Chapitre 9. Thank you.
Heureuse de la punition que va devoir subir Gally, je reste tout de même sur ma faim car ma revanche est très loin d'être prise.
Nous nous levons tous pour aller annoncer la nouvelle aux autres blocards qui attendent dehors, devant la porte.
D'un air très sérieux, Newt regard Gally avant de lui annoncer.
-Ta peine est de rester un mois complet enfermé au gnouf. Tu n'auras aucun droit de sortir, même si c'est pour pisser. Crachait le blond. Et elle débute maintenant.
Dégouté, Gally n'a pas d'autre choix que d'assumer ses conneries et de suivre Newt. Sûr de moi, je décide de les poursuivre pour pouvoir, moi aussi, voir Gally pourrir dans ce trou.
Newt ouvre la cage enterrée dans le sol et d'un mouvement de tête, oblige Gally à rentrer. Celui-ci hésite une seconde avant d'y aller la tête baissée à cause de la cage étant trop petite pour lui.
J'arrache la clé des mains de Newt et décide de fermer moi même la grille en ne quittant pas des yeux Gally qui voit rouge.
Je suis tellement en colère contre lui, je lui souhaite tout le malheur du monde.
C'est avec haine que je rapproche mon visage prêt de la grille. Les dents serrées et la mâchoire contracté, je l'oblige à me regarder.
-Crois pas que tu en as fini avec moi. Ma vengeance est très loin d'être accomplie. Crachais-je avant de lui tourner le dos et de repartir aux côtés de Newt.
Celui-ci ayant tout entendu, je sais qu'il n'est pas tranquille.
-Je sais que tu lui en veux et tu as toutes les raisons du monde pour ça mais fait pas de connerie tu veux bien? Car tu as vite fait de te retrouver dans la même situation que lui voir même pire. Me prévenait Newt.
-T'en fait pas pour moi. Répondais-je sans réfléchir.
La nuit est bien là et il se fait tard. La fatigue commence à me gagner peu à peu. Je baille de lassitude.
-Au faite Zart t'as installé ton petit lit douillet dans ta cabane. Tu pourras dormir tranquille car j'ai aussi fait mettre une serrure. M'annonçait Newt tout sourire.
Je souris car j'ai qu'une hâte c'est de me reposer et d'être seule quelques instants loin des autres.
-Bon aller bonne nuit. Me saluait Newt avant de partir.
Cependant je me sens mal de le laisser comme ça. J'ai tellement peur qu'il ait une mauvaise image de moi. L'image d'une fille colérique et égoïste.
-Newt attend! Intervenais-je.
Étonné, il se retourne, sourcils froncés.
-Merci pour tout. Commençais-je en le rejoignant. Je veux dire, je t'ai tellement envoyé balader et toi tu persistes pour me faire sentir bien. Alors merci. Terminais-je avant de le prendre dans mes bras.
Choqué de mon geste, il hésite un instant avant de resserrer son étreinte sur moi puis de s'enlever doucement.
Tout sourire, il me salue avant de partir se coucher. Et moi je fais de même.
Installé dans mon petit hamac, je me sens protégé dans cette petite « maison ». Couverte d'un léger drap, je me recroqueville sur le côté pour éviter de tirer mes blessures pour ensuite m'endormir tranquillement.
Je me reveille en sursaut. Je viens de faire un rêve plus qu'étrange. Une femme blonde, bien soignée venait pratiquer des expériences douloureuses est dangereuses sur moi. L'aiguille qu'elle venait d'enfoncer dans mon bras à provoqué mon réveil précipité.
Je suis toute transpirante, mon cœur bat à la chamade et ma respiration est forte. Plaquant ma main sur ma poitrine, j'essaye de reprendre mes esprits.
J'aperçois par la lueur s'échappant de dessous la porte que le jour se lève peu à peu. J'en déduis qu'il doit être très tôt. Je décide de me lever pour faire un peu de sport.
J'ouvre ma porte et découvre un ciel tout orangé par le lever du soleil, l'air est frais et la rosée est tombée sur la pelouse. Je suis toute seule à être debout.
Mes baskets bien attachées à mes pieds, je pars dans un footing matinal en faisant le tour du bloc à plusieurs reprises. Après ce chamboulement émotionnel j'ai besoin de me défouler.
Après plusieurs dizaine de minutes, certains garçons commencent à ce lever progressivement. Certains me saluent et d'autre se méfient toujours en me regardant avec des gros yeux. Ça fait à peine 4 jours que je suis ici, ils ont encore du mal à me faire confiance.
Toujours en courant le plus possible, j'aperçois soudainement Newt, Minho et Thomas en train de me regarder adossés contre un tronc d'arbre près de leur dortoir. Vu leurs yeux, ils sont debout depuis peu de temps.
Je m'arrête près d'eux. Un sourcil en l'air, je suis étonné.
-Pourquoi vous me regardez comme ça? Demandais-je en respirant fort.
-Je disais à Newt que tu avais une grande endurance. Me faisait remarquer Minho. D'ailleurs va falloir qu'on parle concernant ce que tu m'as dis hier dans les bois. Me rappelait-il.
-Oui on va en reparler. Ajoutait de nouveau Newt qui n'avait pas l'air ravie.
-On va déjeuner avant car je commence pas une journée sans manger je vous préviens. Annonçait Thomas exaspérée d'une telle discussion dès le matin.
J'en connais un qui s'est levé du mauvais pied.
-Je vais me doucher et on se retrouve plus tard. Annonçais-je en partant.
Arrivant aux douches, je rentre dans l'une d'entre elles avant de fermer le paravant.
Je jette un œil au miroir et découvre que mes bleus sont presque intégralement partis, il reste celui sur la lèvre uniquement. Enfin je retrouve mon vrai visage.
Pénétrant dans le rideau d'eau, je laisse celle-ci couler sur mon visage plein de sueur.
Je me laisse envahir par la chaleur de l'eau et par son bien-être.
Après avoir enfiler des vêtements, je sors des douches pour retrouver le soleil. Aujourd'hui il va faire très chaud, je le sens. La chaleur me frappe en plein visage.
"Super je me douche pour transpirer de nouveau." Pensais-je exaspéré.
Je marche sous cette chaleur pour atteindre la salle de déjeuner pour retrouver les garçons. Celle-ci est presque vide,il reste seulement le brun, le blond et l'asiatique.
M'asseyant à leur table, Newt se pousse pour me laisser un peu plus de place. Frypan m'apporte un chocolat et du pain frais.
Je mange à pleine bouche, j'ai une faim gigantesque.
-C'est pas très sexy tout ça. Me taquinait le chinois.
La seule réponse que je prends la peine de lui faire est un simple et beau doigt d'honneur. Offusqué, celui-ci reste sans voix ce qui provoque un rire moqueur aux deux de ses acolytes.
Après mettre essuyé la bouche, je pose les coudes sur la table et soutiens ma tête à l'aide de mes mains.
-Bon je vous écoute.
Et Newt se referme de suite.
Voilà mon chapitre est terminé ! J'espère qu'il vous plaira et n'hésitez pas à partager et à commenter! :)
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