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Chapitre 2o : Sourire de psychopathe

Média : via tumblr → Sam (Leonardo DiCaprio)
Musique de fond : Once upon a dream, Lana del Rey
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Côte à côte, les regards fixés au dehors de la fenêtre, nous étions assis en tailleur sur le parquet qui revêtait le sol de la chambre de Sam, et on parlait. On parlait de tout, de ce qui nous faisait du mal, de ce qui nous rendait heureux. Sam me jouait du piano, je lui donnais des livres, on s'empêchait l'un et l'autre de faire des conneries.

Depuis que j'avais appris la relation de Noah et Victor, même si je lui avais pardonné, nous nous étions éloignés, et mes liens avec Charlie, Alix, et Sam n'en étaient devenus que plus forts.

« Tu penses que c'est vraiment mort avec Laura ? » lançai-je, inquiète de l'état de Sam, qui semblait se dégrader de plus en plus.

Il semblait ne plus prendre goût à rien, et même son humour stupide en venait à me manquer.

« Je sais déjà qu'elle ne veut pas de moi, et moi je ne veux plus d'elle. Ça va bientôt faire quatre mois qu'on est en break, et pour être honnête, ça ne me dérange plus. J'crois que j'étais amoureux d'une illusion. T'sais, je l'avais idéalisée et tout. Comme toi avec Victor. Je suis imparfait, et de très loin, mais elle aussi. Elle a pas vu que moi, pendant qu'on était ensemble, tu vois. »

Sam fit une pause et le sentis respirer profondément.

« En même temps, vu son physique, elle a dû se faire draguer un bon millier de fois par des mecs mieux que moi. Mais sérieux, s'il y a un truc que je ne peux pas supporter, c'est l'infidélité. C'est quelque chose que je serais incapable de faire, de tromper quelqu'un. Moralement, je pourrais pas. T'imagines, toi, faire semblant que tout va bien alors que t'as trompé ton copain ou ta copine ? Pas possible. J'ai aucune tolérance pour ça. Elle s'est foutu de ma gueule. Et puis de toute façon, la question ne se pose même pas... puisque je ne l'aime plus. »

Je lui jetai un regard surpris.

« Vraiment ? Tu ne l'aimes plus ?!
— Nan, et ça fait du bien, putain.
— Franchement, j'ai beau avoir horriblement souffert d'aimer Victor, je trouve ça super ennuyant de ne plus aimer. Je veux dire, plus d'inspiration, plus de rêves, juste un grand vide. Ça te fait pas ça ?
— Qui te dit que je n'aime plus personne ? »

Toujours ce sourire...

« Sam, arrête avec ce sourire de psychopathe, s'il te plaît.
— Bien sûr », dit-il en élargissant l'écartement de ses lèvres pulpeuses.

Je menaçai de le frapper, avec pour seul résultat un sourire encore plus grand. Je pensai qu'il allait finir par étirer sa bouche de manière définitive à force de me provoquer à longueur de temps.

***

« Salut la naine ! » s'écria Charlie au loin.
Je lui fis un doigt d'honneur, mais je levai tout de même la tête vers lui pour lui faire la bise lorsqu'il s'approcha de moi.

Alix, qui le suivait, avait haussé les sourcils au-dessus de ses grands yeux globuleux en voyant notre échange.

« Les gaaaaars, détendez-vous, rooooh... »

Je remarquai que son regard était perdu dans le vide et qu'il parlait d'une voix encore plus traînante que d'habitude. Je dus froncer les sourcils, parce que Charlie me regarda d'un air entendu en se retenant de rire.

Dans le dos d'Alix qui continuait à nous expliquer combien il était important d'être détendus, Charlie porta son index et son majeur à sa bouche en forme de V, puis les écarta et fit semblant de recracher de la fumée.

J'éclatai de rire, coupant Alix au milieu de son discours, en comprenant qu'il n'avait pas seulement dû fumer une clope basique.

Après la fin de la récréation, Charlie et Alix voulurent m'accompagner au deuxième étage, mais ce dernier chancela tant et si bien que Charlie et moi nous retrouvâmes à le supporter chacun d'un côté.

***

QUELQUES SEMAINES PLUS TARD

Assis sur le muret qui entourait le terrain de tennis de la maison Sam, nous discutions. Encore.. et curieusement, je ne me lassais jamais de sa voix, ni de ses recommandations. Il avait une manière naturelle et rassurante de me les donner, comme si elles étaient évidentes pour lui mais qu'il aurait pu passer sa vie à me les expliquer.

Il lui arrivait de me prendre la main quand les larmes débarquaient, et dans ces moments-là, je me sentais en sécurité.

Lorsque je remarquai que la lumière du ciel commençait à décliner sérieusement, je sortis mon téléphone de ma poche pour mettre un message à ma mère. Il fallait que je lui demande si elle pouvait venir me récupérer après la fin de sa journée, puisque la maison de Sam était sur son trajet et qu'elle n'aurait pas dû tarder.

Mais dans un moment d'inattention, je relâchai la pression nécessaire pour que mon téléphone tienne entre mes doigts. Je tentai de le rattraper, mais Sam me prit de vitesse. Il se rapprocha encore de moi, presque jusqu'à coller son torse au mien, et il glissa mon téléphone miraculé — quoique déjà fissuré — dans ma main droite, mais sans pour autant s'écarter.

Je levai les yeux vers les siens, surprise, n'étant pas habituée à de tels contacts avec lui. Je sentis la température faire un bond en moi. La proximité qu'il entretenait volontairement entre nous — je le savais parce qu'il arborait son satané son sourire en coin — me mettait terriblement mal à l'aise, et en même temps il y avait cette chaleur qui remuait au fond de mon ventre qui me fit réaliser à quel point j'appréciais son contact.

Je ne savais que dire, que faire, que songer même. Je n'avais jamais été aussi près de lui. Les yeux fixés dans les siens, fantastiques comètes étoilant son magnifique visage, mes pensées se confondaient en un tourbillon si complexe que tout mon corps tremblait et que je peinais à tenir debout.

Il était beau, oh oui, il était beau. Il était beau à en faire tourner la tête au soleil et à faire chuter les étoiles du ciel, il était beau à faire briller le monde et à se planter un couteau dans la poitrine. Il était d'une beauté sans pareille, d'une beauté qui charmait tout le monde, ce n'était pas une question de critères de beauté, non, il y avait dans son visage quelque chose d'adorable qui nous faisait tous tomber par terre.

Et je crois qu'il en avait conscience. Il se jouait de moi. J'étais sûre que du haut de son bon mètre quatre-vingt, il riait de ma gêne, comme à son habitude. Mais je m'en fichais ; j'étais si près de lui que je pouvais sentir sa poitrine s'ouvrir et se fermer à chaque respiration.

Il était beau et, plus que jamais, je m'en rendais compte, alors que son visage se trouvait tellement près du mien que mes yeux clignaient frénétiquement pour que son image ne se floute pas. Il était beau, et il était beau intérieurement aussi, et je regrettai d'un coup de ne pas être assez belle, ni assez bien en quoi que ce soit d'autre pour être aimée par quelqu'un comme lui.

Mais comme toujours, il agit aux antipodes de ce que j'imaginais. Au lieu de se reculer et d'éclater d'un rire sonore, il se pencha encore plus vers moi.

Mon cœur manqua un, puis deux, et trois battements. Et il partit dans une course effrénée, battant plus fort que jamais. Si fort que je n'entendais plus rien d'autre. Juste ce battement régulier qui soulevait ma poitrine avec une force nouvelle, comme si, enfin, il avait envie de vivre.

Mes pensées se précipitaient au point que j'en perdais le fil, je ne voyais plus que son visage qui se rapprochait de moi ; et je perdis pied, toute idée qui surgissait en moi était incohérente et je sentis le rouge me monter aux joues et mon front devenir fiévreux alors que ses lèvres s'approchaient dangereusement des miennes.

Je fermai les yeux.

Et quand il m'embrassa, je compris enfin cette phrase : "Le genre de baiser qui vous pousse à penser que l'oxygène est surfait". J'aurais retenu mon souffle pendant des minutes entières, quitte à en mourir, juste pour ressentir à nouveau la douceur de ses lèvres sur les miennes.

C'est alors que je sus pour de bon que j'étais amoureuse.

Ou plutôt, je le sus quand je me rendis compte quinze minutes plus tard que je n'avais pas envoyé de message à ma mère tellement j'avais été obnubilée par Sam.

***


NdA :

Ta dam ! Voilà, je suis gentille de la rendre heureuse quand même :3
AVOUEZ.

J'ai pensé à toi, Aela_Stories, t'as vu ? 😏

Sinon, ça fait 20 siècles que je cherche une personnalité pour représenter Sam, mais apparemment il est assez atypique physiquement (on ne me jugera pas sur mes goûts xD) et du coup, j'ai décidé de faire un petit changement : ses cheveux ne seront pas assez longs pour être attachés en chignon, puisque je le représenterai avec Leonardo DiCaprio.

(Je sais que c'est pas très original, quoique je ne l'ai encore jamais vu dans une fiction, mais y'a des photos et GIFS de lui blond jeune beau bref... avec beaucoup de critères nécessaires pour être Sam x)

J'ai fait tous les changements nécessaires dans les chapitres normalement (n'hésitez pas à me dire si vous avez détecté un oubli).

Mais si vous avez une idée de quelqu'un qui pourrait mieux le représenter, je suis preneuse ! ;)

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