Le truc quand l'eau du robinet n'est pas potable, c'est qu'il faut faire la vaiselle façon "camping". C'est-à-dire, dehors, par deux, à cause d'une éventuelle attaque de zombie, des torchons, du liquide-vaiselle, des bombones d'eau et la vaiselle sale qui baigne dans une bassine d'eau. Cette fois, c'est Zayn et moi qui sommes de corvée. Après quelques minutes passées dans le silence de la nuit noire, il prit la parole:

-Le Train des 500 victimes? me demanda le jeune homme

-Comment t'as su? Lui demandais-je à mon tour, sans aucunes expressions déchifrables dans ma voix.

"Le train des 500 victimes" est le terme que nous avons choisi pour parler de l'accident dans lequel mon Âme-Sœur et les autres sont décédés.

-J'ai moi-même perdu quelqu'un de proche dans cet accident. Ma petite-amie. Caroline. Je me suis promis de ne jamais aimer quelqu'un d'autre après elle. me confia mon ami

-Je me suis faite la même promesse lorsque j'ai appris ce qui était arrivé...

Mon regard, jusqu'à présent centré sur son visage regardant la lune, descendit jusqu'à son bras. Le portrait d'une jeune femme y est tattooé. J'en déduis que c'est Caroline, et après avoir réfléchis, je peux jurer l'avoir déjà vu parmis les gens la bande où était Aurélien et ses amis.
On ramassa la bassine conenant la vaisselle propre et les torchons, puis on rentra. Dans le salon, assis sur le sol, Liam, Louis, Harry et une bouteille de vodka nous attendaient. On rejoint leur cercle sans comprendre.

-Tu connais le jeu de "Je n'ai jamais..."? me questionna Louis

-En fait, on rempli nos verres de vodka, quelqu'un commence en disant "Je n'ai jamais..." et si toi tu l'as déjà fait, tu bois cul-sec, tenta de m'expliquer Harry. Il faut que ce que tu dises soit réel, le but c'est d'apprendre à se connaitre.

-On va te montrer. Zayn, commence, dit Niall

Zayn rempli son tout petit recipient en verre et fit tourner la bouteille.

-Ok... commença Zayn, je n'ai jamais... Je n'ai jamais eu de sœur.

Liam, Louis, Zayn et Harry prirent leurs verres respectifs et avalèrent le liquide d'un coup.

-Voilà, sourit le blondinet, le truc c'est de poser de bonnes questions! s'exclama Niall en souriant

Le jeu continua, et les questions fusèrent. D'abord "de bon genre", puis de plus en plus personnelles. Mais au point où j'en suis, je n'ai plus rien à perdre. Orpheline, dépourvue de toutes amitiés de longue durée, à présent responsable d'une gamine de 4 ans, coohabitant dans une maison avec cinq jeunes hommes.