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Chapitre 13.

PDV Elynn.

Elynn : Euh.. Il se passe quoi ?

Zen : Ah tu es là, on attend le verdict de Garrack.

Je croise à nouveau le regard d'Obi, je détourne le visage gênée.

On a quand-même failli s'embrasser.. J'avoue que ce n'est pas la première fois, mais la dernière fois c'était un accident, alors que là. C'était comment dire .. Plutôt intentionnelle.

Mitsuhide : Tu nous as flanqués la frousse !

Obi : Il n'y avait pas de quoi s'en faire autant.

Zen : Tu es quand même revenu couvert de sang, comment veux-tu qu'on ne s'en préoccupe pas ?

Garrack entra dans la chambre.

Kiki : Alors ?

Garrack : Pour commencer, ton bras gauche n'a aucune fissure, tu as eu beaucoup de chance que ça n'a pas touché l'os, en revanche, il va falloir te reposer, ne fais aucun effort, et évite au maximum d'utiliser ton bras, ce n'est pas parce qu'il n'est pas cassé que forcément il n'est pas endommagé.

Un poids venait de tomber de nos frêles épaules.

Mitsuhide : C'est super, héhé.

Kiki : D'ici combien de temps il sera nouveaux apte à se battre ?

Garrack : Il lui faut minimum 3 jours de repos et il devra attendre au moins 2 semaines avant d'envisager quelconque combat.

Obi : Deux semaines ?!

Zen : Très bien, donc tu as compris, Obi. Plus de combats.

Obi : Nani ?! *souffle*

Shirayuki : Dis-toi que dans deux semaines tu seras de nouveaux sur pieds.

Zen : Bon, tu nous racontes ce qu'il s'est passé ? Kiki, prends des notes.

Kiki : Aucun soucis.

Elle se dirigea vers une commode et en sortit du papier, ainsi que de quoi écrire.

Obi : Voici, ce qu'il s'est passé...

*FLASHBACK Obi.*

21 décembre.

Après avoir finalement accepté d'aider Torou et la demoiselle à s'évader,  je me mis à observer autour de moi, réfléchissant à un plan.

Torou : Il faut qu'on sorte de cette cellule en premier.

Obi : Où est la clé ?

Torou : Lorsque nous nous sommes fait attraper, nous avons pu constater, que hors ce bâtiment, d'autres certes plus petits sont également présent. Ici est le lieu où sont séquestrées la majorité des femmes, nous sommes environ une quinzaine.

Obi : Je pensais que vous n'étiez que dix..

Torou : Malheureusement, non, cinq nouvelles jeunes filles sont arrivées entre avant-hier et ce matin. Je te raconterai tout ça sur le chemin du retour.

Obi : Je vois. Bon partons d'ici. Je m'occupe de chercher la clé.

Torou : Fais attention à toi.

Obi *sourire* : Tss. Là dessus aucun soucis.

Je sortis du bâtiment, et repère celui en question. C'est sûrement celui-là.. Vu le nombre de gardes qui se chargent d'éviter toutes sortes d'intrusion. Je vais essayer de passer par l'arrière, mais malheureusement aucune entrée n'est présente.

Si j'observe, autour de moi, facile, une quarantaine d'hommes se trouvent dans ce camp. Comment vais-je devoir m'y prendre ? Je décide de mettre mon plan à exécution lorsque la nuit tombera, ainsi il sera plus facile pour moi d'infiltrer le bâtiment.

...

Dans la nuit du 21-22 décembre.

La nuit tomba, je m'avance vers l'entrée, je longe les murs, arrivé devant les portes, je frappe à la nuque deux gardes qui s'effondrèrent sur le sol. J'entre le plus discrètement possible, j'entends des pas. Ils sont là. Je me cache derrière un mur.

Ils sont vraiment beaucoup.

Je me mis à longer les murs, ces couloirs me paraissent interminables. C'est un vrai labyrinthe. Je décide d'opter pour la manière forte.

Alors que j'étais caché, j'écoute chaque pas qui résonne dans le couloir. Dès que mon impression me disait d'agir, j'agissais. D'ici 4 secondes il ne sera qu'à 2 pas de moi, donc en toute logique, d'ici 6 secondes il sera à ma portée. Son ombre se forma sur le sol, elle fut de plus en plus proche.

6...5...4...3...2...1...

Je tourne mon buste en direction du couloir principal, je tendis mes bras vers ce garde qui ne m'avait pas remarqué, je l'attire dans ce couloir sombre.

Il n'eut pas le temps de dire, faire, crier, voire même hurler que je le bâillonne. Je le colle contre le mur d'une violence assez brusque. Je glisse un couteau sous sa gorge.

Obi : Garde le silence, si tu dis quoi que ce soit tu n'auras plus de tête, compris ?

Il se mit à trembler, mais il hocha la tête. Ses cheveux blonds retombèrent sur ses yeux marrons, il a l'air d'avoir l'air mon âge.

Obi : C'est que tu comprends assez vite. Dis moi où sont les clés qui permettent d'ouvrir les cellules. Non, on va faire encore plus simple, emmène moi là bas, et si tu balances quoi que ce soit, tu n'auras même plus tes yeux pour pleurer.

Je le relâche.

Garde : D-D'accord.

Obi : Conduis-y moi.

...

On arriva devant une porte en bois massif. Il s'arrêta net.

Obi : Qu'attends-tu ?

Garde : Si ça se trouve le chef est là..

Obi : Débrouille toi, mais trouve-moi cette clé.

Il souffla puis entrouvrit la porte.

Garde : La voie est libre.

Je le pris par l'arrière de la nuque et le pousse à l'intérieur de la pièce. Il se trouve qu'on entra dans un bureau. Je commence à fouiller tous les tiroirs.

Obi : Où sont-elles ?

Garde : Si le chef me voit, je suis un homme mort. Surtout qu'elle-

Obi : Elle ? C'est une femme.

Garde *hoche la tête* : Méfiez-vous des apparences comme on dit. On ne dirait pas à première vue, mais c'est bien la personne qui serait capable de vous tuer d'un regard.

Obi : C'est la première fois que j'entends un maître se faire critiquer par son serviteur, étrange venant de la part de quelqu'un qui coopère dans le but de kidnapper des jeunes filles, n'est-ce pas ?

Garde : Je ne suis là que depuis une semaine, et j'ai encore du mal à m'y faire, comme tu le dis si bien, je ne suis pas ce genre de personnes qui kidnappent les jeunes filles, je suis ici pour simplement aider au rangement, au ravitaillement, et autres.

Obi : Tss.

Garde : Elles sont là ! *sort les clés du tiroir* Tu veux celle de quelle cellule ? Toutes ?

Obi : Donne-les moi.

Je l'ai pris, il me les donne trop facilement. Je préfère prendre le trousseau, on ne sait jamais s'il me ment, ou s'il se trompe. Surtout qu'il a l'air assez tête en l'air voire idiot.

Obi : Maintenant j'ai besoin de toi pour une dernière chose, des informations dis-moi tout ce que tu sais sur ce camp.

Garde : .. Je...Euh..

Obi : Tic-Tac Tic-Tac T-

Garde : Très bien, très bien, je ne peux pas tout te dire car il y a certaine chose que moi-même je ne sais pas, vu que ça fait peu de temps que je suis ici, je n'ai pas le droit de savoir beaucoup de choses, ce qui explique mes occupations.

Pas faux. Ça paraît cohérent.

Garde : Je sais que toutes les deux semaines un nouveau groupe de filles arrive, ils ne les violent pas ou autre, mais elles doivent se taire, et surtout ne pas répondre. Ils me semble qu'ils ont pour objectif de les vendre après je n'en sais pas plus..

Obi : Tu me dévoiles ces informations trop facilement.

Garde : Ma vie est en jeu. Et jouer avec ma vie c'est pas mon truc, ça serait bête de mourir pour un mensonge n'est-ce pas ?

Obi : Hm.

Le garde s'avance vers moi et me tendit sa main.

Garde : Je suis Suoh.

Je le fixe, et lui tape dans la main, il fut surpris de mon geste.

Obi : Nakaki.

Oui c'est le surnom que j'utilise lorsque je me bas, mais celui-ci me permet de garder mon anonymat, je ne vais pas lui donner mon prénom. Je préfère qu'on en reste là.

Obi : J'ai besoin de toi pour une dernière chose. Suoh.

...

J'ai demandé à Suoh de faire diversion, il va faire croire qu'il a vu un intrus près de l'entrée où l'on garde les clés. Ce qui n'est pas totalement faux, ainsi une majorité des gardes sera du côté opposé d'où je me trouve, puis nous nous enfuirons par la forêt.

Le plan se mit en place, Suoh fit diversion.

Je m'infiltre dans le bâtiment où les filles s'y trouvent, j'écoute les bruits de pas, j'avance avec prudence, je vis quelques silhouettes. Je pense qu'ils doivent être quatre.
Comment vais-je procéder ?

J'attendis quelques instants. Je concentrais toute mon écoute sur leurs gestes. Je remarque des ronflements, certains dorment. C'est le moment d'entrer en action.

Je balance un shuriken qui effleura le visage d'un garde, sans qu'il n'eut le temps de réagir, je le frappe dans l'estomac. Un autre arriva, je détourne son épée à l'aide de la mienne, elle tomba au sol.

Le vacarme réveilla les deux autres qui étaient assoupis, je fis rouler la clé au sol jusqu'à Torou, qui avait déjà pré-découpé ses liens, je ne sais comment. Les gardes se jetèrent sur moi. Un à un, je leur inflige des coups.

Torou inséra la clé dans la serrure et sortit de la cellule accompagnée de la jeune demoiselle qui se trouve être la fille de son client.

D'autres femmes se redressèrent.

Femme : Sauvez-nous !

Autre : S'il vous plaît ! Sortez-nous de là !

Les hommes s'effondrent devant moi.

Torou : On doit les sauver. On ne peut pas les laisser ainsi.

Obi : D'accord mais-

On entendit des cris. La bagarre a fait beaucoup de vacarme, ce qui nous a mis à découvert.

Torou : Eh merde.. Ils nous ont repérés !

Obi : Il faut partir au plus vite !

Je m'approche d'une des femmes et lui passe la clochette qui leur permettra de garder contact avec le royaume de Clarines.

Obi : Garde la précieusement. Surtout dissimule la et ne la perds pas. Elle nous permettra de vous retrouver.

Femme : D'ici combien de temps ce cauchemar sera terminé ?

Sa voix s'étrangle.

Obi : Au plus vite. Je reviendrai. On vous aidera au nom du royaume de Clarines.

Demoiselle : Ils arrivent.

Femme : M-Merci..

Torou : Vite!

Même si j'ai pris toutes les clés des cellules, je n'aurais pu toutes les sauver. Ils nous auraient arrêtés, peut-être même qu'il y aurait eu des blessés.

La demoiselle qui accompagne Torou a encore ses liens aux poignets et aux chevilles, je la soulève et on se mit à courir. On sortit du bâtiment, on pénétra dans un bois sous leurs cris.

Ils n'auront pas notre peau.

...


On se mit à traverser le bois en courant, la lune éclairait nos pas, nos yeux étaient rivés partout, ils étaient bien là, leurs hurlements faisaient mines  d'échos dans la forêt. Ils sont proches. On s'arrêta derrière un buisson, je coupe les liens de la demoiselle.

Demoiselle : Merci..

Torou : On n'arrivera jamais à les semer !

Fille : Comment allons-nous faire ?!

Je tenais la main de cette jeune demoiselle, tandis que Torou courrait à nos côtés.

Obi : Je vais faire diversion.

Fille : Mais tu es fou !

Obi *rire* : Plus que tu ne pourrais te l'imaginer.

Sur ces mots je m'agrippai à ces branches, et fis demi-tour. Il faut qu'on gagne du temps. Je les rejoindrai plus tard.

Je fis face aux hommes armés, ils me dévisagèrent avant de foncer sur moi, je les frappais les uns après les autres, aucun ne put échapper à mes coups, j'esquivais, je cognais. Ils s'effondrèrent à mes pieds, coup dans le ventre, dans la nuque, dans le dos.

Ils sont nombreux, je dois seulement tenir encore quelques minutes, après je m'enfuirai et rejoindrai les autres.
Aucun détail ne m'échappait.

.. Enfin c'est ce que je croyais.

Un homme, caché dans un buisson, tira une flèche dans mon dos, sans que je ne puisse riposter. Une seconde d'inattention, ce qui me coûta une chose; ma liberté.

...

Ils se jetèrent sur moi et saisirent mes membres, je me débats du mieux que je pus.

Ils sont beaucoup trop nombreux, je ne fais pas le poids. Je dois m'avouer vaincu.

Je serre les dents, ils me bloquèrent de tous mouvements possible, ils me ramenèrent au camp. Ils m'attachèrent à un poteau, et commencèrent à me frapper.

Garde : D'où viens-tu ?!

*clac*

Garde autre : Réponds, imbécile.

*bam*

Garde quelconque : On te cause!

*bam*

Obi : Je ne dirais rien.

Garde : Ah oui ? Très bien, dans ce cas tu ne pourras plus jamais prononcer un seul mot.

Ils me frappèrent, du sang jaillit de mes blessures, Je résisterais. Jusqu'au bout.

...

22 décembre.

Lorsque je ré-ouvris les yeux, le jour s'était levé, déjà ? Ils m'ont frappés durant toute la nuit jusqu'à que je donne des informations, évidemment je ne leur ai rien dévoilé. Jamais je ne leur dirais. Je ne les trahirais pas. Ils ont fini par abandonner pour aller dormir.

J'essaie de bouger, j'ai mal, j'ai des courbatures dans tout le corps. Un garde remarqua mon éveil, il fila le répéter à d'autres. Puis ils se mirent à m'encercler.

Garde : Alors on est réveillé ?

Obi : Tss.

Garde : C'est qu'il me cherche en plus ? *rire* Tu te rends compte que tu vas mourir ? Et au lieu de nous supplier de te laisser en vie tu nous provoques ?

Garde autre : *Rire* Ola Ola, tu rends compte que tu joues avec ta vie?

Je relève les yeux, un petit sourire provocateur se dessina sur mon visage abîmé.

Obi : Vous suppliez ? Plutôt crever.

Leurs sourires disparurent instantanément.

Autre garde : Comme tu voudras.

Ils me frappèrent à nouveau, et recommencèrent leur interrogatoire, chaque réponse que je refusais de donner m'offrait un coup. Comptant tenu du fait que je n'en donnais aucune, j'eus l'honneur de me prendre des coups.

Garde : Mais il va répondre bordel ?!

Je vis Suoh sortir d'un bâtiment, un papier en main enroulé d'une fine ficelle ainsi qu'un sceau imprimé. Sûrement une lettre car le sceau permet à cette lettre de ne pas être lu par une autre personne, en effet, si quelqu'un d'autre aurait lu le contenu du papier, il aurait brisé le sceau, par conséquent le destinataire aurait su que quelqu'un d'autre l'aurait déjà lu.

Je ne le détachais pas du regard.

Garde autre : C'est la réponse du chef ?

Suoh : En effet ! J'ai sa réponse! *tend le papier*

Le garde parcourut d'un regard le contenu de la lettre.

Garde quelconque : Je vois *rire*, c'en est fini de toi. Je cite " Si l'individu refuse de coopérer, n'hésitez pas à le battre, faites le mourir à petit feu, tuez-le si nécessaire, mais faites votre possible pour lui soutirer des informations. "

Obi : Pourquoi votre chef ne vient-il pas m'interroger de lui-même ?

Garde : Pff tu crois qu'il a du temps à t'accorder ? À toi ? Tu n'es pas un obstacle pour lui, il a trop de choses à faire. Tu ne représentes rien, tu es juste un infiltré qui croit pouvoir interférer dans ses affaires. Mais non.

Obi : Je n'aurais même pas l'honneur de le rencontrer ? Quel dommage.

Garde quelconque : Tsss. Aucune chance. Si nous-même nous le voyons très rarement, pourquoi se déplacerait-il exprès pour toi ?

Autre garde : Passons, ne perdons pas de temps, commençons notre mission.

Les coups reprirent.

...

22-23 décembre.

J'ouvris les yeux, mon estomac émit un son, ça fait deux jours que je n'ai pas mangé. Je suis également desséché. Mes dents claquent. Je suis dehors, en pleine nuit d'hiver, mes membres sont comme gelés. 

Les gants que Elynn m'a offert, me sont vraiment utiles, c'est un des seuls endroits où je n'ai pas froid.

Elle me manque..

J'ai soif, j'ouvris la bouche essayant d'avaler des flocons, je suis tombé bien bas.

Pourquoi mes liens doivent-ils être autant serrés ? Je rêve de pouvoir m'enfuir, rejoindre les autres.

Maintenant que j'y pense, je n'ai toujours pas vu Torou et la demoiselle, elles ont réussi à s'échapper, tant mieux, on peut dire qu'au moins mon sacrifice aura été bénéfique à quelque chose.

Je veux partir. Je m'évanouis.

...

23 décembre-?.

Une nouvelle fois, à mon éveil, je ne savais pas quelle heure était-il. Plus honnêtement, je ne rêve que d'une seule chose, me remplir la pense, me coucher dans un lit, et de revoir mes amis. Malheureusement, je crois que la fin approche vite.

Garde *sourire* : Bonjour ! Alors ? Toujours pas décidé ?

Obi : Jamais.

Garde : Mais c'est que tu peux encore parler ? Wow, je suis impressionné ! J'aurais cru que tu allais plutôt craquer et nous supplier mais finalement, tu préfères conserver ta dignité. C'est tout à ton honneur, mais sache que, ta mort en suivra.

Je ne répondis pas.

Garde : Hahaah ! Tu dois visiblement regretter tes paroles. Haha ! Bon allez, démarrons notre interrogatoire. Prénom ?

J'ai froid, mon estomac est vide, j'ai faim, j'ai soif, des frissons me parcourent le corps.

Je me mordis la lèvre inférieur. Sûrement pour m'impressionner il dégaina son épée.

Garde : Alors ? Prénom ?

Je ne répondis pas. Je suppose que par la colère et le manque de patiente, il planta son épée directement dans mon bras gauche. Je serre les dents mais ne pu m'empêcher de pousser un cri.

Garde : Ohoh alors on a mal ?

Enflure.

Je me pris un nouveau coup dans le visage, je sentis une substance liquide couler le long de ma tempe, une goutte tomba au sol, rouge. J'ai mal, je perdis conscience.


Le Noir.

...

-?.

J'ouvris difficilement les paupières, la lumière en est aveuglante, j'entendis des bruits provenant de mon estomac, la faim me ronge. Comment vais-je survivre ? J'ai la gorge sèche.. J'ai l'impression que je perds légèrement la notion du temps, je crois bien que ça fait maintenant deux jours, peut-être trois.. À force de m'évanouir, j'en oublie même le temps, vous y croyez-vous ?

Si je dois rester, encore une semaine, je mourrais. C'est sûr, avec les coups qu'ils m'infligent, la faim, la soif.. Je vais y rester.  Une semaine serait vraiment un miracle, plutôt que quelques jours.

Elynn..

J'espère qu'elle va bien.. Je lui ai fait la promesse de rentrer à temps. Tss, en plus d'avoir le privilège de crever, j'aurais brisé une promesse. Pas maintenant, je ne peux pas leur donner l'honneur de me trouver mort, malgré, tout. Je vais m'enfuir.

Cela peut paraître lâche de ma part, mais je n'ai jamais dit que j'abandonnerais ces demoiselles. Je reviendrais les chercher, j'en donne ma parole.

Quelle parole ? Je ne suis même pas capable de rentrer à une date prévue ?! J'aimerai vraiment savoir.. Quel jour nous sommes.. C'est bizarre de penser ça alors que je suis dans un sale état ? Ça en deviendrait presque drôle.

Ils n'auront pas ma peau.

Un garde s'approche de moi.

Garde quelconque : Re-bonjour ! Donc, aujourd'hui tu es visiblement toujours vivant. Alors comme tu peux le remarquer nous sommes la veille de noël, et nous avons décidé de t'exécuter avant ce soir, mais nous réfléchissons encore à l'heure prévu.

La veille de noël.. Le 24..

Ma promesse, je suis censé revenir pour ce soir.
Je dois partir. Je dois m'enfuir. Je dois vivre. 

Le temps défile, je réfléchis à un plan mais rien à y faire, aucune solution ne me vient à l'esprit.
Plus loin je vis Suoh qui me fit un sourire triste.

Je déteste qu'on me prenne en pitié.

Mais voilà ! C'est lui la solution !

Je lui fis signe de venir, il s'approcha discrètement.

Suoh : ..Oui ?

Obi : Détache-moi.

Suoh : Hein ? Mais je ne peux p-

Obi : Fais-le. Je dois partir maintenant.

Suoh : Bon d'accord, d'accord mais si on me coupe la tête tu auras ma mort sur ta conscience !

Obi : Ouais ouais, dépêche.

Il prit son couteau et coupa un lien qui retenait mes poignets, puis celui qui retenait mes chevilles.

Suoh : C'est bon tu es l-

Il n'eut même pas le temps de prononcer la fin de sa phrase que je me mis à courir avec difficulté vers le bois. J'ai mal, c'est horrible, mais si je ne cours pas maintenant, j'y laisserais ma tête.

Je traîne mon bras qui me fait atrocement mal.

Je ne sais qui, ni comment, mais on m'a repéré. J'entendis des hurlements.

Garde : Il est partit par le bois !!

Eh merde ! Pas le temps de penser à la douleur, je décide de courir le plus vite que je pus. Une flèche effleura mon bras, je me sentis crispé. Je vais me barrer. Et tous les revoir.

Ma vie est remise en cause, je ne veux pas crever de cette manière pitoyable. Je sentis une flèche heurter mon épaule.

Ouch.

Malheureusement pour eux, je passe devant une intersection me proposant différentes voies, je pris celle qui me paraissait la plus dissimulée. Je ne sais même pas si je passe par le bon chemin.

Je me cache derrière un amas de neige, ils se sont séparés puisque deux d'entre eux s'approchèrent de ma planque, je coupe ma respiration.

Ils ne m'auront pas.

Gars 2 : Il n'ira pas loin, il est en sang, et blessé.

Gars 1 : Et il est dans un sale état.

Gars 2 : C'est ce que je viens de dire.

Gars 1 : Mais non, il est crevé, affamé, assoiffé.

Gars 2 : Ah d'accord.

Puis l'un des deux passa juste devant moi, il se trouve dos à moi.

Gars 1 : Eh ! Ici il y des traces de sang-

Je le chope, et lui inflige des coups de couteau dans le bas ventre. Malgré ses cris qui sont étouffés grâce à mon bras. Le deuxième accoure vers son ami qui est allongé sur le sol, il dégaina son épée, j'entame le combat. J'esquive ses coups, et le frappe. Je lui plante son arme dans son propre torse.

Gars 2 : Tu es ..In-humain..

Il s'évanouit. Je repris ma course.

...

Voilà maintenant plusieurs heures que je marche. Je ne tiendrais pas le coup... Une image me parvint à l'esprit; ils sont tous là, Zen, Kiki, Mitsuhide, Shirayuki, Eliott, Haito,et Elynn. Je délire.

Je reviendrais libérer ces femmes, j'en fais la promesse.

Je dois tenir, jusqu'au château.

Je retire la flèche qui est toujours planté dans mon épaule. J'ai envie de crier mais je me retins.

...

Je vis un chemin que je reconnus. C'est.. C'est... J'y suis presque. La nuit est tombée depuis plusieurs heures. J'entendis du bruit.
Le château apparut devant moi.

Enfin.

Je m'avance, et pénètre dans le jardin. Je suis rentré.
 Je vis deux servantes. Elles hurlèrent à ma vision. Je fais si peur que ça ? Mes jambes tremblent. Je retins mon bras gauche, cette douleur est insoutenable.

J'écarte deux haies qui me firent office d'obstacle. Puis, je vis, celle à qui je n'ai cessé de penser. Ses cheveux blonds, ses yeux changeant de couleurs, ses traits fins.

Si j'avais eu la force, je l'aurais prise dans mes bras mais.. Elle accourut vers moi, alors que je tombe sur les genoux, elle me rattrape. Je sentis sa peau contre la mienne. J'ai envie de sourire mais je n'en ai même plus la force.

Elynn : ..O-Obi ? *est sur le point de pleurer*

Obi: M-Madem..oiselle.. J-J..'ai tenu no..tre prom..esse..

Mes paupières se fermèrent, la dernière chose que j'entendis sont les cloches qui retentirent ainsi que les pleurs d'Elynn.

Elle m'a tellement manqué.

*FIN DU FLASHBACK*

PDV Obi.

Je leur ai tout raconté, sauf les moments où je ne pensais qu'à rentrer, ou ceux auxquels  je pensais à Elynn.

PDV Elynn.

Wow, son histoire est impressionnante.

Shirayuki : Donc si je comprends bien.. Tu as toujours les clés de la cellule?

Obi les sortit de sa poche.

Obi : Eh oui.

Mitsuhide : De plus grâce à la clochette que tu leur as donné, on peut garder contact avec elles.

Zen : Toutes mes félicitations Obi, ta mission a été un succès.

Obi : Merci, patron.

Shirayuki : Vous avez vu l'heure ? Il est 17 heures passé !

Mitsuhide : Oui et ?

Kiki *l'attrape à l'oreille* : Tu le fais exprès ou quoi ?

Mitsuhide : Aïe ! Aïe ! Aïe ! Mais-

De quoi ils parlent ?

Shirayuki : Elynn-san, je peux te parler ?

Je sortis de la pièce ainsi que mon amie.

Elynn : Oui ?


......

Fin ! Du chapitre 13 :D

Voilààààà j'espère qu'il vous a plu ! Désolée d'avoir mis du temps mais j'ai eu du mal à l'écrire x) j'ai eu beaucoup besoin de réfléchir sorrryyyy ! Mais j'espère qu'il vous aura plus. 3K3 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :O

Maintenant nous savons ce qu'il est arrivé à Obi !!

Que va demander Shirayuki à Elynn ? :O

Byyye :)

Joyeux noël à tous ! Hahahah

Bientôt la suite :D ! Bisouuuuuuuuus

Enoryelle ;)

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