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03

Mon père me reprochait toujours d'avoir un côté trop féminin, de ne pas avoir le courage de faire certaine chose, comme assumer qui j'étais réellement. C'est pour cela qu'il partait avec mon grand frère, dans la forêt, pour chasser. Il ne m'as jamais emmené, peut-être qu'il le voulait, mais qu'au fond il ne voulait pas me rendre plus fragile que je ne l'étais déjà. Cependant, je regrette, je regrette de ne pas avoir pu le rendre fier, de lui montrer que je lui été reconnaissant d'être mon père et de m'accepter silencieusement, parce que oui papa, j'aime les hommes.

Point de vue Chae Hyungwon ; Jour 0.

Ma vie a toujours été simple, sans problème, ou presque. Ma mère a quitté mon père quand elle a appris qu'il voulait vendre sa grande entreprise et prendre un chalet éloigné de la ville, pour que l'on soit tranquille. On peut dire qu'elle as toujours aimé sa richesse, peut-être bien trop pour l'aimer lui. On lui en as tous voulu, je lui en veux encore, mon père souriait seulement quand ils nous voyaient, et je savais qu'au fond, il était détruit.

_Hyungwon, nous allons en forêt faire du repérage et installer quelques pièges, alors ne nous attends pas pour manger.

_D'accord papa.

_Fais attention à toi petite tête, dit mon frère en m'ébouriffant les cheveux.

Mon grand frère et mon père allaient une fois par semaine faire du repérage et installait des pièges dans la petite forêt qui était derrière notre chalet. Ils rentraient toujours très tard, alors je restais seul à la maison, j'étais habitué. Je ne suis pas un grand fan de la chasse, ni des animaux en fait, puis même si j'essayais de me convaincre du contraire, j'étais plus un garçon de la ville. Mes parents s'étaient séparés il y a de ça quelques mois, et ils n'étaient pas en bon terme. A chaque fois que l'on voyait notre mère, elle essayait de nous avoir pour elle toute seule.

Je pouvais la comprendre, vouloir voir ses enfants tout les jours, c'est compréhensible, mais vouloir les arracher à leur père, ce n'était pas possible. Notre père faisait tout pour que l'on soit heureux et que l'on ne manque de rien, et il le faisait bien. Je pense même qu'il était le seul à me comprendre et me connaître comme personne. Je ne suis jamais sorti avec qui que ce soit, je n'ai jamais présenté quelqu'un à mes parents, contrairement à mon frère, même s'il était plus âgé. J'ai essayé une fois de l'expliquer à mon père, mais les mots sont restés bloqués au fond de ma gorge avec mon courage. Je n'avais pas peur qu'il me juge, jamais il ne l'aurait fait, mais je ne voulais pas qu'il soit déçu,ou je ne sais pas, la peur parlait à ma place.

Cependant, il avait fait quelque chose qui m'avait surpris, et je n'avais pas tout de suite compris le sens de ce geste. Il m'avait sourit, vraiment, comme s'il m'avait compris, comme s'il savait depuis longtemps. J'aurai dû le prendre dans mes bras, le remerciait, mais je n'avais pas compris, j'étais trop con pour avoir le courage de faire un pas en avant, et je m'en veux à moi. Ils étaient partis en forêt, c'était censé être une journée comme les autres, je préparais mes affaires pour la reprise des cours, je les attendaient et je commençais à préparer le repas du soir. Les heures passaient, et je commençais à me demander quand ils rentreraient.

Ils rentraient vers neuf ou dix heures, pas plus tard, car après ils n'ont aucune visibilité et mon père ne prendrait jamais de risque s'il était avec mon frère. Il commençait à faire noir, ce n'était pas normal, et l'inquiétude commençait doucement à monter. Ils ne prenaient pas leur portable car il ne voulait pas que les ondes ou qu'un son effraie une de leur proie. Et je détestais l'impuissance qui me rongeait.

_Putain...

Les minutes défilaient elles aussi, et toujours aucune trace d'eux. Il était rare qu'ils dorment dehors, ils le faisaient quand ils étaient sur une proie qu'il traquait depuis plusieurs jours, mais je n'en avais pas entendu parler... Je n'aimais pas forcément l'idée de devoir m'enfoncer dans la forêt, mais je ne pouvais pas rester à l'intérieur et attendre qu'ils reviennent. Il se faisait tard, et si quelque chose leurs était arrivé ? Peut-être qu'une bête sauvage les avaient surpris et attaqués ? Peut-être que l'un d'eux étaient blessés ? Je pris rapidement un pull et mis mes chaussures, allumant le flash de mon téléphone, sortant, courant le plus vite possible vers la forêt. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, j'avais peur, le noir, malgré mon flash, était effrayant et malveillant.

Puis, j'avais remarqué une odeur étrange, elle n'était pas agréable, et plus je m'enfonçais dans la forêt, plus elle était forte. Cette forêt est propre, mon père y veille et fait très attention, ça ne peut pas être des détritus ou des poubelles jetés par des passants ou des campeurs. Mon estomac se noua, je ralentissais petit à petit, je ne devais pas me perdre, car s'ils étaient sur le chemin du retour, mon père s'inquiéterait si je n'étais pas là.

_Papa ! Chanyeol !

Ma voix fit écho, mais je n'eut aucune réponse, entendant seulement le vent souffler dans les buissons, me faisant ressentir un frisson. Je me sentais vraiment en danger, aucunement rassuré par ce silence, je regardais autour de moi, mais je ne voyais rien. Mon père parlait avec mon frère de leur aventure dans la forêt, et il lui donnait des conseils. Il pensait toujours que je passais trop de temps dans mes songes, que je ne savais pas ce qu'il se passait autour de moi. Cependant, je l'écoutais, et j'aimais le voir expliquer ce qu'il savait, avec beaucoup de passion. Il réussissait à donner envie à tout le monde de l'écouter.

Il ne fallait pas que je sois trop bruyant ou que je fasse trop de geste brusque, un animal pourrait se sentir en danger et m'attaquer. Sans réponse, je ne savais pas quoi faire, mes jambes commençaient à trembler. J'hésitais entre rentrer et m'enfonçait un peu plus dans la forêt. Mon père m'aurait définitivement dit de rentrer, quand on ne connaît pas la forêt, il ne faut pas s'y aventurer, ça vaux surtout la nuit. Nous ne sommes rien face à la nature.

Un craquement me fit sursauter, et je m'accroupis de suite, regardant autour de moi, n'ayant pas bien perçu d'où venait le bruit. Je ne voulais pas tomber sur un ours, ou une bête étrange. Maintenant, je devais me concentrer, fermer les yeux, et laisser mes sens me guider. Mon père disait toujours à mon frère, pas lent, danger, pas rapide, laisse planer le doute. Des pas lents pouvaient signifier le fait d'être traqué, pris pour cible, une bête prête à bondir. Des pas rapides, ça signifiait une bête qui courait, elle n'as pas pour but de nous attaquer, normalement, d'où le fait de laisser ledoute planer et de rester sur ses gardes.

_Papa ? chuchotais-je.

Après quelques secondes toujours aucune réponse, mais j'entendis des feuilles se froissaient, des pas lents, mon cœur loupa plusieurs battements. Vous connaissez cette sensation quand vous allez être pris sur le fait, mais qu'au lieu de bouger, de vous cacher, vous restez figés, comme pétrifié, et bien là, c'était le cas. C'était très proche, je distinguais un bruit étrange, des sursauts, et cette marche, si lente...

Puis,en me tournant, je commençais enfin à distinguer une silhouette, étrange, mon père m'aurait répondu et mon frère était plus grand que ça. Il fallait que je me cache, quelque part, sans faire trop debruit. Je réfléchis trop et c'est ce qui faisait la différenceentre Chanyeol et moi. Il a trois ans de plus que moi, j'en ai vingt. Mon père disait que réfléchir c'était bien, mais agir, c'estmieux. Agir, puis réfléchir. Je pris la terre légèrement mouillée sous mes pieds et me frotta rapidement le visage, ainsi que mon pull. Il faut se camoufler, puis je marcha doucement vers un arbre proche de moi.

Je ne savais pas grimper aux arbres, et aucune branche n'était à ma porté même si j'étais plutôt grand. Je décidai donc de m'accroupir dans le sens contraire de la silhouette et j'attendis qu'elle vienne, et avoir une meilleure vision de la personne qui s'approchait silencieusement. Plus elle s'approchait et plus j'entendais ces bruits étranges, c'était comme si l'on égorgeai quelqu'un continuellementet l'odeur plus tôt planait en direction de la silhouette. Je pouvais enfin voir de qui il s'agissait et je pense que si mon cœur n'aurait pas loupé quelques battements, je me serais mis à crier.

Je ne crois pas aux fantômes, aux vampires, et à tout ce que les films ont pu créer pour nous faire peur. Cependant, je pouvais assurer que la personne qui marchait devant moi, puant la mort, avait un bras enmoins, des vêtements déchirés, certainement du sang séché sur ceux-ci ainsi qu'une mâchoire beaucoup trop ouverte pour que cela soit normale. Elle continuait doucement sa marche devant moi, sans me remarquer, si lente, l'air désintéressé, complètement vide.

Une fois que cette « personne » c'était assez éloigné, je pu respirer de nouveau, ayant bloquée ma respiration par peur qu'elle me repère. Tout ça ne pouvait pas être bon. Et si mon père et mon frère l'avait croisé ? Non, ils auraient fait comme moi, encore mieux, c'est cette chose qui aurait été leur proie. Peut-être qu'ils étaient rentrés ? Pourtant je n'avais aucun message, aucun appel, mon père m'aurait déjà appelé s'il serait rentré sans me trouver à la maison. Je ne savais pas quoi faire, si je rentrais et qu'ils n'étaient toujours pas là demain ? Ou peut-être qu'ils sont vraiment quelque part en train de dormir ? Mais ça serait dangereux avec cette chose qui s'étouffe.

Mon cœur me disait de continuer de chercher, mais ma tête me répétait les paroles de mon père, ne t'aventure pas dans la forêt seul. Il est vrai que j'ai vingt ans, mais mon courage ressemble à celui d'un enfant de dix ans et on peut dire que je ne peux pas trop compter sur ma force. Mon père et mon grand-frère connaissaient cette forêt mieux que quiconque, je devais leur faire confiance, ils seraient là demain matin, dès la première heure. C'est avec la boule au ventre que j'étais rentré à la maison, regardant toujours autour de moi. C'était le début d'un cauchemar.

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