Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

chapitre 19

J'émerge de ma sieste contre l'arbre, qui commence doucement mais sûrement à faire de petites fleures en vue du printemps qui pointe légèrement le bout de son nez.

Bien des choses se sont passées pendant ces trois mois.

On a fêté Noël. Osamu et moi avons cuisiné. C'était en quelques sorte notre cadeau. Puis les autres ont offert différents cadeaux.
Kita a reçu des romans, Aran des vêtements militaire car il trouvait ça stylé, Atsumu des lunettes de soleil ainsi qu'une dent de requin à mettre autour du cou, Iwaizumi des nouveaux couteaux, Oikawa un miroir car il se plaignait de ne pas pouvoir "s'admirer",et Sakusa a eu des gants pour faire le ménage ainsi que des nouveau drap car il y avait du sang de sur les anciens. J'ai offert à Osamu des bouquins de cuisine que j'avais trouvé en faisant un ravitaillement. Et lui m'a offert un walk man avec des cassettes. Je ne le remercierai jamais assez pour ce cadeau. Car avant la pandémie, j'écoutais énormément de musique et ne plus avoir ça je dois dire que c'est l'une des choses qui m'a le plus manqué.

Notre petit potager se porte bien, on a planté certaines graines et nous avons maintenant des concombres, courgettes, poireaux, carottes, ainsi que des plants de tomates dont les petits boules sucrées, rougissent timidement au Soleil.

Notre abris à tenue le coup tout l'hiver même si je pense que nous devrions le consolider pour qu'il tienne mieux.

Dans la maison tout se passe bien, j'ai échangé de chambres avec Atsumu pour que lui puisse dormir avec son cher Omi et je suis donc avec Osamu. Cela ne me dérange en rien. On s'entend à merveille, on cuisine souvent ensemble. Lui est plus sur le salé car selon lui quand on fait des plats salé on est plus libre, pas au gramme près. Cela laisse plus de place à l'imagination, moi je préfère le sucré car justement c'est précis, pas de place au doute.
On forme une bonne équipe. Nos amis en sont bien contents d'ailleurs.

Sakusa et Atsumu nous ont fait leur annonce de mise en couple un soir de repas et à vrai dire personne n'était étonné. Ils sont très mignons tout les deux. Puis ils sont relativement discrets si on oublie les "Omi" à tout bout de champ d'Atsumu. On encore le fait qu'il le colle tel un koala. Sakusa râle un peu, pour la forme, car à chaque fois un petit sourire se dessine sur ses lèvres et son regard amoureux pour son compagnon prouve qu'au contraire, il adore ça.

Mais aujourd'hui à vrai dire je n'ai pas le cœur à la mignonnerie. Aujourd'hui, le 7 mars, c'est son anniversaire. Elle aurait eu 13 ans normalement, elle aurait tellement été contente. Elle me manque, je ne veux qu'une chose, que cette journée se finisse au plus vite.

Pour passer le temps je dors, j'écoute de la musique. Les autres vaquent à leurs occupations. Je ne veux pas les déranger à vrai dire je ne leur ai que très peu parlé de mon passé et je me sens prêt mais je préfère attendre un peu. Je leur fait confiance là n'est pas le problème, c'est juste je ne sais pas si je sera apte à en parler j'ai peur de craquer devant eux et qu'il me trouve fuyard.

Osamu : Tout va bien? On ne t'a pas vu de la journée. Il y a un problème ?

Il s'assoit à côté de moi et vient poser sa tête sur mon épaule. C'est un genre de petit geste que l'on s'est approprié sans se concerter.

Suna : Non rien de grave, juste un jour que je préfèrerai passer au plus vite.

Osamu : Tu veux m'en parler ?

Suna : Je... Non.

Il me regarde, déçut, sûrement dû au fait que je ne lui dise pas. Il doit penser que je ne lui fait pas confiance.

Osamu : D'accord... Je ne te dérange pas plus, salut.

Il se lève et se dirige vers la maison.
Je l'attrape par la manche.
Il se tourne légèrement pour me regarder avec incompréhension.

Suna : Reste. S'il te plaît.

Il se laisse tomber à côté de moi. Il me fixe, il attend que je parle.
Je me racle la gorge et commence mon monologue.

Suna : Je suis né dans une famille relativement riche, mes parents étaient les patrons d'une grand marque de Yaourts. Mais ils partaient souvent en voyage aux quatres coins du monde, c'est pour cette raison que je les détestais, il n'ont jamais fait attention à moi, ils ne sont jamais venu me chercher à l'école, n'ont jamais été présents pour mon anniversaire, n'ont jamais fait de sorties avec moi, ou juste partagés des moments avec moi. Les rares fois où il rentraient ils me critiquaient par rapport à mes notes ou le fait que je leur parlais mal. Ou encore que j'étais maigre et hideux. Quand j'ai eu dix ans ma mère a débarqué à la Maison avec un petit bébé. Elle venait d'accoucher. Il y avait une semaine dans un autre pays je ne sais où, elle avait rammené ce petit bébé. Ma nourrice qui vivait dans la maison avec moi l'a recueillie. Ma mère est repartie la semaine d'après.
Ce petit bébé ne faisait que de pleurer, une vraie fontaine, ma nourrice ne savait plus quoi faire. Un soir alors qu'il devait être vingt trois heures, il pleurait encore et je n'en pouvais plus. Je me suis dirigé vers sa chambre, il était seul, ma nourrice devait sûrement être partie lui faire un biberon. Je me suis approché de son berceau. Je l'ai pris dans mes bras, je lui ai chuchoté des phrases rassurantes. Il s'est calmé et à fini par s'endormir dans mes bras.
Je lui ai promis de toujours la protéger.

Ma chère petite sœur Yuki.

(Un maigre sourire triste naît sur mon visage, et une larme roule le long de ma joue, Osamu prend ma main et fait de petites spirales pour me soutenir ainsi que me rassurer)

Elle était adorable, souriante, amusante, joyeuse, tête en l'air mais tout le monde l'aimait. Dans la maison c'était le petit être de lumière.

J'essayais d'être le meilleur grand frère pour combler le manque de nos parents ainsi que lui donner tout ce que je n'ai pas eu pendant mon enfance. Je jonglais entre mes cours, la chercher à l'école, faire mes leçons ainsi que jouer avec elle et profiter de mes amis également. Mais elle passait toujours en première. Il lui arrivait un problème, je lâchais tout pour la retrouver.
C'était ma petite sœur et elle comptait plus que tout c'était ma seul famille à mes yeux.

Un jour ma nourrice est venu me voir. J'avais dix sept ans, elle m'a dit que mes parents étaient morts en avion. Leur agence avait fait faillite et était endettée jusqu'au cou. Elle m'a dit qu'elle devait trouver un autre travail et que moi et Yuki devions aller vivre chez ma grand mère maternelle.
Je l'avais jamais vue, je n'avais jamais essayé de la contacter et elle non plus.

Et nous avons quitté notre demeure pour partir vivre dans une petite maisonnette de campagne.

Notre grand mère était adorable, elle n'avait jamais prit de nouvelles car elle n'était tout simplement pas au courant de notre existence à moi et ma sœur, elle nous avait dit que elle et ma mère s'étaient disputées et que depuis 20 ans elle n'avait eu aucune nouvelle. Elle était très heureuse de nous rencontrer.
Ma sœur l'a tout de suite adoptée, elle était très naïve et faisait confiance aux gens avant même qu'il puisse dire leur prénom. Personnellement au début j'observais comment elle était puis j'ai vite compris que cette petite dame était absolument charmante.

Nous avons vécu un an avec elle dans la joie et la bonne humeur.

Elle est morte d'une leucémie au cerveau.

Personne ne l'avait détecté, les médecins ne pouvaient rien faire. Quand on l'a apprit. Ma sœur l'a très mal vécu et pendant des nuits entière elle pleurait. Elle avait huit ans en même temps, elle était trop petite pour comprendre. Dans ces moment là elle venait dormir avec moi. Je pense que je devais avoir un effet calmant car à chaque fois elle dormait paisiblement et ça depuis qu'elle était toute petite.
Moi je lui faisais un câlin pour la réconforter, elle avait le même effet sur moi.

Nous avons hérité de la maison de notre grand mère, j'étais majeur donc je suis devenu le tuteur légal de Yuki. Je ne pouvais pas faire d'études très loin car je devais m'occuper d'elle et je n'avais pas l'argent pour déménager. J'ai donc fais des petits boulots pour subvenir à nos besoins.

Un soir je suis rentrée, elle était devant la télé et il nous parlaient d'un virus et d'émeutes, j'étais inquiet, le collège nous avait appelé en disant que les cours était annulés. Elle était terrifiée.
J'ai éteint la télé et je l'ai prise dans mes bras. Elle s'est calmée puis s'est endormie.
Le lendemain j'ai décidé que nous devions faire des provisions car ils parlaient d'un confinement.

C'était l'horreur tout le monde se marchait dessus, des gens courraient, hurlaient, pleuraient. Dans le super marché c'était le bordel tout le monde prenaient des aliments, besoins essentiels pour vivres, l'humanité se déchirait, personne s'aidait, chacun pour sa pomme.
J'ai réussi à faire un cadi relativement rempli et je suis partis vite fait. J'avais laisser ma sœur à la maison.

Sur la route des voitures cramaient. Certains couraient pour échapper aux monstres. J'étais terrifié mais j'ai réussis à m'en sortir. Je suis arrivé à la maison et j'ai couru dans les bras de ma sœur. On à déchargé la voiture puis avons barricadé la maison. On a réussi à vivre pendant un mois comme ça. Étant en pleine campagne très peu de monde passait par là et les rares fringaleux qui passaient ne nous voyaient pas et contournaient la maison. Mais nous avons fini à court de nourriture. On a décidé de quitter cette maison pour partir vers les fameux camps militaires dont il parlait à la radio. On a roulé pendant 1 semaine. Puis nous l'avons trouvé. Il était grand, il y avait pas mal de monde. Une centaine à peu près. Ils nous ont accueillis. Yuki s'est fait de nouveaux amis et moi également. Tout allait pour le mieux. Mais toutes bonnes choses ont une fin. Un soir les gardes était bourrés et ont laissé les portes du camps ouvertes. On faisait un grosse fête pour l'accouchement d'une des femmes du camp. On avait pas entendu leur arrivée avec la musique. Ce fut quand des cris ont atteint mes oreilles que j'ai compris. Un groupe d'une quarantaine de fringaleux s'avançait vers nous.

Tout le monde courait. Je cherchais ma sœur des yeux, elle se faisait attaqué par l'un d'entre eux. J'ai pris une barre qui se trouvait au sol et j'ai tué ce fringaleux. On nous avait appris à combattre et savoir tiré au camp.
Je l'ai tirée vers moi et on s'est mis à courir le plus vite possible. Je tuais tous ce qui se trouvait sur mon passage, ma sœur essayait de me suivre mais elle avait des plus petites jambes que moi. Je sprintais devant moi, je n'avais pas vu qu'il y en avait un sur le côté.

Il a attrapé ma sœur, elle criait, ceux qui étaient autour de nous se sont rapprochés.
Le mort vivant lui a mangé une partie de son avant bras. Elle hurlait, je pouvais rien faire, j'étais paralysé. Elle était terrifiée, les autres autour son venus se joindre à l'autre.

J'ai rien fait.

Ses derniers mots sont qu'elle voulais que je vive pour elle et que je parte vite. Elle m'a dit je t'aime puis a perdu tout éclat dans son regard. Elle ne se débattait plus.

Elle était morte.


La voir comme ça m'a reconnecté et je lui ai dis adieu je pleurais, je courait le plus vite possible.
Je voyais flou mes yeux me piquaient mais je ne m'arrêtais pas pour autant. J'ai finis par sortir du camp et j'ai déboulé dans une forêt. Je me suis lourdement laissé tomber au sol. Je pleurais toujours. Je me suis endormie dans cette forêt. Et c'est la dernière fois que j'ai vue ma sœur.

Aujourd'hui elle aurait dû avoir treize ans.

_________________________________________

Bonsoir. 

Je sais pas quoi dire juste ce chap je le trouve magnifiquement triste. Je l'ai écrit d'une traite. Et j'en suis assez contente.

votre avis ?

Je voulais aussi vous remercier infiniment car on a atteint les 500 vues. Genre krkrkrkrrr ma petite histoire elle a autant de Vu genre je pensais pas du tout. ça me fait vraiment trop plaisir.

Good night 😴

Emma 🌚(noya pour les intimes)🌝

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro