Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 8 : Fille Perdue

-Tu marches trop vite Peter ! criais-je, bien en retard

Il se retourna et s'arrêta en croisant les bras. Il me répondit, sans aucun ton de voix particulier :

-Courage, on y est pas encore mais ça va aller.

Je me sentais si faible. Je luttais presque pour ne pas m'évanouir à nouveau. Je marchais vers lui, chaque pas était douloureux. Une fois arrivée à ses côtés, je me plaignis :

-Peter, je n'arrive plus avancer, je veux pas faire ma faible mais je ne peux pas faire semblant de souffrir.

Il mit une main sur mon front pour vérifier si il était chaud. Ils fronça les sourcils puis me dit :

-Tu es malade. Tu es pâle et tu as le front brûlant. Il te faut du repos, viens sur mon dos, tu ne peux plus marcher, tu vas tomber dans les pommes et tu ne veux pas, je pense. Ça me fait pas plus plaisir qu'à toi mais il n'y a pas vraiment le choix, là.

J'acquiesçais puis monta sur son dos. 

-Tu aurais vraiment dû freiner sur les friandises, Alice, plaisanta-t-il en riant.

Je ris et m'accrochais à lui. Il se mit à continuer de marcher jusqu'à ce que j'ajoutai en souriant :

-Je suis une fille perdue, maintenant. Je suis sur le dos de Peter Pan, quel privilège.

Il souffla par le nez comme pour rajouter une expression à son sourire. Je continuai :

-Il faut que j'arrête de penser au passé. Je suis des vôtres, maintenant. Je suis une fille perdue, du pays Imaginaire, je l'assume et rien ne me fera changer d'avis. De toute façon je ne vois vraiment pas comment je pourrais retourner chez moi. 

-Quand tu es arrivée ici, je te voyais et j'ai commencé à penser que tu n'avais aucune chance de t'en sortir parmi tous les garçons qui ne te feraient pas de cadeaux mais tu as réussi à prouver. Regarde ce que tu as fait ! Tu t'es taillé le bras pour montrer que tu t'étais "battue" avec Crochet. C'est stupide mais si on creuse plus profondément, cet acte devient presque courageux. Mais il faut vraiment bien creuser. 

Nous arrivâmes au camp et Peter me fit descendre de son dos. Je tenais à peine debout. Il constatai mon état puis commença :

-Viens, aide-toi de moi pour pouvoir marcher.

-Je n'oserais pas !

-Tu ne feras pas trois mètres sans tomber !

Je me décidai finalement à accepter sa proposition et nous nous dirigeâmes vers la grande tente. 

-Assieds-toi sur ce banc, je te cherche quelques fruits, il te faut des forces.

Il partit en courant vers la réserve. Ça faisait du bien à l'esprit de voir que quelqu'un se préoccupe de vous et prend soin de vous. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour revenir, une corbeille pleine de fruits frais. Il me la mis devant moi et je commençai à les manger. 

-Merci, Peter.

-C'est normal, n'importe qui aurait fait ça pour toi.

-C'est faux, et tu le sais. 

-Je m'en veux un peu quand même.

-Pourquoi ?

-Tu es dans cet état à cause de moi. C'est moi qui t'ai envoyée chez Crochet. Tout est de ma faute.

-Non, c'est ma faute, je me suis fait ça seule je te rappelle, tu ne m'as jamais dit de me trancher l'avant bras comme une idiote. Déjà, pourquoi est-ce que tu t'inquiètes pour moi ?

Il cherche ses mots mais rien ne sort de sa  bouche. Il finit par dire :

-Quelque chose me dit que je suis une personne abominable pour t'avoir fait souffrir. Tu sais, tu rends cet endroit meilleur. De par ton sourire, ton caractère, tes manières, ta façon de répondre si sèchement à tout le monde qui te contre-dit. C'est une qualité.

Il avait des larmes dans les yeux. Ce garçon perdu l'était plus qu'on pourrait le penser. Soudain, des bruits de pas vinrent vers la tente : un grand brun qui avait une épée à la main et un crochet à l'autre. Il commença en s'énervant :

-Peter Pan ! Pourquoi avoir fait ça ? Tu le sais mieux que quiconque que tu as enfreint une loi de notre pacte !

Peter se mit à rire et se leva. Qu'est-ce qu'il a bien pu faire ?

-C'est chez moi, ici et je fais ce que je veux.

-Tu n'as pas à t'inviter sur mon bateau !

-Et tu n'as pas le droit de venir dans mon camp non plus.

-Tu as menacé tout le monde de mort ! 

Peter se rapprocha de Crochet, pour n'être plus qu'à quelques maigres centimètres de son visage.

-Tu sais combien de rois il y a au Pays Imaginaire, Jones ?

Il ne lui laissa pas le temps de répondre qu'il ajouta :

-Il n'y a que moi.

Killian plaça son épée sous la gorge de Peter et le menaçait du regard. Peter se mit à rire avant d'ajouter toujours hilare :

-Peter Pan n'échoue jamais.

-Arrêtez ça ! Vous deux ! Ne voyez-vous pas à quel point vous êtes pathétiques ? On dirait des gamins de cinq ans ! 

-Ne t'en mêle pas Alice, répondit le Capitaine.

-Je me mêle de ce qui me chante et c'est pas un pirate "rebelle" qui va me stopper ! Lâchez vos armes, bandes de lâches ! Il faut vraiment être stupidement lâche pour vouloir tuer quelqu'un !  

Peter fit un geste de la main et repoussa Crochet sans aucun effort. Il se moqua de lui jusqu'à ce que ce dernier sorte un couteau de sa poche qu'il lança sur Peter. Pan le stoppa juste avant qu'il ne le touche. Je me levai en furie, même si ma faiblesse me ralentissais.

-Bande de gosses ! Vous faites vraiment de la peine à voir. On dirait que Peter a volé le goûter de Killian, c'est énervant.

-N'essaie pas de t'interposer, ce conflit ne te concerne pas, Alice ! 

J'eus soudain une idée géniale : je ferais un faux évanouissement pour qu'aucun des deux abrutis ne soient blessés et pour qu'ils se préoccupent plus de moi que de leur petit conflit qui ne les mènera à rien. Je me mis à faire semblant de tourner de l'œil et me laissai tomber lourdement sur le sol. Ils arrêtèrent leurs discours futiles puis vinrent vers moi en criant tous deux mon nom. 

Je suis un génie.



Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro