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Epilogue

Alors tout d'abord je tiens à vous demander pardon pour ce retard et pour le fait que je ne publie pas très souvent. Je sais que j'ai perdu beaucoup de lecteurs en cours de route à cause de ça et je tiens donc à remercier ceux qui sont toujours la (parmi lesquelles @tesmoki et bien d'autres) ! Maintenant je vous laisse finir le premier tome d'Alia en espérant que ça vous a plus. n'hésitez pas à laissez vos impressions dans les commentaires !! ( Oh et lisez le chapitre 2 sinon vous serez perdus !!!)

Je me réveille dans la pénombre la plus totale. Je suis allongée sur ce qui semble être un lit. Quand j'essaie de m'en extraire, des cordes retiennent mes poignets et chevilles, je ne peux aller nul part. Un silence aussi glacial que l'atmosphère règne et je me demande encore ce qu'il se passe.

Soudain, une lumière jaillit de l'obscurité et m'aveugle. J'ouvre mes yeux avec peine pour découvrir une salle blanche, immaculée. Je tourne ma tête de l'autre coté de la salle et découvre un autre lit. Dessus est installé Maceo, qui dort toujours. Il porte les traces des coups que j'ai laissé quand je l'ai attaqué plus tôt dans la soirée. Malgré son visage abîmé, sa respiration est paisible. Il semble être en paix, en totale harmonie avec la situation. Les muscles de ses abdos se devinent facilement sous sa chemise déchiré et trempé de sang. Je le regarde plus attentivement et découvre que ses poignets sont lacéré par la corde qui est beaucoup trop serré.

Je regarde la salle et découvre que sous nos lits de fortune (deux lits d'hospitalisation) se trouvent des bâches. Quelques gouttes de sang on déjà coulés dessus.

Le reste de la salle est vide en dehors d'une porte qui est fermé. Il faut que je sorte de là. Que je nous sorte de là. Aucune table ne traine avec des scalpels ou des ciseaux. Ça devrait me rassurer mais tout ce à quoi je pense est qu'il n'y a aucune issue de secours.

- Arrête de t'inquiéter, de toute façon on va tous mourir.

Je regarde Maceo qui tente désespérément d'ouvrir ses yeux, en dépit de ses coquards.

- Je ... suis désolée.

- Ce n'est pas ta faute. On était en mission et on a pas assuré...

- Tu as essayé de m'avertir et je ne t'ai pas écouté, j'aurais due faire plus attention à mon jugem...

Je suis interrompue avec l'ouverture de la porte. Andrea entre, suivie de peu par Antho et Marc. Elle affiche un sourire si large qu'on voit toute ses dents. Qu'est ce que j'aimerais enfoncer mon poing dans sa dentition parfaite.

- Les deux amants maudits, sur leur lits de morts réunis ! s'écrie t'elle joyeusement.

Antho rie à gorge déployé et Marc semble se forcer pour les apparences.

- Bon assez rigolé, annonce t'elle. Il est temps de passer aux choses sérieuses.

Elle sort un tissu marron qui renferme différentes sortes de lames, toutes plus effrayantes les unes que les autres.

- Attends, commence Maceo, j'ai des questions...

- Moi aussi j'annonce.

- Oh vous essayez de gagner du temps on dirait. L'agence vous a bien entrainé !

Quoi ? Depuis quand sait elle à propos de l'agence ? et surtout, que sait elle ?

- Ah oui, tu n'es pas au courant, la débutante, bon j'imagine que je vous dois bien quelques réponses. Maceo en sait plus que toi ce n'est pas juste.

De quoi parle t'elle ? Que sait elle sur moi ? Comment peut elle savoir que je suis nulle en tant qu'agent ? Ah non, la dernière question est évidente, je suis nulle.

- Par ou commencer ? chantonne t'elle

- Le début, marmonne Maceo entre ses dents.

- Hum, mon véritable nom est ...

- Andie White quand à moi c'est Natanaël Chaning, dit Antho, en interrompant Andrea.

Elle le regarde et ils s'embrassent langoureusement.

- Nous avons été recruté par l'agence à l'âge de 6 ans. Nat c'était pour ses capacités physiques, quant à moi, c'est une histoire de famille. Tu vas voir Alia, c'est très amusant. 

Marc sort de la pièce et prends soin de la refermer derrière lui. Je ne détache pas mon regard d'Andrea d'une seconde.

- La famille, c'est ce qu'il y a de plus important à ce qu'on dit. Si l'histoire de notre famille était aussi simple on le penserais peut être. Oh je ne t'ai pas dit ? Nous avons le même père. Enfin, je pense. Fred t'a surement parler de son idylle avec ta mère ? Eh bien, six mois après leur idylle, Patric, pardon, ton père, a eu vent de cette aventure. Il s'est littéralement jeté dans les bras de ma mère Ariana, un autre agent. Ensuite il a culpabilisé et à envoyé ma mère en Angleterre. L'histoire aurait pue s'arrêter là sauf que je suis née. Et toi aussi. Quelques mois d'intervalles, une autre femme, deux filles. Il t'a offert une vie de rêve quand j'ai galéré à faire mes preuves, à prouver qu'un enfant bâtard en valait le coup. Pendant ce temps, ils t'ont gardés alors que tu faisais tout de travers. Heureusement Nath à vu en moi. Il m'a sauvé. On s'est échappé de l'agence et nous sommes promis de la détruire. De vous détruire.

- On... est... demi-sœur...

- C'est pour ça que vous vous êtes lancé dans le trafic. annonce Maceo.

- Oui, nous sommes les plus jeunes trafiquants à haute échelle. On a appris à bonne école.

- Si ma mission était de te démasquer, alors quel était le rôle de Maceo ? je demande.

- Non ma belle tu te trompe, ton rôle était de lier des liens avec ta tendre petite sœur, Maceo, la meilleure recrue de l'agence était là pour me tuer, moi et Nath.

- Alors pourquoi tu ne l'a pas fait ? Je demande en me tournant vers Maceo.

- A cause des otages, réponds t'il.

- Quels otages ?

- Ta mère et d'autres. Ricane Antho.

- Quoi ? Est ce que c'est vrai Maceo ?

- J'attendais que tu sois assez proche d'elle pour qu'elle te révèle le lieu ou elle les gardes.

- Mais.... Comment c'est possible ?

- Ton dernier jour à l'agence Alia, tu as due voir depuis l'avion, de la fumée ou au moins des gens courir à l'extérieur du bâtiment. Nous t'avons loupé de cinq minutes, dix tout au plus quand nous avions attaqués le château de l'agence. C'est à ce moment que nous avons tué beaucoup de personnes, et en avons gardés quelques unes. Dont ta mère. Ton père à disparu. Je tuerais ta mère quand je l'aurais retrouvé. Je leur offre même de mourir ensemble.

- Donc tu fais tout ça, tu tue des gens, juste pour attirer l'attention de quelqu'un pour qui tu n'existe pas ? je m'écrie !

Quand je finis ma phrase, Andrea, ou plutôt Andie me gifle violemment.

- J'existe et tant pis si ce n'est pas pour lui. Mais il doit souffrir pour la peine qu'il a causé à ma mère, pour la vie que j'ai eu par sa faute !

Anthony se rapproche d'elle et la prends dans ses bras. Il lui susurre des paroles et elle semble se détendre un peu. Elle esquisse même un sourire mais il s'efface vite par son rictus maléfique. Anthony l'embrasse sur la joue avant de se dégager de cette étreinte.

- Où en étais je ? Ah oui, Maceo a donc été envoyé me tuer avec pour couverture Antoine, un civil. Bon sauf que Maceo a assassiné sa sœur suite à un malentendu. Évidement, c'est moi qui l'ai créé. Donc Antoine, détestant Maceo, s'est rapproché de moi et je me suis débrouillé pour qu'il pense que vous me vouliez du mal. Une histoire vraiment intéressante mais je n'ai pas le temps de vous l'expliquer. C'est par amour pour moi qu'il a commencé à t'envoyer des messages depuis le dark-web [tu savais qu'il hacker ? Non ? Moi oui].

- Pour mettre un peu de piment on a tué quelques personnes.. recommence Antho

- Fais exploser ta voiture...Reprends Andrea

- Ah oui ton idée était géniale bébé, admet il.

- Merci ! Mais pas autant que la tienne pour l'agression de la st valentin !

- C'est vrai qu'elle était unique celle là ! Puis les coups que je t'ai mit Andie, ça m'a tellement excité !

- On en reparlera ce soir, peut-être que tu pourras m'en remettre !

- Ok on a comprit, dit Maceo.

- Bref cette aventure éta...

Un bruit de balle résonne depuis le couloir. Surpris, Antho sort un flingue de son jean et sort par la porte. Andrea cache son inquiétude et recommence sa phrase. Elle meurt d'envie de la dire depuis tellement longtemps. Je peux lire dans ses yeux que nous asséner le coup final est ce dont elle rêve depuis le début.

- Cette aventure était très drôle pour nous, et vous bizuter risque de nous manquer mais nous trouverons d'autres idiots, soyez en sures.

Elle accompagne ses paroles en attrapant une lame. Elle semble hésiter entre moi et Maceo puis finis par lâcher :

- Honneur aux femmes.

Maceo lui crie de commencer par lui mais elle n'écoute pas. Elle avance la lame de mes yeux puis vers mes poignets. Elle fait durer son plaisir personnel en m'effrayant chaque fois qu'elle approche la lame de ma peau. Puis elle enfonce sa lame sous mon œil droit. La souffrance est pire que toutes celles que j'ai connus jusqu'ici. Jugeant que la lame n'est pas entré assez profondément, elle appuie dessus encore plus. Je n'arrive plus à me retenir de crier et à verser des larmes. Je sens rapidement le sang couler sur mes lèvres. Andrea s'en rend compte et l'essuie avec son pouce. Au lieu de le porter à ses lèvres elle porte la goutte de sang aux lèvres de Maceo. Lui aussi pleure. La lame est toujours enfoncé dans mes cernes et j'ai l'impression de ne voir que d'un œil à présent. C'est peut-être juste le traumatisme.

Antho rentre soudain dans la salle et ordonne à Andrea de plier bagage et de nous laisser ici. Il dit qu'il n'ont pas le choix s'ils veulent rester en vie et se venger. Andrea nous regarde tour à tour et s'en retourne avec Antho. Juste avant de passer la porte elle se retourne pour m'annoncer qu'elle nous retrouvera. Puis, telle qu'elle est arrivée, elle repart.

La lame, toujours en moi, tombe à cause du poids et atterrie verticalement dans ma cuisse se qui me pousse à crier encore. Maceo tente de me rassurer sans en avoir l'air convaincu.

Tout à coup, la tête de Fred apparait dans l'embrasure de la porte. Il fait un état des lieux, crie RAS et courre me porter secours. Il commence par retirer délicatement la lame de ma jambe puis par me détacher avec. Une autre personne s'occupe de Maceo mais je ne l'a connait pas. En même temps il m'explique qu'il a réussit à tracer les messages jusqu'à Antoine et qu'après l'avoir enterré, il a entendu du bruit dans la villa. Il me raconte qu'Antho à tué toutes les petites filles que j'ai enlevé pour le trafic. C'est comme ça qu'il a tout découvert. Ensuite Antho a reçu un appel et est parti à ma recherche. Fred l'a suivi jusqu'ici (j'ignore toujours où nous sommes d'ailleurs) puis à appeler quelques amis pour nous sortir de là. C'est comme ça qu'il m'a retrouvé.

Quand Fred finit de me détacher, il me prend dans ses bras et je réalise la chance que j'ai de l'avoir. Une ombre passe la porte à son tour et je reconnais immédiatement les traits de ma mère. Sa mine est faible, ses traits sont fatigués mais elle n'a pas perdu son sourire. Elle reste en retrait et nous regarde, Moi et Fred dans les bras l'un de l'autre. Fred me repose délicatement dans la chaise avant de se retourner vers ma mère.

A en juger par son expression, ce doit être comme moi la première fois qu'il la revoie. Ses trais s'affinent instantanément, comme s'il avait retrouvé sa raison d'être. Il détaille chaque millimètres de son corps puis voie l'anneau qui se trouve à l'annuaire de ma mère. Son sourire s'évanouit. Les paroles d'Andrea me reviennent en mémoire; Fred m'a dit que je suis née un an après leur idylle mais Andrea m'a dit que c'était six mois. Elle nous faisait des confessions alors pourquoi aurait elle menti ? Je regarde Fred et lui pose la question qui me hante :

- Fred, es tu mon père ?

Il me regarde un peu perdu. Ma mère qui n'a pas perdu une miette de la conversation, revêtit un air froid sur son visage puis prends l'initiative de répondre.

- Oui.

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