J'éclate en sanglots.

Osamu me prend dans ses bras. Il me caresse le dos pour me rassurer. Il me chuchote des mots rassurants. J'aperçois à peine les autres qui sont dans l'entrée et nous regarde tristement. Je sers le dos d'Osamu le plus fort possible. Je lâchais tout ce que j'avais gardé au fond de moi depuis trop longtemps.

Ça me fait du bien. La boule que j'avais dans la gorge disparaît. Je réfugie ma tête dans son torse et je pleure.

On est restés comme ça pendant environ une heure. Je me suis endormie contre lui, il m'a emmené dans la chambre. Les autres n'ont pas compris ce qui se passait mais ont jugé ne pas intervenir et je les remercie pour ça. On est restés tout le reste de la journée dans la chambre à dormir l'un contre l'autre. Le soir, on est pas descendu manger. Iwaizumi est venue toqué, il avait un plateau avec un repas. Osamu l'a remercié puis a fermé la porte. J'ai picoré. Puis on a dormi.

Cette journée est passée.

Le lendemain, on descend tard, tout le monde était en bas, j'ai les yeux rougis et je me tiens comme un enfant en accrochant le bras d'Osamu. Il me laisse faire.

Osamu : Salut tout le monde.

Le groupe : Salut.

Ils semblent avoir peur de poser des questions. L'aborder comme si j'étais une petite bête qui s'enfuit lorsque que l'on s'approche d'elle.

Suna : Hier j'ai discuté avec Osamu. Et je me suis lâché, je suis désolé de vous avoir dérangé.
Je voulais pas vous inquiéter.

Kita : Ne t'excuse pas, c'est pas grave.
Tu nous en parles si tu le souhaites.

Suna : Je veux bien vous en parler si vous voulez, ça m'a fait du bien d'en parler à Samu. Puis vous avez le droit de savoir.

Aran : Ne te force pas.

Moi : Je ne me force pas.

Je lui fais un petit sourire timide puis on se dirige tous vers le salon. On s'assoit sur les canapés, Osamu est a coté de moi et me fait des petits gestes dans le dos avec un sourire réconfortant. Je le regarde, je ne remercierai jamais assez de s'être comporté aussi bien avec moi.
Je me tourne vers les autres. Je leur dis tout ce que j'ai dis hier à samu.

À la fin j'ai une petite larme qui tombe sur ma joue. Je relève la tête et voie les autres en pleurs.

Oikawa, Aran et Atsumu sont devenus littéralement de vraies fontaines. Iwaizumi a des petites larmes qui coulent doucement le long de ses joues et récupère Oikawa qui vient de se jeter dans ses bras. Sakusa fait des petits bisous à Atsumu avec les yeux légèrement mouillés, Kita à une petite larme qu'il essuie très vite d'un revers de main. Osamu lui, essuie la petite larme qui avait glissé sur ma joue et vient me prendre dans ses bras. Je ne pleure pas, j'apprécie juste ce contacte avec lui. 

Après un moment je relève la tête puis il viennent tous me faire un câlin.

C'est agréable, c'est comme si je faisais un câlin à grand mère et Yuki. Je pleure cette fois.

Ils finissent par s'écarter.

Suna : Merci. Dis-je

Kita : Merci à toi de nous avoir raconter tout ça. Cela devait pas être facile.

Suna : Effectivement mais en parler m'a fait du bien.

Sakusa : Je suis content que tu nous en ai parlé, je te voyais triste souvent et maintenant que je sais la cause je te comprends mieux. J'espère que tu arriveras à faire ton deuil .

Suna : Je l'espère aussi.

Osamu : Bon, aller pour te changer les idées est ce que ça te dirais de faire à manger avec moi ?

Suna : Avec plaisir mon cher monsieur.

Osamu : Vous m'envoyez ravi.

On se sourit puis partons vers la cuisine.

Le repas c'est bien passé et cette aprèm Kita et Aran s'occupe du potager. Iwaizumi et Oikawa s'entraînent au corps à corps et Atsumu et Sakusa se sont barrés je ne sais où et je préfère ne pas savoir. Moi j'écoute de la musique en somnolant confortablement contre l'autre Miya qui lit un de ses bouquins de cuisine. Le temps est frais mais les rayons du soleil viennent nous réchauffer. La petite brise fait voler les pétales de fleurs offrant un magnifique ballet endiablé.

Je suis bien contre lui, il m'apaise, un peu comme quand j'avais Yuki contre moi, mais c'est encore différent, contre lui, j'ai une sorte de boule chaude qui vient se creuser au fond de mes reins. C'est agréable.

Puis j'aime passer du temps avec lui, j'aime la complicité que l'on a, j'aime nos virées nocturnes quand l'un de nous arrive pas à dormir, j'aime quand on taquine son jumeau, j'aime ses yeux gris si profonds, j'aime son épaule aussi douce qu'un coussin, j'aime ses cheveux soyeux, où j'ai tout le temps envie d'y passer mes mains, j'aime son sourire angélique dès que je parle de nourriture, j'aime son rire, je crois que j'aime tout chez lui.

Est ce que...

Pas impossible.

Je ne peux pas.

Ou peu être que...

Enfait, j'en suis sûr.

Je suis amoureux de lui...

Je ne veux pas faire l'ado qui se pose les même questions débile du style:

Oh est ce qu'il m'aime ? Je ne peux pas briser notre amitié pour des sentiments amoureux. Est ce qu'il veut de moi ?
On est deux garçons ? Ça se trouve il aime les filles ? Je vais le dégoûter ? Voudra-t-il de moi ?

Je ne suis pas comme ça mais pour le moment je préfère voir comment la situation va évoluer et si l'occasion se présente je me déclarerai mais pour l'instant je ne veux pas le mettre mal à l'aise.

Je verrais où le chemin me mènera.

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Bonsoir

En retard naaaaaaaan

Donnez moi votre avis les loulous

Emma 🌚(noya pour les intimes)🌝