Chapitre 20. I was wrong.
"En amour, tel mot, dit tout bas, est un mystérieux baiser de l'âme à l'âme." Victor Hugo .
Complètement chamboulé par la situation, je préfère partir.
-Les gars moi j'y vais. Bafouillais-je. À demain. Terminais-je d'un signe de la main.
Ne comprenant pas ma réaction, les garçons contentent d'acquiescer de la tête et de me souhaiter une bonne nuit. Je sais pas si je vais réellement dormir mais bon on verra si mon cerveau voudra bien arrêter de cogiter.
Arrivant devant mon petit cabanon, je rentre dans celui-ci avant de souffler un bon coup et de me laisser glisser contre la porte.
Mon visage entre mes mains, je culpabilise.
-Pourquoi t'as fais ça? Soufflais-je à moi même. Dans quelle merde je me suis mise... Jurais-je.
Je me contrôle plus et j'aime pas ça
Soudain quelqu'un frappe à ma porte. J'ai pas besoin de réfléchir à longtemps pour savoir de qui il s'agit.
-Je peux entrer? Murmurait-il d'une voix douce.
Sans lui répondre, j'ouvre doucement la porte lui indiquant qu'il a la permission.
-Je te jure que de base je voulais pas. Je sais que toi tu...
-Newt arrête de te tracasser. Ça m'a pas dérangé. Avouais-je.
-Comment ça?
Il est bête ou quoi?
-Je suis pas prêtes pour ça... Me plaignais-je en lui tournant le dos.
Les yeux plissés, je m'en veux de lui infliger ça.
-Mais pourquoi tu es tant fermé avec moi? Me demandait-il en se rapprochant de moi.
-Parce que! M'énervais-je en me retournant d'un seul coup. Je peux pas m'attacher à quelqu'un! J'ai jamais connu l'amour, j'ai jamais eu ce sentiment d'aimer une personne et ça me fait peur! Je veux pas m'aventurer dans quelque chose que je ne connais pas. Terminais-je toute tremblante.
Je suis dépassé par la situation et Newt l'aperçoit presque aussi bien que moi.
S'approchant prêt de moi, il caresse ma joue du bout de ses doigts. Je frissonne au contact de ceux-ci.
-Et si tu me faisais confiance? Suggérait-il.
Je préfère pas répondre et me laisser faire car mine de rien je ne peux pas lutter, l'envie est trop forte j'avoue. Ma tête me dit non mais mon cœur me dit de foncer.
Nos visages sont tellement proches l'un de l'autre que je peux sentir son souffle sur mon visage, sentir son odeur et presque la chaleur de sa peau.
Ses yeux dans les miens, je suis comme hypnotisé par son regard.
En quelques secondes il a su créer une tension électrique.
-Alors tu me fais confiance? Soufflait-il prêt de ma bouche.
-Oui. Murmurais-je toujours mon regard dans le sien.
À la seconde où je prononce ce mot, il se jette sur ma bouche en donnant vie à un baiser fougueux qui demandait de sortir depuis longtemps. Comme une pression qui redescend d'un seul coup.
Me prenant aussi à l'action, je lui réponds à mon tour et je dois l'admettre que ça n'est pas désagréable.
Cependant Newt commence à franchir certaines limites et certains désirs que je ne peux pas me permettre d'assouvir à ce moment précis. Il m'en demande beaucoup trop.
Commençant à vouloir retirer mon haut pour aller plus loin, je me braque immédiatement.
-Newt arrête... Demandais-je en essayant de le pousser.
Mais rien y fait, il est tellement pris dans l'engrenage de l'événement qu'il ne prête même pas attention à ce que je dis.
-Newt j'ai dis stop! M'énervais-je en le poussant violemment avant de lui flanquer une gifle.
Réalisant ce qu'il venait de faire, il est envahi de honte.
-Attend je te jure que...
-Dégage de là. Crachais-je les larme au yeux.
Mes mains sur mon corps, j'essaye de cacher ma peau du mieux que possible en vain. Il l'a déjà vu tellement de fois.
-J'ai eu tort! C'est pas ce que je voulais... Ce justifiait-il.
-C'est à ça que je te sers?! Commençais-je en pétant un câble. À combler tes besoins! La seule fille que tu vois depuis longtemps et tu essayes de la sauter pour ton bien! Criais-je en pleurant comme jamais. Enfaite t'es comme les autres, un dégueulasse. Crachais-je les larmes roulant à flot sur mes joues. Va t'en d'ici.
Newt comprend vite qu'il n'a aucun argument pour se défendre. La seule chose qu'il a à faire c'est de partir sans broncher.
Me lançant un dernier regard meurtri, il referme la porte derrière lui avant de me laisser seule dans cette toute petite pièce.
À la minute où il est parti, je me laisse glisser contre le mur en m'effondrant totalement. Mon visage plongé dans mes mains, je pleure à en perdre la vue. Ma gorge me sert tellement que je ne peux pas placer un mot. Je suis anéanti, effondré, perdu et épuisé.
Le fait de pleurer me demande tellement d'énergie que sans m'en rendre compte je succombe au sommeil, allongé à même le sol, la froideur du bois me provoque un petit grelotement. Je me recroqueville sur moi-même pour essayer d'oublier ce qu'il venait de se passer.
Point de vue de Newt.
Me rendant compte de ma connerie, je passe ma main dans mes cheveux.
-Quel connard j'ai été. Soufflais-je.
Seul dans la nuit, le silence prône et par conséquent mes pensées aussi. Je ne comprends toujours pas ce que je venais de faire et surtout ce qu'elle venait de me balancer au visage. Sérieusement qu'est-ce qui m'a pris?
J'enchaîne connerie sur connerie. À chaque fois que je me rattrape, il y a toujours un problème qui remonte à la surface.
Hors de moi, je frappe dans tout ce que je trouve. Je défoule ma colère pour espérer un jour me regarder dans une glace.
Retournant vers mon hamac, tout les blocards dorment à poings fermés.
Je m'allonge dans celui-ci avant de me couvrir d'un misérable drap et essaye de trouver le sommeil.
La première chose à laquelle je pense est le regard qu'elle va avoir sur moi demain matin.
Un regard de dégoût, de mépris et de haine. Ma représentation parfaite en ce moment même.... Quel abruti j'ai été.
Voilà mon chapitre est terminé! J'adore qu'il va vous plaire! Je viens de voir qu'on s'approche des 1k ! C'est génial! Je suis trop contente de voir que ma fiction plait! Partagez et commentez ❤️
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