Je me réveille en entendant l'alarme d'une voiture sonner, sûrement un ex-humain qui a dû la toucher sans faire attention.
Je soupire de lassitude, je commence à faire ma routine matinale qui consiste à me mettre de l'eau sur la figure puis manger le reste de ma conserve du soir, je vérifie que la rue est libre et qu'aucun de ces monstres ne soit dans les parages. Je fais l'inventaire de mes affaires et récupère quelques boites et aliments pour mon trajet de la journée.
Je sors du magasin discrètement et regarde à droite puis à gauche.

Personne.
Parfait

J'entame mon périple en me dirigeant vers le sud, la côte la plus proche est dans cette direction, il faut que je parcours environ une cinquantaine de kilomètres. Je marche. Tout est encore calme, normal, il est à peine huit heure.
J'aime bien partir à la fraîche, le temps est plus clément et le ciel est splendide, on dirait la toile d'un grand peintre, avec des coups de pinceaux blancs puis une pointe de rose ainsi qu'une touche d'orange. C'est vraiment agréable.

Je quitte la ville pour parcourir le long du sentier forestier, nous sommes en période automnale alors les températures commencent à tomber. Mais aujourd'hui il fait particulièrement beau.
Je trottine tranquillement toujours en faisant attention aux bruits qui m'entourent, surtout dans la forêt; où il y a plein de bruits parasites.
Ma carabine dans les mains prête à l'utiliser à n'importe quel moment.

J'entends une branche craquée derrière moi, tourne l'œil dans cette direction et aperçoit un de ces fringaleux. Ouais, j'aime bien ce nom, les fringaleux ça leur va bien.
Celui-là est le parfait exemple du fringaleux de base, bouche ouverte, du sang sur les commissures des lèvres, il lui manque des dents, et son teint est livide. Ses veines ressortent, on peut les apercevoir sur la totalité de son corps, ses vêtements sont déchirés à certains endroits, mais ce qui me surprend le plus ce sont leurs yeux. Ils sont blancs, on différencie à peine la pupille de la sclérotique. L'iris, elle, est légèrement violette, ce qui fait que l'on arrive à identifier leur regard, il ressemble à un étudiant, il devait avoir à peu près mon âge je pense. On peut apercevoir sa morsure au niveau de lavant-bras.

Je le vois se diriger vers moi en émettant un grognement sordide, signe qu'il veut de moi comme petit dej'. J'opte pour prendre mon couteau qui est dans son étui collé à ma cuisse droite, plutôt que ma carabine.
Je le dégaine, je préfère éviter de me faire me repérer pour le moment.
Il avance vers moi, je prends une profonde inspiration, il va de plus en plus vite, presque à en courir. Une fois qu'il est suffisamment près, je lui mets un coup dans la tête. Assommé, il tombe au sol, j'en profite pour lui asséner le coup final, je plante mon couteau dans sa rétine. Il relâche d'un coup toute emprise sur moi, du sang a légèrement éclaboussé mon pantalon.

Fait chier

Je me relève. Je déteste les tuer ! C'est bruyant et puis j'ai un minimum de cœur, ça ne me fait pas rien, mais je me dis que c'est lui ou moi.
Le choix est vite fait. Je reprends mes affaires et continue mon chemin.

Une heure plus tard je peux apercevoir en contrebas une ville et loin d'être petite, à en juger par la carte, je dirais que cela doit être la ville de Nikko. Je ne vais pas y rester longtemps, en général les fringaleux y sont regroupés. Je vais essayer d'y trouver des vivres. Pour le moment, je vais me reposer et reprendrais ma route quand il sera midi.

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Bonsoir
Alors pour le moments c'est pas très intéressant j'ai l'impression mais ça va être utile pour l'histoire .
Je pense avoir trouver un rythme de poste, se serait tout les soir entre 19h et 21h un peu près , si il y a des jours ou je pourrais pas je vous le dirais .

Bonne soirée à tous

Emma ( noya pour les intimes (｡•̀ᴗ-)✧ )