3. Giotto Vongola
Assit derrière son bureau, le quarante-cinquième boss des Vongola sentit l'agitation soudaine des habitants de son manoir. Quittant sa paperasse avec entrain, il se précipita vers le jardin, avant de s'arrêter, stupéfait. Des portails apparaissaient un peu partout, délivrant une foule de personnes en détresse. Le boss intervient quand il remarqua un chercheur, reconnaissable à leur tenu, tenter d'emmener de force un enfant. L'éliminant en une seconde, Giotto se tourna vers une femme et lui demanda :
-Que se passe-t-il ?
-Notre ville c'est fait attaquer par des familles mafieuses. Elles sont en train de tout détruire ! Heureusement pour nous, les insoumis sont intervenus. Ils protègent la population et nous, manipulateurs, ont été envoyé ici
-D'où êtes-vous ?
-Nanimori
La femme répondit et Giotto fit un signe à Daemon, son gardien du brouillard, de créer un portail. Aussitôt, l'équipe traversa et arriva dans la ville assiégée. Leur première impression fut un malaise, avant de se rendre compte que cela était dû au gaz anti-magie. Cela n'avait aucune incidence sur eux, mais il faudrait tout de même faire attention.
Sans un mot, tous se séparèrent, ayant connaissance de leur rôle. Il ne resta bientôt plus que Giotto et Daemon sur place. Le premier pour continuer le combat et le second pour protéger la population. L'illusionniste capta l'énergie des portails et les modifia légèrement. Grace à ça, il renforça leur puissance et empêcha les chercheurs de traverser. Il posa aussi des barrières de protections, pour que les combattants ne puissent pas attaquer les fugitifs.
Giotto se retrouva bien vite au centre de la bataille, quand un éclat attira son attention. C'était une bouffée de flammes du ciel, chose rare. Ce type était peu présent, car il demandait beaucoup d'entrainement pour être maitrisé. De plus, c'était peu commun et les manipulateurs du ciel préférait rester en dehors des conflits, pour ne pas être pris pour cible.
Le quarante-cinquième Vongola vit une silhouette tomber au sol, une main sur le ventre. Son visage n'était pas visible, cependant, Giotto ressentit sa jeunesse. D'un mouvement de propulseur, il vient se placer entre l'adolescent et ses assaillants, peu importe les conséquences. Il ne laisserait pas un enfant se faire tuer simplement pour garder une distance avec les insoumis.
Tandis qu'il combattait les chercheurs et autres gentils mafieux, Giotto surprit du coin de l'œil un nouvel éclat de flammes du ciel. Cependant, le jeune présentait des flammes du brouillard et il était le seul sous sa protection imminente. Son intuition lui souffla un indice, mais il secoua la tête. Ce n'était pas le moment de penser à autre chose que le combat. Mais d'autres éclats de flammes, toutes différentes, attirèrent son attention sur le jeune homme.
La bataille fut rapidement gagnée par les Vongola et sur la place, il ne resta bientôt plus que l'enfant et le boss. Une fois sûr que les oreilles indiscrètes furent écartées, il s'approcha du jeune et lui fit :
-Tu es capable de séparer tes flammes, n'est-ce pas
-Oui...
Tsuna avait murmuré sa réponse, conscient qu'il ne pouvait pas mentir au quarante-cinquième. De toute manière, l'homme avait émis un constat, pas une question. Il fut toutefois surpris quand le Vongola demanda :
-Comment fais-tu ?
-Je n'en ai aucune idée... J'ai toujours pu le faire
-C'est étrange... Pars maintenant, avant qu'ils ne reviennent, je m'occupe du reste
Giotto avait l'intuition que le jeune homme lui disait la vérité et qu'il aurait un rôle à jouer plus tard. De plus, les insoumis étaient très importants, mettant en œuvre son envie de la nouvelle mafia. Ils étaient une épine de plus dans le pied des traditionnels.
Tsunayoshi ne comprenait pas la réaction du quarante-cinquième. Un autre en aurait profité pour tenter de lui voler son secret ou sinon, pour l'enrôler de force dans sa famille. Mais pas le Vongola. De plus, il lui avait sauvé la vie et part son lien avec ses amis, les gardiens les avaient protégés et permis de rentrer à la base, sain et sauf. Pour toute cette gentillesse, Tsuna décida de remercier le boss :
-Merci, merci pour tout. Je vous suis redevable, pour moi et pour mes amis. Je ne sais pas si je peux vous apporter quelque chose, pourtant, si un jour vous avez besoin de moi ou de mes talents, je répondrais présent, je vous le promets
Sur ces paroles, Tsuna s'enveloppa de flammes du brouillard et disparu. Giotto, quant à lui, méditait les paroles de l'enfant. Son intuition lui soufflait qu'il aurait besoin de cette promesse plus rapidement que prévu. En voyant G venir vers lui Giotto se leva et l'écouta :
-La ville a été désinfecté, mais il y a beaucoup de morts parmi les civils et de nombreux jeunes ont appelé les flammes
-D'accord, fais-leur retrouver leur famille et expliquez-leur ce que ça entraine. Pour les mafieux, interrogez-les
-Au fait Gio, nous avons vu les insoumis, nous les avons laisser partir
-Vous avez bien fait
Giotto quitta rapidement le lieu, pour commencer les préparations. Il y avait fort à faire désormais. Cependant, il se promit d'essayer de séparer ses flammes. Qu'un gamin réussisse, mais pas lui, lui donnait un coût dans son égo.
Pour donner suite à l'incident, plusieurs mois s'écoulèrent, avec la reconstruction de la ville. Les insoumis restèrent dans leur base, avec Futa, qui avait décidé de devenir un membre du groupe. Cependant, leurs nombreuses actions dans cette ville avaient attiré l'attention des chercheurs, qui patrouillaient de plus en plus dans les égouts. Conscient du danger omniprésent, le groupe fit des interventions dans d'autres lieux, pour éviter à avoir à construire une nouvelle base. Ils décidèrent aussi d'améliorer les défenses de leur quartier général actuel, pour ne pas se faire avoir par surprise par des chercheurs. Grace aux capacités des uns et des autres, la base allaient devenir un lieu imprenable et introuvable.
Après de nombreux échanges, la ville de Nanimori entra sous la protection des Vongola. Pourtant, une chose resta identique, la promesse qu'avait fait Tsuna à Giotto. Et ce dernier y croyait, dur comme fer, bien qu'il ne connaisse ni son nom, ni son identité.
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