chapitre 11 : silent cry
Où est-ce que sa mère avait bien pu ranger les pansements ?
Jisung allait finir par être en retard. Encore. Malgré tout il avait besoin de les trouver avant de pouvoir partir. Sa pommette saignait et il ne pouvait pas sortir comme ça sans rien n'y faire. Mais même après vingt minutes à fouiller tous les placards de la maison un par un il ne les trouvait nul part.
Après un soupir il abandonna ses recherches et partit se préparer plus activement. Il avait rendez-vous avec Minho dans 30min et devait marcher au moins 15min pour rejoindre la bibliothèque. Il ne lui restait que 15min pour se préparer.
Il se changea rapidement, pensant bien à prendre un de ses bracelets de sport pour cacher les rougeurs sur son poignet et se dirigea finalement vers la porte avec une énergie forcée. Mais sa mère l'arrêta avant qu'il ne puisse partir. Sans un mot elle sortit comme par magie un des pansements que Jisung n'avait pas réussi à trouver plus tôt et vint le poser délicatement sur la joue de son fils. Jisung se figea sous le contact.
"Si quelqu'un te demande, qu'est-ce que tu dis ? " Si jisung avait failli se laisser tromper par la chaleur de sa main, il fut ramené à la réalité par la voix glaciale de sa mère.
"Ça m'étonnerait que qui que ce soit me le demande. "
Il essaya de reculer alors que sa mère enfonçait soudainement son ongle dans sa blessure mais il ne réussit qu'à se faire plus de mal encore. Ses yeux s'engorgèrent de larmes mais aucune ne passa la barrière de ses paupières. Il se demandait parfois si ses parents pouvaient voir la peur dans ses yeux et, sils le pouvaient, qu'est-ce que ça leur faisait.
"Réponds."
Il déglutit et baissa la tête, n'osant même pas prendre le risque de rencontrer les yeux de sa mère. Il récita du bout des lèvres "Je suis tombé, je me suis pris le coin de mon bureau mais ça va. "
La pression sur sa joue disparue alors que sa mère souriait et une main tendre se posa sur le dessus de sa tête
" bon garçon. "
Jisung frissonna. L'air qu'il inspirait lui paraissait glaciale alors qu'il regardait sa mère s'éloigné. Il se redressa, cherchant à se redonner une constance factice mais protectrice, remettant le masque détaché habituel. Sa mère s'assit sur le canapé, prenant dans sa main la bague qu'elle portait quelques minutes plutôt. Cette même bague que Jisung lui avait offerte pour son anniversaire et qu'elle gardait en tout temps à moins qu'elle n'ait à la nettoyer.
Elle lui fit finalement signe qu'il pouvait y aller, Jisung n'attendit donc pas une seconde de plus et se précipita dehors, loin de sa mère. Il sortit à toute vitesse, se retenant de justesse de claquer la porte. Il inspira un grand coup, l'air frais lui écorchant la gorge et expira, fermant les yeux, gardant son calme. Il remarquait à peine que ses mains tremblaient, blâmant le froid parce que l'autre alternative était lui était trop douloureuse.
Finalement il partit dans la direction de la bibliothèque où Minho l'attendait, non sans d'abord enfoncer ses écouteurs dans ses oreilles. La musique à fond pour ne pas s'entendre penser. Le vent faisait couler les larmes qu'il avait retenu si difficilement plus tôt. C'était sans doute de sa faute après tout si sa mère était sur les nerfs comme ça et sil avait mal, pour avoir oser demander d'avoir son téléphone sur lui pour aller retrouver Minho.
Finalement il était en retard parce qu'il s'était arrêté pendant une dizaine de minute, ayant préféré attendre d'être calmé pour rejoindre la bibliothèque. Il aperçut Minho de loin, assis à une des tables, un cahier ouvert devant lui. Il était concentré alors il ne remarqua pas Jisung tout de suite.
Il prit une grande inspiration avant de se poser en face de lui, essayant de faire suffisamment de bruit pour qu'il le remarque sans avoir à parler mais en même temps pas trop pour ne pas déranger les autres personnes présentent. Il fit malgré tout relever la tête de plusieurs personnes à proximité.
Mais Minho, lui, ne releva qu'à peine la tête avant de dire "je finis juste ça et on pourra commencer après."
Jisung acquiesça même si Minho ne le regardait pas. Il sortit ses affaires en silence, attendant qu'il ait fini sans rien faire.
Finalement il posa son stylo et releva la tête vers le plus jeune. Rencontrant son regard pour la première fois de la journée, Jisung aurait dû s'y laisser happer, il n'arrivait pas à s'en empêcher d'habitude, au lieu de quoi il baissa aussitôt les yeux. Minho remarqua directement que Jisung n'était pas dans son état habituel, bien qu'il en ignorait la cause.
Jisung, sans relever les yeux, demanda à voix basse, "comment on s'y prend? "
Minho le regarda, intrigué sans répondre.
La voix de Jisung qui était habituellement pleine d'énergie semblait bien terne maintenant. Il parlait tout bas, comme sil avait peur de déranger. Bien-sûr ils étaient dans une bibliothèque et ils devaient donc garder le volume aussi bas que possible mais il lui avait toujours semblé que Jisung était plutôt le genre de personne à outrepasser ce genre de règle et à crier même en chuchotant. Ce n'était pas non plus la seule chose inhabituelle. Jisung qui d'habitude lui jetait des coups d'il toutes les deux minutes, aujourd'hui gardait la tête baissée, évitant le regard de Minho autant que possible et tapant du pied sous la table. Minho qui généralement trouvait cela insupportable ne pouvait pas s'empêcher à ce moment-là de s'en inquiéter. Quelque chose n'allait pas.
Mais Minho ne se sentait pas encore assez proche du plus jeune pour lui demander directement ce qu'il se passait et il ne pensait pas non plus que Jisung serait enclin à se confier à lui. Avec un peu de chance ce n'était rien, juste de la fatigue.
Ne recevant pas de réponse Jisung le relança, " T'as déjà fait des recherches ?" Il demanda du bout des lèvres, tellement bas que Minho faillit ne pas l'entendre.
Jisung n'avait pas envie de parler. Il n'avait aucunement envie d'exister dans l'espace sonore. Il n'avait à vrai dire qu'une envie et s'était de se rouler en boule par terre et de pleurer toutes les larmes de son corps jusqu'à mourir de déshydratation mais étant dans un espace public il préférait éviter. Il était épuisé, autant physiquement que mentalement, il avait mal et il ne pouvait pas s'empêcher de ressasser encore et encore tout ce que lui avait dit ses parents la veille, augmentant peu à peu son niveau d'angoisse, de peur et de douleur.
Minho lui répondit distraitement que non et ils se mirent donc d'accord sur comment s'organiser et sur qui devait chercher quoi. Une fois cela fait ils s'enfermèrent chacun dans leurs bulles et commencèrent leur recherches. Ils travaillèrent dans le silence pendant une dizaine de minute mais la vision de Jisung commença petit à petit à se brouiller de larme malgré lui, alors qu'il avait laissé ses pensées revenir l'assaillir, l'empêchant de lire plus. Il essaya d'essuyer ses larmes discrètement, n'ayant aucunement envie de devoir s'expliquer devant Minho qui de toute façon se moquerait surement de lui. Il le connaissait bien le discours usuel, "les garçons ça ne pleurent pas", son père le lui avait déjà suffisamment rabâché pour qu'il ne l'oublie jamais. C'était la façon de penser de la société et Minho ne penserait sans doute pas différemment.
Mais dès qu'il essuyait ses larmes d'autres suivaient au point où il ne pouvait plus vraiment le cacher, ayant fini par faire du bruit certains regards s'étaient tournés vers lui. Il se rapetissât sur son siège priant pour que les regards se détournent rapidement, pour qu'il arrête de pleurer bêtement et pour que Minho ne voit rien. Malheureusement comme il pleurait de plus en plus, sa respiration le trahissait. Il le savait. Bientôt tout le monde se rendrait compte de ce qu'il se passait. Honteux, il s'apprêtait à partir, à fuir la bibliothèque au plus vite mais une main attrapa soudainement son poignet.
Délicatement, Minho vint baisser une de ses mains qui cachaient ses yeux. À peine eut-il aperçu les larmes de Jisung qu'il le prit par la main et l'entraina à sa suite sans qu'il n'ait le temps de dire quoique ce soit et sans lui laisser l'occasion de se plaindre. Il était prêt à y mettre de la force si nécessaire pour entraîner le pauvre Jisung à sa suite.
Il lui sembla sortir de la bibliothèque à un moment mais il n'en était pas sûr. Il ne pouvait pas vraiment voire dans l'absolu, sa main libre posé sur ses yeux pour retenir ses larmes qui lui brouillait le champ de vision, il était rendu aveugle. Et il avait honte.
Il détestait se retrouver dans cet état alors qu'il y avait des gens autour de lui, il avait l'impression qu'on le jugeait et qu'on allait se moquer de lui, nourrissant encore et toujours des angoisses engravées en lui depuis longtemps.
Il suivit Minho aveuglément, se fichant d'où il l'emmenait tant qu'il n'y avait personne. Ce n'est que quand ils s'arrêtèrent après avoir trottiné une vingtaine de seconde que Jisung ouvrit enfin les yeux.
L'endroit où Minho les avaient emmenés et où il fit s'asseoir Jisung était un banc à l'extérieur de la bibliothèque isolé par la végétation du parc qui l'entourait. Le banc était froid, et aussi bête que ce soit, les pleurs de Jisung en furent calmés un instant.
Minho se mit à genoux devant lui pour pouvoir le regarder dans les yeux puisque Jisung refusait catégoriquement de relever la tête. Il vint délicatement pousser ses mains de ses yeux et enfin put se faire se rencontrer leurs regards.
Là où Jisung s'attendait à trouver du jugement, de la moquerie ou de la pitié ne se trouvait que de l'inquiétude et de l'incompréhension. Une expression qui lui était bien peu familière et qui fit tomber une bonne partie de ses barrières.
Se sentant bizarrement soulagé et en confiance, Jisung ne put empêcher une deuxième vague de sanglot. Aussitôt et sans qu'il si attende, Minho le prit dans ses bras. Loin de lui l'idée de s'en plaindre ou de le repousser, Jisung fondit dans son étreinte, mouillant son t-shirt de ses larmes. Minho le serrait fort contre lui, passant sa main dans son dos, le laissant se lâcher complètement parce que c'était clairement ce dont il avait besoin sur le moment.
Après quelques minutes les pleurs de jisung n'était plus qu'un écho, qu'un fantôme sur ses joues, malgré tout il ne se détacha pas de Minho. Il prit son temps, récupérant une respiration plus calme, autant qu'il lui était possible. Ce n'est que quand Minho posa sa main dans les cheveux de Jisung qu'il se recula enfin.
Minho chercha son regard mais Jisung se sentait trop embarrasser pour le regarder, lui préférant la vue du sol. Il inspira afin de trouver la force de parler et dit d'une voix faible et cassé "désolé..."
D'une main délicate, Minho incita Jisung à relever la tête, "Qu'est-ce qu'il se passe Jisung ?" sa voix n'était qu'un chuchotement, ses mots n'étant qu'à l'attention de Jisung et ne voulant pas le brusquer. Et c'était étrange, parce que Jisung ne connaissait pas vraiment Minho, mais il avait une aura rassurante, une impression de confiance.
"Je suis désolé, on était censé travailler en plus, on va prendre du retard à cause de moi."
"c'est pas grave ça, je le ferai chez moi s'il le faut." il sourit tendrement à Jisung. "Est-ce que tu veux en parler ?"
Jisung haussa les épaules. Il ne savait pas sil en était capable. Pourtant il avait envie de parler, ou plutôt il avait besoin de mettre des mots sur ses pensées, de s'exprimer pour avancer. Mais même si il voulait parler, il n'était pas facile de trouver ses mots. En était-il même capable ? Il devait réfléchir, il n'avait jamais essayé avant et ces sentiments-là étaient complexe, ils étaient dure à exprimer d'autant plus sans contexte.
Minho compris qu'il se mettait la pression pour rien sans que Jisung n'eût besoin de dire quoi que ce soit. Il sourit, "Prends ton temps"
Ecoutant Minho, Jisung inspira un grand coup, prenant le temps de respirer correctement d'abord.
Finalement calmé, il recula son dos contre le dossier et releva la tête, regardant le ciel gris. Il sourit mais Minho n'était pas dupe, à l'intérieur ses pleurs résonnaient toujours en écho, indifférent au fait que ses larmes avaient fini de rougir ses joues. Leurs fantômes demeuraient naufragés au coin de ses yeux, son regard restant inchangé.
Sa respiration était lourde bien que régulière. Il ramena ses jambes contre son torse, les serrant contre lui. Finalement, sans quitter le ciel des yeux il parla. Sa voix résonnait aux oreilles de Minho, qui n'entendait désormais plus rien d'autre que cette voix, que ces blessures qu'elle laissait apparente comme pour la première fois.
"Je suis fatigué. Épuisé Même. Épuisé de faire de mon mieux pour rien, de perdre mon temps pour essayer de satisfaire mes parents, pour ne pas les décevoir et épuisé de devoir lutter pour qu'ils changent d'avis, pour que je puisse réaliser mon rêve. J'ai un but à atteindre mais je m'essouffle dans des discussions stériles où on ne m'écoute pas. Ma voix est faible d'avoir crié mille fois que je pouvais le faire. Ce n'est plus qu'un murmure maintenant, et ça fait mal, dès que j'essaie de parler. La douleur me tient éveillé toutes les nuits et la peur me bouffe de l'intérieur. Je ne sais plus quoi faire, je suis seul, personne ne mentend, personne ne m'écoute, ma voix ne porte plus, si tant est qu'elle y parvenait avant. La musique qui jusque-là me permettait de survivre, j'ai bien peur qu'elle devienne petit à petit mon tombeau. Je me meurs de m'y exprimer et elle me tue à petit feu. J'y ai consacré mes meilleurs mensonges, je lui ai tout donné mais j'ai peur de la perdre, j'ai peur qu'elle s'évanouisse doucement dans le lointain, qu'elle m'échappe. Si j'en venais à un point où je n'y arrive plus, si mes doigts finalement se renfermait sur le vide sans plus aucun soutien, sans aucune accroche, je pense que je m'éteindrais pour de bon pour le plus grand plaisir des spectateurs. Une véritable tragédie qui ne ferait même pas soupirer mes parents. C'est terrifiant quand j'y pense... " Il ravala difficilement un sanglot. Minho ne l'avait toujours pas quitté des yeux et il continua alors que Jisung baissait la tête, les yeux perdus dans le vague, comme si Minho nétait pas vraiment là, comme si il était seul. Et il était fascinant à cet instant, beau dans sa peine, le cur ouvert dévoilant toutes ses couleurs. Comme hypnotisé Minho ne pouvait plus parler.
"J'ai l'impression de disparaître, non, je disparais. Je ne sais pas pour combien de temps encore je serai capable de résister. Je vais succomber, bientôt, demain peut-être. Un soldat blessé et démoralisé ne peut plus se battre, je ne peux plus me battre. J'ai essayé tant de fois déjà mais ils ne l'entendent pas, ils se bercent d'une illusion qui leur plaît plus que la réalité. Ça fait bien longtemps qu'ils ont arrêté de me voir, ça fait bien longtemps que leurs yeux ont cesser de se poser sur moi. Que je me meurs ils s'en réjouissent, que je perde ce qui fait mon identité les amusent. Il sera plus facile pour eux de me modeler, de faire de moi ce qu'ils veulent sans ma seule arme, déjà bien faible. La vérité ils s'en fichent, ils ne veulent pas la concevoir. Ils se noient dans le potentiel d'une vie que je n'ai pas vécu. Riche, populaire, influent, intelligent, haut placé, ils en rêvent. Pas pour moi, pour eux, même si je dois être le biais par lequel ils l'atteignent, ils feront tout pour réussir. Et ils me font responsable de l'image qu'ils se sont faite de moi, si jamais je venais à briser le verre qui les sépare de la réalité, le philtre, si je les mettais face à la réalité ils détourneront les yeux encore et m'accuseront de les saboter. Parce que ma vie et la leur. Je suis condamné je suppose. J'ai compris que ce combat était perdu d'avance mais j'ai quand même essayé et je vais devoir en payer le prix à un moment où à un autre. Alors oui j'en pleure, parce que cet abandon est un deuil. Je dis adieu à moi-même, prière de ne jamais revenir."
Il tourna finalement la tête vers Minho, comme sil venait de se souvenir qu'il était là. Mais Minho avait perdu ses mots, il était comme figé, son regard perdu sur le visage de Jisung incapable de se focaliser. Son coeur se serra alors que Jisung lui sourit. C'était faux, c'était une protection. Et il avait dû le porter tant de fois ce sourire, cacher sous un masque factice toutes ses insomnies, par habitude plus que consciemment, et pourtant aujourd'hui il avait faiblit.
Une larme solitaire passa là ou tant d'autres avaient échoués avant elle, descendant jusqu'à ses lèvres, glissant sur sa bouche, jusqu'à son mensonge au gout de sel, révélant d'une perle les pensées de Jisung.
Minho, doucement, effleura la joue de Jisung, essuyant de son pouce la larme qui suivit.
Le garçon devant lui était brisé. Il était faible, apeuré et seul. Minho avait l'impression de se retrouver quelques années auparavant. Il connaissait ses sentiments par coeur. Alors il fit ce qui marchait le mieux et prit Jisung dans ses bras. Comme le plus jeune y répondit immédiatement il sut qu'il avait fait le bon choix. Jisung s'était agripper à lui de toute ses forces, cachant son visage dans l'épaule du danseur. Ils restèrent comme ça pendant quelques temps, Minho comprenant rapidement que Jisung pleurait encore, sans un bruit, laissant juste ses larmes couler sur ses joues.
"Dire que j'avais peur que tu te moques de moi parce que je pleurais... "
Jisung se détacha finalement de Minho, sans aucun signe de nouvelle larme en vue.
"Pourquoi je ferais une telle chose ? "
"Parce que c'est ce qu'aurait fait la plupart des gens en voyant un garçon pleurer. "
Minho sourit tendrement, rassurant encore Jisung. "Si j'étais la plupart des gens ça se saurait. " Il vint ébouriffer les cheveux de Jisung qui de toute façon étaient désordonnés depuis bien longtemps.
Jisung souffla, un petit et timide sourire aux lèvres. Au même moment son estomac se manifesta. N'ayant pas mangé à midi il réalisait seulement maintenant qu'il était mort de faim. Minho rit discrètement avant de demander comme si de rien était, "Je meurs de faim pas toi ? Et si on allait manger quelque chose au café d'à côté, il paraît qu'ils ont un délicieux cheese-cake. "
"Tu m'as eu à cheese-cake." Un sourire vint naitre sur les lèvres de Jisung, pas immense mais sincère.
Minho se releva et tendis la main vers Jisung pour l'aider à se lever. Pourtant une fois le plus jeune sur pieds il ne ressentait plus l'envie de la lâcher, alors il garda sa main dans la sienne et prit la direction du café un Jisung trop fatigué pour s'en plaindre à sa suite.
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Hello, hello, j'ai une semaine de retard... Il faudra blâmer les drama thai pour mon manque d'attention.
J'ai fini until we meet again hier et je m'en remets toujours pas...
Ce chapitre et plus long que d'habitude. J'ai dépassé les 3200 mots, c'est rare.
Si ce chapitre vous a plu n'hésitez pas à voter et commenter
Sur ce
Tchuss
Cheval de mer🐴🐠
해마
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