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Chapitre 30 : Sur le toit

Blake s'agenouilla à côté de moi, tentant de me réconforter, mais en vain. Il était là, juste devant moi. J'aurais presque pu ressentir nos deux cœurs se morfondre, s'unir à nouveau. 

-Qu'est-ce que tu as vu ? Je ne te prendrai pas pour une folle, ou une givrée. Je t'en prie, dis-moi.

-Il... il était là.

-Qui ça ?

-Peter Pan. 

-Le garçon de la photo. C'est lui que tu as vu. 

-Il était de l'autre côté du miroir ! Je te le jure !

-Je te crois, Alice.

-J'ai besoin de dormir, je suis sûre d'avoir rêvé.

En vérité, je savais très bien que ce que j'avais vu était réel. Et je comptais bien trouver une solution afin de ramener Peter ici. Son plan, je ne le connaissais même pas. J'aurais voulu l'aider mais je ne parviendrai pas à retrouver un moyen d'entrer à nouveau en contact avec lui. 

Je me mis dans le lit et demanda à Blake :

-De quand date cette photo ? Et puis, comment tu te l'es procurée ?

-Elle date de 1895. C'est la dernière photo prise de Peter Harris, à Londres. Tu n'aimerais pas savoir comment je l'ai eue, crois-moi. Mais c'est pour toi que je l'ai fait. Je savais que tu viendrais.

-Quel est ton pouvoir, au juste ?

-J'ai des visions. Presque tous les jours. Et je ne choisis jamais ce qu'il va se passer.

-Merci.

-A ton service ! Maintenant, il faut que tu dormes, cette journée a été bien trop sinueuse et compliquée pour toi. Dors, et tout ira mieux.

Je lui souris avant de me retourner vers le mur. Je ne pouvais pas dormir. C'était impossible avec tous ces doutes qui défilaient dans ma tête sans s'arrêter. Il fallait que je prenne l'air. J'attendis donc une bonne heure pour la laisser entièrement s'endormir.

Je me levai du lit qui grinça et attrapa la photo qui reposait toujours à terre. Je sortis de la pièce et constatai que le grand hall était complètement sombre et vide. Le silence me fit tant de bien. Je me dirigea vers l'endroit d'où j'étais venue et montai le grand escalier de métal qui grinçait à chacun de mes pas. Je devais découvrir le monde par moi-même. J'arrivai dans l'endroit où reposaient les fameux vélos et constatai un escalier qui montait encore plus haut. Je grimpai en haut de celui-ci qui était très long, je l'avoue. Puis la nuit m'envoya un message. C'est comme si elle me disait de la rejoindre. Il ne fallait pas céder, je le savais. Mais quelque chose me poussais à être entièrement sienne. Je respirai et regardai autour de moi, tentant de ne pas céder et de rester dans la lumière.

-Alice, c'est toi ?

Quelqu'un se leva et la voix de la nuit stoppa. Wilson était assis sur une chaise blanche et scrutait l'horizon. Je m'approchai de lui et m'assis par terre, à côté de lui. 

-Qu'est-ce que tu fais ici, si tard ? me demanda-t-il en replaçant son bonnet sur ses cheveux blonds.

-Je te retourne la question !

-Toutes les nuits, je viens ici, au même endroit et j'attends que le ciel reflète mon état d'esprit.

-Ouais, j'accepte cette réponse.

-Tu m'as pas répondu. Tu fais quoi, ici, si tard ?

-J'arrive pas à dormir. Je pense trop à ma vie d'avant. Je pense trop à ce qui ce serait passé si ce débile d'Absolem m'avait pas envoyé au Pays Imaginaire. Tout aurait été si simple.

-Tu sais ce qui est fou ?

-Non. Moi, peut-être.

-Je comprends rien à ce que tu me dis mais ta situation me rappelle la mienne. J'ai perdu mes parents à cause d'un connard fini qui les a assassinés.

-Je te comprends pas non plus, abruti.

Il se mit à rire avant de me raconter son histoire, en m'expliquant ce qu'étaient les services sociaux. Ses parents sont morts et il a été contraint de vivre avec son oncle alcoolique qui le battait. Norman est venu le secourir lorsque Blake l'a averti de ses dons. Je lui ai aussi raconté mon histoire, dans les moindres détails. 

Toute la nuit, on a échangé des mots, des explications à propos d'objets de nos quotidiens respectifs. Je lui ai expliqué l'inutilité des fleurs qui parlent tandis que lui a débattu sur quelque chose qu'il trouve plus utile que tout : le McDonalds. Apparemment, c'est la plus divine nourriture de ce monde.

-Tu sais quoi, Alice ?

-Quoi ?

-On va aller au McDonalds. En espérant que c'est toujours ouvert, répondit-il en contemplant sa montre. Tout n'est qu'une question de temps.

Nous nous levâmes et il me tendit un revolver noir.

-Prends-le, on n'est jamais trop prudents.

Je le pris et le questionna tout en descendant l'escalier rouillé :

-A quel moment est-ce qu'on doit l'utiliser ?

-Tu le sauras si le cas échéant se produit.

Il marcha en dehors du hall et mit son capuchon sur la tête. Il me recommanda de faire de même. Il continua sa route vers une maison illuminée, couronnée d'un grand "M" jaune. Il entra et prononça des mots que je ne comprenais pas à un type casqué d'un chapeau à visière rouge. 

-Et pour la demoiselle ? demanda le type.

-Je vais commander pour elle ! répondit-il en se moquant clairement de moi.

Il revint avec un plateau dans les mains et s'assit à une table. Je m'assis aussi et ouvrit une boîte qui renfermait une sorte de sandwich à plusieurs étage.

-Ca a l'air dégoûtant, sérieux.

-Goûte ! C'est un Big Mac.

Je croquai dans le "Big Mac" et une multitude de parfums éclatèrent dans ma bouche.

-C'est délicieux ! 

-Finis ta bouche avant de parler ! J'ai pas envie de vomir.

Soudain, deux personnes en uniformes bleus entrèrent dans la maison. C'étaient des policiers. Wilson me fit signe de mettre ma capuche.

-Ils ont des informations sur toi, maintenant. Ceux-là sont du côté des personnes qui nous veulent du mal. Et ils te cherchent parce que tu es la plus importante de nous tous. Ils te veulent comme cobaye. Cache-toi. C'est la seule chose que tu puisses faire.

C'est à ce moment-là que je me mis à ressentir le besoin de sortir le revolver de ma poche.

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