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CHAPITRE 2

Quelques mois après la mort de leur mère, les jumelles apprirent que leur héritage était prêt et qu'elles allaient le recevoir très prochainement. Cette nouvelle leur procura une grande joie car, pendant une journée entière, elles seraient traitées de la même manière. Après la mort de sa mère, Minha avait été changée de classe et n'était plus autorisée à se rendre à l'école avec sa sœur. De plus, depuis qu'elle avait été envoyée chez les domestiques, elle était traitée de la même manière qu'eux par les Song. Cette différence de traitement était, pour la famille, une chose tout à fait normale. En effet, traditionnellement, les jumeaux étaient séparés à la naissance pour des raisons inconnues. Le premier à naître était l'héritier et le deuxième soit abandonné, soit gardé en tant que domestique. Cependant, ce ne fut pas le cas pour les jumelles Song. Leur mère, opposée à cette pratique, les avait gardées toutes les deux au même rang. Mais depuis sa mort, tout était redevenu comme avant. Yoonha, née trente minutes avant sa sœur, garda son rang d'héritière. Heureusement, cela n'avait rien changé à leur complicité.

Il s'était avéré que Kim Minhyuk, le garçon avec qui elle s'était battue, était en fait dans la même classe que Minha. Ils étaient finalement devenus de bons camarades et Yoonha s'était réjouie que sa sœur se soit fait un ami, malgré leur éloignement et leur perte maternelle.

Le matin précédant la cérémonie d'héritage, les deux sœurs furent autorisées à aller à l'école ensemble. Mais dès que la cérémonie serait passée Minha changerait d'établissement. Les deux fillettes marchaient donc côte à côte en parlant des événements à venir.

– Grand-père sera là, ce soir, annonça Yoonha.

– Ah bon ? s'étonna sa sœur. D'habitude, il ne s'occupe pas des cérémonies.

– Peut-être que c'est parce que nous sommes jumelles ? Mais ne t'inquiète pas, il est de ton côté, tu sais ?

– Ce n'est pas le fait qu'il soit de mon côté ou pas qui m'inquiète.

Un silence tendu s'installa entre les sœurs.

– J'ai entendu des domestiques raconter des histoires sur la cérémonie, poursuivit Minha. Ils disaient qu'il y avait déjà eu des morts pendant les cérémonies.

– Mais si l'héritier meurt, c'est son cousin le plus proche qui le remplace. Pourtant, ce n'est jamais arrivé.

– Tu oublis qu'à la génération précédente, c'est notre cousin Yuta qui était héritier et qu'on ne l'a jamais revu après la cérémonie. Mais ça ne veut pas dire qu'il est mort, s'empressa d'ajouter Minha face à la mine inquiète de sa sœur. Après tout, ce ne sont que des rumeurs.

Yoonha ne semblant pas vraiment convaincu, la fillette préféra changer de sujet.

Le soir de la cérémonie, tout le monde s'activait pour que tout soit parfait. Dans un long couloir, cependant, trois servantes discutaient des dernières nouvelles.

– J'ai entendu dire qu'ils allaient le donner à l'une des jumelles, lança la plus grande.

– Celui qui aurait causé la mort de maître Yuta ? s'exclama une seconde.

– Oui.

– Je pensais qu'ils s'en étaient débarrassé.

– Ils ne pouvaient pas. Ils ont déjà perdu Uza, répliqua la troisième.

– Ah oui.

– Ça va bientôt commencer, on ferait mieux de se remettre au travail.

Sur ces mots, les trois servantes reprirent leur travail.

Pendant ce temps, les jumelles se préparaient pour la cérémonie. Leurs longs cheveux bleu indigo avaient été relevés en chignon. Leurs uniformes avaient été remplacés par de magnifiques kimono, noir pour Minha et blanc pour Yoonha. Leurs yeux verts pétillaient tandis qu'elles avançaient vers une grande porte en bois. C'était derrière celle-ci qu'aurait lieu la cérémonie. Le grand-père des deux sœurs apparut devant elles.

– Song Yoonha, Song Minha, venez recevoir votre héritage, lança-t-il.

– Hai!(oui!) répondirent en chœur les concernées.

***

– Silence ! clama le professeur en entrant dans la classe. Bien ! Aujourd'hui nous accueillons une nouvelle élève dans notre lycée.

Suite à cette annonce, le bruit reprit de plus belle. Les sujets de conversation n'étaient plus les ragots et les blagues de mauvais goûts, mais la nouvelle arrivante.

– Tu peux entrer Kwon, lança le professeur.

Une jeune fille au long cheveux bleu indigo entra alors. Elle portait une mitaine à la main droite. Tous les bavardages s'arrêtèrent. La nouvelle alla s'asseoir près d'une étudiante souriante. C'était une brune avec de longues couettes basses et une frange relevée en palmier. Son sourire grandit encore lorsque Kwon se fut assise. Le cours reprit et les élèves se concentrèrent sur les paroles du professeur. Après quelques minutes, la brune se tourna vers sa nouvelle voisine.

– Salut ! lança-t-elle en chuchotant. Moi, c'est Min Yeri, mais tu peux m'appeler Yerin si tu veux. D'où tu viens ? Tu as déménagé ou tu es juste transférée ? Que font tes parents dans la vie ? Moi, ils tiennent un petit restaurant dans le quartier ! Tu connais des gens ici, et as-tu déjà des amis ? Si ce n'est pas le cas, ça devrait pas tarder et je serais ravie d'être la première ! Tu sais que tu ressembles vachement à une fille qui est dans la classe d'à côté ? Oh ! j'ai failli oublier le plus important : tu t'appelles Kwon comment ? J'imagine que c'est ton nom de famille...

– Heu...

– Oh... pardon ! enchaîna Yeri. Je pose beaucoup de questions, mais tu peux te contenter de répondre à la dernière, je reposerai les autres.

Kwon la regarda avec un air complètement perdu et surpris.

– Quand vous aurez fini votre monologue Min, intervint le professeur, peut-être daignerez-vous prêter attention à mon cours.

– Je suis désolée ! s'exclama la concernée, rouge de honte.

Elle se tint tranquille jusqu'à la fin du cours.

L'heure de la pause méridienne sonna. Kwon, sortie parmi les premiers, semblait chercher quelque chose. Elle fut interrompue dans ses recherches par un cri qui résonna dans les couloirs. En se retournant, la nouvelle vit Yeri courir vers elle en agitant les bras et criant son nom.

– Hé ! Kwon ! Ça te dit qu'on mange ensemble ?

– Pourquoi pas, répondit l'intéressée.

– Yes !

Les deux jeunes filles avancèrent dans les couloirs pour dénicher un endroit tranquille pour manger. Yeri se remit aussitôt à parler :

– Je pourrais en profiter pour te présenter à la fille qui te ressemble et pour te reposer toutes mes questions, fit-elle avec un grand sourire.

– OK, dit simplement Kwon.

– Comme tu es nouvelle, tu ne dois pas être au courant donc je te préviens, poursuivit sérieusement Yeri. Il y a, dans cette école, un duo de garçons. Il ne faut surtout dans les provoquer, les énerver ou les bousculer par mégarde dans les couloirs. Sauf si tu tiens à te faire massacrer ensuite. Si ça arrive, excuse-toi immédiatement, ne les ignore surtout pas.

– OK.

– Et ne leur dit pas ça non plus, d'accord ?

– OK

– Tu sais dire autre chose ?

– Oui.

– OK !

Les deux filles se regardèrent et Yeri explosa de rire tandis que Kwon esquissait un sourire.

Après avoir mangé, la pipelette décida de faire visiter l'école à la nouvelle venue. Alors qu'elles déambulaient, accompagnée de l'interminable monologue de la brune, Kwon rentra accidentellement dans quelqu'un au détour d'un couloir.

– Wow ! Tu peux pas faire attention ? s'énerva l'inconnu.

– Sorry, répondit simplement la jeune fille.

– C'est ça, fous-toi de moi ! cracha l'individu.

Sous le regard sidéré de Yeri, la nouvelle ignora le garçon en rage qui se tenait devant elle et continua son chemin.

– Tu veux te prendre un pain dans la tronche ou c'est comment ? s'écria l'étudiant.

Kwon s'arrêta et lui adressa un regard noir avant de lancer :

– Tu peux toujours essayer.

À ces mots, le jeune garçon écarquilla les yeux de stupeur et Yeri plaqua sa main sur son front. Un autre étudiant arriva et observa la scène avec amusement. Le premier élève sourit :

– Tu viendras pas te plaindre après, alors ?

– Non, répondit Kwon de marbre.

– J'ai pour principe de ne pas frapper les filles, mais ce sera l'exception qui confirme la règle !

À suivre...

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