'à un certain moment où je me retrouvai coincée entre deux arbres. Je n'arrivai presque plus à respirer et j'avais l'impression qu'ils se resserraient sur moi. Je commençais à me débattre mais c'était encore pire. Je fermai donc les yeux et essayai de me détendre le plus possible. Je décidai de respirer très lentement, de prendre chaque brin d'air comme un cadeau de cette forêt. Je me sentais partir autre part, je devais sûrement perdre connaissance. 

Sans m'en rendre compte je tombai à terre et je pus reprendre ma respiration normalement. Les deux arbres n'étaient plus collés l'un à l'autre. Je me laissai le temps de reprendre ma respiration et de me lever. En me relevant je ressentais une énorme douleur à une côte. Je regardai et vis que j'avais un hématome. Je me l'étais sûrement fêlée. Il fallait repartir.

Les arbres étaient toujours aussi nombreux qu'auparavant. Ma veste ne faisait que se prendre dans des petites branches d'arbres, je la fermai donc. Je réussissais à avancer mais je ne parvenais pas à voir la sortie de ce labyrinthe. J'arrivai à un endroit semé de ronces. Je tentai de les éviter mais en vain. Je pus à un moment à en sortir et arrivai enfin vers un endroit beaucoup moins confiné.

Une odeur répulsive me prit le nez. Je n'arrivai pas à déterminer ce que c'était mais ce n'était sûrement pas de la nourriture ou alors de la nourriture périmée depuis très longtemps. L'odeur était de plus en plus forte. Il y avait un trou dans lequel je décidai de m'aventurer. Il menait sous le sol. Il y avait une lampe qui était allumée, je trouvai cela assez étrange. Je la saisissais pour voir où j'allais. Le plafond était de terre. Je me laissai guider par cette odeur répulsive pour arriver à l'endroit et vis enfin d'où elle provenait.

C'était un corps en pleine décomposition. C'était horrible à voir. La personne devait être une femme car elle avait de longs cheveux. Il y avait des mouches partout au-dessus et dessous. Elles ne ressemblaient pas à celles que l'on aurait pu voir en dehors d'ici. Elles n'étaient pas bleu-vert et de taille moyenne, non. Elles étaient énormes et toutes noires. Elles faisaient tellement de bruit que leurs bourdonnements résonnaient partout dans mon corps et m'en firent trembler chacun de mes membres. La chair du corps commençait à se décomposer et à tomber par terre. Les mouches commençaient à se déposer sur moi, ce qui eut le don de m'écœurer. En effet, elles venaient toutes de ce cadavre. Je m'accroupissais à côté du cadavre car quelque chose qui bougeait retenais mon attention. Cette chose était à l'intérieur du cadavre de la femme. Je déchirai un peu le bout de tissu qui faisait sûrement office de tee-shirt avant que lui-même se décompose en se mêlant aux organes. Je vomissais en regardant ce qu'il y avait en dessous. Des vers mangeaient l'intérieur du corps. Ils se tortillaient partout. Ils entraient et sortaient des organes à nu de la femme. Eux aussi était énorme et tellement nombreux. Il y en avait par milliers ou même par millions.

La femme devait être ici depuis environ un mois. Cette idée sortit d'un seul coup de ma tête. La chose plantée en elle devait être un couteau ou un truc dans ce genre vu la forme. Il était planté dans son cou en plein dans sa carotide. Elle avait certainement dû agoniser durant quelques minutes. Ça a dû être horrible pour elle. Je ne savais pas qui elle était mais elle n'a probablement pas pu se défendre face à son agresseur qui devait être très fort et très intelligent pour viser aussi bien. Réussir à trouver la carotide et lui planter exactement au bon endroit était exceptionnel. J'espère que cette fille n'avait pas de famille ou même d'enfants. C'était vraiment horrible ce qui se passait dans cette forêt et encore je n'avais inéluctablement pas tout vu. Loin de là. 

Je pris mon courage à deux mains et tirai sur l'objet en question. Bien sûr c'était un poignard. Son anse était de couleur or. La lame était assez longue et fine. Le sang présent dessus était asséché. Je le pris et l'essuyai sur mon jean. Je découvris alors une inscription sur la lame.

« Ella Still »



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