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Chapitre 1

Eleanore

"Dans la vie, une chose est sure, tout peut s'arrêter en un claquement de doigt. Elle peut être violente pour certains, un peu moins pour d'autre, mais jamais douce. Je pense sincèrement qu'il faut prendre conscience de ce que l'on possède à l'instant présent, avant de la perdre à jamais. Comme on le dit "l passé est passé, le futur est a venir, et le présent, comme le nom l'indique, est un cadeau. »

Un claquement brut d'une porte me fait sursauter. Je prends conscience de la musique dans mes oreilles, de l'obscurité de la pièce, ainsi que de la fraîcheur qui m'entoure. J'étais tellement dans mes pensées que j'avais oublié où j'étais. J'avais perdu toute notion du temps et de ce qui m'entourait.

Il fait assez sombre. L'électricité avait été coupée il y a plus d'une heure dans la salle où je me trouve, pour cause d'économies d'énergies. Ils se foutent un peu de nous. Cette salle nous sert de vestiaire, comment ils veulent que l'on se change dans le noir.

Après on peut voir le bon côté des choses. Ce n'est peut être pas si mal car on n'est pas séparer. Filles et garçons, tous le monde ensemble. Quand ce sont les petits, se n'est pas bien grave, mais quand on est plus vieux, cela devient un peu plus gênant, alors on arrive, pour la plupart, déjà près.

Deux silhouettes se découpent dans le cadrant de la porte. Les deux sont musclées et assez grandes, même si il y en a une avec quelques centimètres en plus. Je ne peux apercevoir qu'un seul trait sur leurs visages, c'est leurs yeux qui brillent comme ceux d'un chat. Mais contrairement à l'animal ils sont d'une teinte assez singulière, Argentés et Dorés. "

Bien sûr il a fallu que je me réveille maintenant, comme d'habitude. À chaque fois que je fais ce rêve je ne peux jamais savoir qui sont ces deux personnes, et apprendre pourquoi je les imagine de telles façons pour qu'ils aient des yeux avec des couleurs si particulières.

Voilà bientôt un mois que je fais toutes les nuits le même rêve. Pourquoi je ne peux jamais voir la fin? C'est tellement frustrant de ne pas savoir la fin et de ne pas comprendre la signification de nos rêves. Pourtant cela pourrait tellement nous en révéler sur notre vrai nous, notre personnalité la plus cachée.

Au bout de quelques minutes, je me décide enfin à me lever car il faut vraiment que j'aille à la salle d'armes ce soir pour mon entraînement du jour. Je me prépare rapidement et pars retrouver mon frère qui doit m'emmener. Il a du oublier car il ne m'a pas réveillé pour partir. J'ai vu juste, il est sur la Play en train de jouer à son jeu favori.

- Nath'! On y va?

- Let's go Nell!

Mon frère se lève de toute sa hauteur Il s'approche de moi et me pose un baiser sur le haut de mon front. Tandis que moi je le sers dans mes bras. On peut dire que dans ma famille, on est très démonstratif. Qu'est ce que je peux aimer ce grand barbu. Du haut de ses 1m80 il aborde fièrement ses petites lunettes dorées qui lui vont à ravir. Contrairement au reste de la famille il a des cheveux lisses. Mais il reste châtain clair, comme nous. Il a les mêmes yeux que ma mère, marron avec des sous tons qui tire vers le noisette. De réelles beautés de mon point de vus.

Je suis très proche de mes frères et sœurs car cela fait bientôt sept ans que nous avons perdu nos parents. Nous nous sommes retrouver à habiter toujours dans la même maison que l'on avait avant, mais payée avec l'argent de l'état. Je sais que cela peut sembler bizarre mais apparemment nos parents avaient servis la nation. Mais on n'en sait pas plus. Car toujours tourmenté par cette perte nous ne voulons pas découvrir une réalité pourtant si bien cache. Il est vrai que je soupçonne un peu mes frères d'en savoir toujours plus que moi et de me me cacher.

Bon il est vrai que je me suis un peu écartée du sujet. Après une vingtaine de minutes de route, nous arrivons à la salle d'armes. Je sors de la voiture, je fais un bisou à mon frère à travers la fenêtre et par chercher mon sac dans le coffre de la voiture. Je vérifie que je n'ai rien oublié car c'est ma sœur qui vient me chercher. Mes frères et mon beau frère, eux, partent au rugby.

Je tire mon sac qui doit faire plus de la moitié de mon poids. Heureusement pour moi il a des roulettes. Il est donc plus simple pour moi de me déplacer avec. J'ouvre la porte et dis bonjour aux petits qui font leur cours d'escrime ainsi qu'à mon maître d'arme. Ensuite je pars dans le vestiaire. Bien sûr il y a que les sacs des enfants dans la salle. Ça m'apprendra à être en avance. Je suis seule, et pour unique compagnie, mes écouteurs et ma musique.

Je commence à fermer mes yeux. Je me laisse porter par la musique. Mes pensées s'envolent et mon souffle se glace. Ma respiration devient de plus en plus calme, jusqu'à devenir inexistante. Ça ne dure que quelque seconde puis tout redevient à la normal. Bien sûr ce n'est pas la première fois que cela m'arrive. Depuis plus de un an je ressens des choses. C'est bizarre dit comme ça mais c'est la stricte vérité. Seulement je ne peux en parler à personne car on ma prendrait pour une folle et on m'enverrait en hôpital.

Je vois des choses étranges. Sur certaines personnes, par exemple, je peux distinguer des halos lumineux. De cette façon je peux savoir qu'elle personne est possiblement gentille ou bien entendu ne l'est pas. Et puis il y a cette chose constamment à côté de moi. Je ne la vois pas mais je la ressens juste, comme une âme bienveillante qui veille sur moi. Tout ce que je sais de cette ombre, c'est que sa présence est rassurante.

J'entends des voix derrière la porte. Je me dépêche alors de prendre mes affaires et de partir vite dans la salle de combat, avec tout l'équipement qui m'est nécessaire. En regardant ma montre je découvre que cela fait déjà dix minutes que j'étais totalement dans mes pensées. Si l'entraîneur me voit à me la couler douce je vais en bouffer des pompes.

Je pose mes bandages et ma veste sur une petite chaise sur le côté et commence à courir. Puis je fais une série d'étirements. Une fois prête, je me protège correctement les mains avec mes bandages prévu à cet effet puis je me dirige vers le sac de frappe.

J'inspire, j'expire. Je fais remonter toute ma haine et je la visualise sur le sac de frappe. Je me rue dessus avec rage et le frappe de tous les côtés. Comme à mon habitude je ne m'arrête que lorsque que mes mains sont ensanglantées et douloureuse. Et comme à mon habitude je reprends les mêmes opérations pour me soigner. " Enlever les bandages, passer les mains sous l'eau jusqu'à ce qu'il y est plus de sang, changer les bandages et pour finir prendre un cachet pour la douleur qui ne va pas rester très longtemps". Vu que dans ma famille ont cicatrise relativement vite, on ne verra plus rien dans dix minutes, donc personne ne saura ce qui c'est passé dans cette salle.

Cinq bonnes minutes plus tard, Stéphane, mon coach, arrive dans la salle pour débuter mon camp d'entraînement à la boxe Birmane. Pas de gants et tout le corps est une arme, tous ce qu'il me faut pour me défendre dans la vie.

Après une heure à me défendre et à donner des coups, je suis morte de fatigue et mon coach, qui a réellement pitié de moi, me laisse une petite pause bien méritée. Alors je vais me réfugier dans la vestiaire. Tranquillement adossée contre le mur près de mon sac j'attends mes potes qui doivent arriver pour le cours sur le maniement des armes. Et une nouvelle fois, je me retrouve avec pour seule compagnie ma musique. Je laisse, à nouveau, mes pensées voguer. Bizarrement je pense à mes parents. Il me manque c'est certain, mais ça fais tellement longtemps que j'ai l'impression de ne pas les connaître.

C'est triste, et à vrai dire, j'ai honte de dire ça. Une larme solitaire coule lentement sur ma joue. J'ai assez pleuré, ma mère ne serait pas contente. Alors je récite le mantra qu'elle me répétait tout le temps. Elle disait qu'il me protégerait. Puis c'est devenu comme une habitude, un moyen de me rassurer.

"Je suis encrée dans la terre et ouverte à l'univers. Le fil d'argent qui les relie forme un bouclier protecteur, aussi dure que du diamant, aussi brûlant que de la lave et aussi violent que la foudre."

Je sais, ça à l'air vraiment débile mais cela me rassure. Je suis vraiment une gamine. Je 17 ans et je suis, comment dire, un peu faible. Vous ne savez pas à quel point je me sens faible. C'est pour ça que je me trouve ici. Mes frères m'envoient, ici pour m'aider à prendre confiance en moi, à me sentir forte. Il est vrai que cela mon bien aidé car je sais que je suis capable de me défendre. Et puis cela m'aide aussi à me défouler et vous ne pouvez pas savoir à quel point ça fait du bien.

Je suis de nature à garder tout pour moi et à m'énerver très difficilement. Alors me battre c'est comme une libération, comme une douce guérison.

Puis la porte claque violemment. J'ouvre les yeux et sors de ma torpeur pour découvrir deux personnes dans l'encadrement de la porte avec des yeux magnifiquement étranges. Deux silhouettes sombres qui me font bizarrement penser à mon rêve qui ne cesse de me hanter....

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