Tobias

Elle est morte, c'est fini, elle est partie et a emmenée mon cœur avec elle, je n'arrive toujours pas à y croire, qu'elle soit vraiment partie, que je ne pourrais plus jamais lui parler, plus jamais la voir, elle qui me regardait avec ce regard doux, sérieux , insistant, elle cette fille qui ne voyait pas à quel point elle était belle alors qu'à mes yeux elle était la plus belle personne au monde, je ne pourrais plus jamais l'embrasser, plus jamais sentir la douceur de ses lèvres sur les miennes, et je peux pas m'empêcher de repenser a tous nos souvenirs, le gouffre,la grande roue, tous ces moments passés ensembles, les plus beaux moments de ma vie.

Je pleure, je pleure toutes les larmes de mon corps, je n'avais presque jamais pleuré avant mais là je ne peux même pas imaginer que quelqu'un pleure autant que je suis en train de pleurer, je vois mes amis, ils ont essayé de me réconforter mais ils ont vite abandonnés, ils se sont sûrement rendus compte que j'étais irréconfortable, sa doit leur faire bizarre de me voir comme sa, si faible alors qu'avant je ne pleurait jamais mais étrangement je m'en fou, je m' en fou de tout, je veux juste Tris, peu importe du reste.

Avant j'étais Quatre l'être incapable de ressentir un sentiment quel qu'il soit et puis elle a réussi à faire ressortir Tobias, et à ce moment là, j'étais l'homme le plus heureux au monde et quand j'ai appris qu'elle était partie, je suis mort, je suis mort je ne suis pas redevenu Quatre non, je suis mort complètement, mes seules pensées sont Tris et plus rien juste Tris , j'étais passé de l'homme le plus heureux au monde à l'homme le plus triste au monde.

On va disperser ses cendres tout à l'heure en haut de la tour Hancock, je sais qu'elle aimait beaucoup la tyrolienne et qu'elle aurait aimé que j'essaie au moins une fois.

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Mettez le média
Nous sommes en haut de la tour Hancock, et c'est à mon tour de prendre place sur le harnais je tremble comme une feuille.
" allez Quatre!" M'encourage Zeke.
"Je crois que je ne vais pas pouvoir" dis-je d'une voix ferme mais tremblant de tout mon
corps.
"Bien-sûr que si, tu est Quatre une légende chez les audacieux rien ne t'arrête!"
Les bras croisés je m'approche du rebord avec circonspection. Même en me tenant à plusieurs mètres, je sens le vide aspirer mon corps et je secoue la tête indéfiniment.
Zeke mets une main sur mon épaule.
"Hé, me dit-il doucement. Il ne s'agit pas de toi, tu te rappelles? Il s'agit d'elle. De faire un truc qu'elle aurait aimé refaire et qu'elle aurait été fière de te voir faire. Ok?"

Il a raison je ne peux pas me défiler, je ne peux pas reculer, pas tant que je garde les images de son sourire quand elle escaladait la grande roue, de ses mâchoires serrées quand elle affrontait ses peurs les unes après les autres dans les simulations.
Une larme coule sur mon visage comme à chaque fois que Tris est évoquée, je l'essuie rapidement.
"Elle l'a fait comment ?"
"La tête la première."
"D'accord tu peux caler ça derrière moi? Et dévisser le couvercle?"
Je lui tends l'urne et me couche sur le harnais, mes mains tremblent si fort que c'est tout juste si j'arrive à me tenir. Zeke attache les courroies dans mon dos et autour de mes jambes et glisse l'urne derrière moi, penchée vers l'extérieur pour que les cendres s'evolent, je regarde fixement le ruban d'asphalte de Lake Shore Drive qui longe le marrais tout en bas et j'avale ma salive.
Brusquement je change d'avis mais trop tard; je plonge vers le sol. Je hurle si fort que je voudrais me couvrir les oreilles.
Mon cri enfle comme quelque chose de vivant, m'emplit la poitrine, la gorge, la tête.

Le vent me pique les yeux mais je me force à les garder ouverts.
Et dans le tourbillon de ma panique aveugle; je comprends pourquoi elle l'a fait ainsi, la tête la première, pour avoir l'impression de voler comme un oiseau.

Je sens toujours le vide en dessous de moi, qui se confond avec le vide que j'ai à l'intérieur, comme une bouche sur le point de m'avaler.

Les dernières cendres flottent derrière moi comme des flocons gris avant de disparaître, je me rends compte que je ne peux pas, je ne veux pas vivre sans elle, cela m'est impossible, c'est comme vivre sans cœur, comme une phrase sans mots, une chanson sans mélodie; cela est impossible; je pourrais vivre sans personne être avec elle me suffit amplement, mais une vie sans elle n'est pas une vie et je sais que sa ne s'arrangera pas avec le temps, non au contraire ma peine augmentera de jour en jour, jusqu'à devenir insupportable, je me demande même encore comment je fais pour tenir, alors que mon cœur est en morceaux et seule elle peut me sauver, j'ai jamais ressenti une douleur aussi atroce pas même quand Marcus me battait.

J'attrape soudain le coin du harnais; les larmes me brouillent la vue, je sais qu'elle m'en voudra, qu'elle va me considérer comme un lâche mais c'est ce que je suis sans elle; je décroche ce qui me maintient au harnais, trop tard je plonge dans le vide; c'est étrange on a l'impression qu'on tombe indéfiniment mais en même temps que sa passe en même pas une seconde, je n'ai même pas le temps de sentir quelconque douleur que tout s'allège, toute douleur, lorsque je la voit elle, vêtue de la même tenue que la dernière fois comme si le temps c'était arrêté pour elle.

Arrêt du média

" Tobias." Me dit sa voix douce, et là j'y tiens plus, je me jette dans ses bras en pleurant, normalement j'oserais jamais me montrer ainsi faible devant quelqu'un mais la j'y tient plus et je sais qu'elle me jugeras pas.
Je remonte la tête pour lui faire face les yeux brillants de larmes et étrangement je ne vois aucune colère dans ses yeux.
"Tris, dis-je d'une voix faible. Je sais que j'ai été lâche mais je n'ai pas pu-"
"Tobias, tu n'es pas un lâche, tu es la personne la plus courageuse que je connaisse, et de plus tu as sauté dans le vide alors que tu avais le vertige "
Mon vertige, j'étais tellement absorbé par Tris que je ne me suis pas rendu compte que je m'étais jeté dans le vide.

J'ai peur que tout sa soit faux, que sa ne soit qu'un rêve, Alors que la j'ai retrouvé Tris et elle ne m'en veux pas et j'ai peur demain de me réveiller et me retrouver seul. J'enfouis mon visage dans son cou pour humer son odeur et c'est à ce moment là que je me rends compte que tout cela est bien réel.
" Je t'aime" je murmure.
"Moi plus " répond-elle.
"J'en doute"
Elle sourit et s'écarte
" viens" me dit-elle en me tendant sa main que je prends sans hésiter, je ne sais pas ou on va mais je m'en fous car je sais que où que l'on aille on sera ensemble pour toujours et que rien ni personne ne nous séparera.

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Voili voilou! Le chapitre fait 1216 mots, Je me suis toujours imaginée une fin comme sa je trouve que même si elle serait plus triste elle serait magnifique! Je trouve que sa montre que leur amour est réel >< voilà après vous pouvez penser comme vous voulez!
Bon déjà l'idée de la tyrolienne appartient à lohaniita 💖 qui est une super idée!
Sinon j'ai repris quelques passages qui appartiennent à Veronica.
En média j'ai mis «I need You» pour faire une reprise du tome 1 quand Tris fait la tyrolienne 😄.
Au fait n'hésitez pas à voter et a commenter sa fait toujours plaisir 😉.