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4) Se faire oublié

Je rentre. La nuit est tombé depuis bien trop longtemps. Les lumières éclairent le fleuve Han. Tantôt vertes. Tantôt bleues. Les eaux me paraissent bien insignifiantes. Elles changent de couleurs. Cachant leur vrai nature. Cachant leur vrai force. Cachant leur noirceur. Leur pollution. Elles ne sont plus qu'un arc-en-ciel. Elles ne sont plus que ce que veut le monde. Comme nous. Comme eux. Comme moi.

« Tu n'y arrivera pas »

Des fans. Qui t'adorent. Puis te détestent. Qui t'encourage. Puis te rabaisse. Pendant un moi. Un an. Tu deviens leur pantin. Tu deviens ce qu'ils t'accusent d'être. Tu fais ce qu'ils te disent. Tu disparais. Tu n'es plus nul par. Tu n'existes plus. Parce que tu les a cru. Parce que tu croyais que c'était ce qu'il fallait faire. Parce que tu n'en pouvais plus. Tu deviens alors comme cette eau. Inutile. Paresseuse. Différente de ce qu'elle devrait être.

Les voitures passent. Elles me frôlent. Ignorant ma souffrance. Ignorant mon mal être. Les passants marchent. Ils m'évitent. Repoussant mon appel. Il pourrait être parmi eux. Déambulant sur les trottoirs. Ne me voyant pas. Il pourrait m'avoir remarquer dans cette ville. Sous ces lumières. Mais je n'en sus rien.

« Je te haie tellement »

Alors je rentre. Mettant un pied devant l'autre avec difficulté. Mes muscles me fond mal. Mes doigts n'ont plus de force. Mes yeux menacent de se fermer à tout moment. Mais je persiste à vouloir renter de moi même. Je prend le plus de temps possible. Pour me retrouver seul le moins longtemps possible. Pour pouvoir résister encore un peu. Pour apprécier la chaleur de la rue. Ses sons. Ses odeurs. Pour ne pas me retrouver dans ces pièces trop grandes. Trop silencieuses. Trop froides.

Même si l'envie de m'allonger se fait sentir de plus en plus je sais que je n'arriverai pas à m'endormir. Que je regarderais leur anciennes vidéos. Que je scruterai nos anciennes photos. Même si je devais me reposer. Pour mon come back. Pour pouvoir le faire. Je sais que je n'arriverais pas. J'attraperais ma guitare. Mon piano. Mon téléphone. Je jouerais. M'entraînerais. Surferais sur internet. Mais je ne me reposerais pas. Je n'attendrais pas que le sommeil vient. Je n'attendrais pas de me faire assaillir par les mauvaise pensées. Donc je travaillais.

« Salopard »

On m'avait demander de me calmer. De prendre des jours pour moi. De réduire les heures supplémentaires. Je risquais de m'épuiser pour rien. De me faire mal. De ne plus en pouvoir. Mais je ne pouvais pas rester seul. En sachant qu'ils étaient ensembles. Qu'ils travaillaient. Qu'ils avançaient. Je ne pouvais pas me permettre de m'arrêter. Alors que j'avais pris tant de retard. Alors qu'ils étaient arrivé si loin. Je ne pouvais pas me permettre de louper. Parce que c''était le seul moyen de retrouver un peu de dignité. D'espérer pouvoir le revoir. D'oser le regarder dans les yeux.

Je ne pouvais plus être à leur niveau. Je le savais. Ils étaient bien trop bons. Bien trop beau. Biens trop talentueux. Ils avaient fait tellement de chemin. Ils avaient remporter tellement de prix. J'avais suivis leur ascension avec soin. Du moins au début. La fierté avait laissé place à la nostalgie. Et je ne pouvais pas me le permettre. Je ne regardais donc plus que les anciens vlogs. Je connaissais par cœur leur visage d'enfant. Mais j'étais incapable de dire ce qu'ils avaient réalisé ses derniers mois. J'étais mélancolique de l'année que nous avions passé ensemble pourtant je ne les connaissais plus. Je ne les connaissais pas.

« Reste loin d'eux »

Pour pallier cette réalité, je me remettais à la musique. Je mettais mes problèmes en chansons. Partageais mes pensées dans les mélodies. Tout ce que j'avais vécus. Tout ce qui m'était arrivé. J'en glissais de nombreux indices dans les morceaux que je créais. Et quand j'eus enfin le courage de les faire écouter, on me proposa de réaliser un album. J'étais si heureux mais si apeuré. Qu'allaient-ils dire. Comment allaient-ils réagir. Cela allait-il enflammer de nouveau les rumeurs.

Malgré mes angoisses j'avais accepté. C'est pour cela que je me retrouvais à travailler. Nuit et jour. Pour être présentable. Pour être digne d'eux. Pour être contant de moi. Je voulais pouvoir donné une autre image de moi. Je participais donc à cette émission. Parce qu'elle serait un premier contacte. Parce que qu'elle permettrait de me faire redécouvrir. Parce que je pourrais y montrer tout mon potentiel. D'après mon équipe du moins.Au fond de moi, je savais que c'était pour autre chose. Pour moi, c'était une manière de montrer les souffrances que peuvent infliger les fans. Une manière de dénoncer ceux qi se servent de nous. Une manière e monter les tords de la société.

« Fils de pute »

A présent, je suis dans ma loge. Dans le couloir, l'excitation du personnel. La chaleur des projecteur. Les cris des spectateurs. Dehors, la nuit noir. Les vents d'hiver. Le fleuve et ses milles couleurs. Je me fixe dans le miroir. J'y vois un jeune homme. Une idole. Dont la peau brune contraste avec le bleu de ses habits trop peu présent. Dont les lèvres ressortent grâce au nombreuses couches de maquillages. Dont les cheveux décolorés le font passer pour l'ange qu'il n'est pas. Je vois une personne inconnue.

Mais malgré ces ressentis, je sens une joie monter en moi. Si je ne connais pas cette personne que je regarde, c'est peut-être parce qu'elle a évolué. C'est peut-être parce qu'elle a changé. C'est peut-être que ce n'est pas celle qui mérite de se faire oublié. Je reprend confiance. Sourie timidement. Et salut cet inconnu. Je lui ferais hommage. Je lui prouverais qu'il ne s'est pas trompé. Je lui monterai que je le mérite. Je m'élance. Volant les rêves. Rêvant encore.

« Il est pas en prison lui »

Je m'époumonais. Dansais. Donnais le meilleur de moi même. Et sortis de scène satisfais. Je n'aurai pus monter plus de moi même que dans cette performance. J'avais mis mon être dans cette musique. Dans cette chorégraphie. Et je pensais avoir réussi à retranscrire ce que je voilant dire. Pourtant, cette bonne humeur s'estompa rapidement. Dans mes oreilles, l'animateur criait le nom du prochain groupe. Sur le grand écran, leur visage apparaissaient. Tous avaient grandit. Avaient mûrie. Ils étaient des hommes.

Je le remarquais plus encore lorsqu'ils passèrent à coté de moi. La tête haute. Les épaules redressés. Sans un regard pour moi. Ils avaient pris quelques centimètres. Leur mâchoire s'étaient développé. Leur muscles roulaient sous leur peau. Ils avaient perdus leurs rondeurs enfantines. Mais je les reconnaissais. C'était les mêmes. Leur sourire. Leurs exclamations. Leurs remerciements. Il y avait juste cette ignorance.

« Comment ose-t-il revenir »


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