« Nous allons faire du camping.

- Du camping? Je n'en ai jamais fait. Est-ce que Louis va protéger moi?

- Me protéger, et oui.

- Est-ce que Louis va me protéger.

- Oui, Hazza. Aucun moustique ne vas ta mordre. Aucun moustique ni même un ours.

- Des ours? J'ai peur des ours!

- Il n'y en aura pas, chéri.

- D'accord.

- Nous allons dormir dans la forêt, mais nous allons avoir une tente. Tu sais ce que c'est?

- Oui! Il y en a dans les films.

- Bien. Tu sais comment les monter?

- Non. Louis pourra m'apprendre?

- Oui, promis. Nous le ferons ensemble.

- Je suis prêt pour le camping, alors.

- Bien. Je vais préparer ton sac et le mien. Vas voir Liam, il va t'aider à préparer les repas et collations.

- Est-ce que je peux avoir du coca?

- Oui, autant que tu veux.

- Même en camping?

- Surtout en camping, Harry.

- Je vais aller voir Liam. »

Louis sourit et Harry partit en direction de la cuisine. Liam était en train de préparer des sandwichs et des salades. Harry s'assied sur un tabouret et le regarda. Harry adorait cuisiner avec Liam. Il trouvait que c'était relaxant. Liam lui sourit et pointa un gros bac bleu qu'il appela glacière. Il lui indiqua quoi mettre à l'intérieur et Harry le fit. Il plaça tout d'une manière logique et laissa beaucoup de place pour beaucoup de bouteilles de coca. Liam le força à mettre du jus et de l'eau. Une fois la glacière pleine, Harry prit Liam dans ses bras. Liam le serra en retour, souriant doucement.

« Liam va me manquer.

- Tu me manqueras aussi, Harry. Ce n'est que trois jours et trois nuits, ce n'est presque rien.

- Liam va quand même me manquer.

- Tu fais des progrès, Haz.

- Merci. »

Harry se sépara de Liam et alla rejoindre Louis dans la chambre. Il le regarda remplir leurs sacs et sourit. Harry aimait bien Louis, mais il savait qu'il préparait quelque chose pour avoir Kira de nouveau. Il en était sûr. Personne ne veut de lui, pourquoi est-ce que Louis serait différent? Louis se retourna et lui sourit. Harry s'approcha et soupira.

« Tout est prêt.

- Bien, allons-y, alors, Harry.

- Est-ce que Lou aimerait qu'Harry mette plus de vêtements pendant le weekend?

- Tant que tu es à l'aise, ça ne me dérange pas. Tout ce que je veux, c'est que tu sois bien.

- Bien. »

Quatre heures plus tard, la nuit était tombée. Louis et Harry étaient dans leur tente et s'apprêtaient à dormir. Harry était particulièrement agité, mais Louis ne dit rien. Il était simplement stressé à l'idée de dormir dans les bois pour la première fois.

« Louis?

- Oui, Haz?

- Je... j'ai une bosse.

- Qu'est-ce que tu veux dire?

- Est-ce que... Est-ce que Louis peut se frotter sur la bosse?

- Sur... tu veux... d'accord...

- Si Louis ne veut pas, ce n'est pas grave...

- Je...

- J'ai une bosse, monsieur.

- Viens ici et retire tes vêtements. »

Harry s'exécuta dénudant son sexe déjà dur. Louis le coucha sur le dos et se mit par-dessus lui. Il retira lui aussi ses vêtements, les mettant peau contre peau. Harry ferma les yeux et laissa Louis se frotter contre lui et le libérer de sa bosse.

« Merci, Lou.

- Dors, Haz. »

Harry ferma les yeux et se laissa emporter dans un sommeil profond, son corps nu moulé avec celui de Louis, nu aussi. Le lendemain, quand Louis ouvrit les yeux, Harry était assis dans la tente, la porte étant grande ouverte et ses jambes étendues à l'extérieur. Il portant un haut blanc et un boxer large. Louis sourit.

« Bon matin.

- Lou?

- Hey. Bien dormi?

- Oui.

- As-tu mangé?

- Non.

- As-tu faim?

- Non.

- Viens dans mes bras.

- Non.

- Qu'est-ce que tu as?

- Le soleil est beau ici. Je ne veux pas m'en éloigner. Louis veut regarder avec moi?

- Essaie de dire la phrase avec un 'tu'.

- Tu veux regarder avec moi?

- Bien, tu fais beaucoup de progrès, Hazza. Je suis très fier de toi.

- Je sais. Tu me le dis sans cesse. J'ai bu un coca.

- C'est ton choix, Haz.

- Viens voir! C'est très beau le soleil. »

Louis grogna et rampa jusqu'à Harry. Il se coucha près de lui et posa sa tête sur les cuisses du bouclé. Harry le regarda, les yeux ronds comme des billes.

« Le zizi de tu va tomber!

- On dit ton.

- Ton zizi va tomber!

- Il ne tombera pas, pourquoi devrait-il tomber?

- Parce qu'il a froid!

- Ne t'inquiète pas pour mon zizi, Haz.

- Est-ce que je peux crier?

- J'imagine. »

Harry prit une grande inspiration et cria. Il cria de tout son être. Louis pu déceler de la douleur et de la libération. C'était un cri libérateur pour Harry. Il relâchait tout ce qu'il avait sur le cœur avec ce cri. Louis sourit et se joint à lui. Il cria lui aussi. Harry sourit et serra Louis contre lui. Ils crièrent ensemble comme des loups criaient à la lune. Harry poussa un dernier cria et se laissa rire. Il rit longtemps. Il se sentait bien, léger comme une plume. Harry se sentait loin de ses problèmes.

« Tu es beau quand tu ris, Haz.

- Merci, Lou. Tu es beau aussi.

- Qu'est-ce qui se passe avec toi, Harry. Tu parles tellement bien...

- Je n'en sais rien. Madame Karen a déjà parlé de bonheur, mais je ne crois pas savoir ce que c'est. Tu veux bien m'expliquer?

- Le bonheur... Le bonheur c'est ce que tu ressens quand tu bois du coca.

- Je ne comprends pas.

- Le bonheur, c'est quand ton ventre se retourne. Quand tu souris sans raison. Tu es tellement heureux que tu te sens léger... Le bonheur de s'explique pas vraiment, il se sent. Quand tu vis du bonheur, tu le sais. C'est tellement agréable...

- Alors, je vis du bonheur quand je suis ici avec toi.

- Aimes-tu le camping?

- Non, le sol n'est pas confortable, mais j'aime le camping avec toi.

- Alors nous en ferons plus souvent.

- Est-ce que je peux être nu?

- Non. Si des passants te voient, ça pourrait être... gênant.

- Je vois. Est-ce que tu peux me passer quelque chose d'adéquat? »

Louis se rendit au sac contenant les vêtements d'Harry et lui lança un short bleu. Harry l'enfila rapidement et se leva, s'étirant avant de sortir de la tente. Louis enfila lui aussi un short, rapidement, et suivit Harry. Quand il fut près de lui, Harry prit automatiquement sa main. Louis sourit et appuya sa tête sur le biceps d'Harry.

« C'est étrange que mon hybride soit plus grand que moi.

- C'est étrange que mon maître soit aussi petit. »

Louis frappa doucement le bras d'Harry, clamant qu'il était à peine cinq centimètres plus petit que lui. Harry rit doucement et s'arrêta. Il s'assied sur le sol et regarda le ciel.

« C'est beau, ici.

- Il ne faudrait pas laisser notre tente et nourriture seule trop longtemps, Haz.

- Pourquoi?

- Quelqu'un pourrait la voler.

- Qui ferait ça?

- Quelqu'un de méchant.

- S'il est méchant, pourquoi est-ce qu'il n'est pas en prison?

- Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, Harry.

- Maman disait que les méchants vont en prison.

- C'est beaucoup plus compliqué que ça, Haz.

- Est-ce que tu crois que j'irai en prison?

- Non, pourquoi irais-tu là-bas?

- Parce que j'ai mordu des gens.

- Non, tu dois tuer des gens pour y aller. Tu dois éviter d'y aller.

- Est-ce que tu es riche?

- Oui, pourquoi?

- Parce que madame Karen disait toujours que les maîtres étaient riches et qu'ils avaient des maisons luxueuses, mais pas toi. Tu n'as pas les maisons comme dans les photos que madame Karen m'a montrées.

- C'est mon autre maison, Harry. J'utilise la petite maison pour pouvoir m'adapter à toi.

- Je vois.

- Est-ce que tu veux savoir mon secret?

- Tu as un secret?

- Tout le monde en a un.

- Qu'est-ce que c'est?

- J'ai un bébé.

- Un bébé?

- Oui. Il s'appelle Freddie. Il a un an. Je ne le vois plus parce que sa maman ne veut pas que je le voie.

- Est-ce que je vais le rencontrer un jour?

- Je vais tout faire pour pouvoir le voir.

- Est-ce que Louis voulait Kira pour qu'elle soit sa copine?

- Non. Je... j'aime les hommes.

- Pourquoi avoir été en colère quand Harry est arrivé alors?

- Haz, tu régresses... Je ne veux pas que tu te sentes mal! Je voulais un hybride femelle parce que je ne veux pas de copain. Je voulais quelqu'un de qui m'occuper. Ce n'est pas grave si c'est toi, je vais m'occuper de toi. Mieux que je n'aie pu faire avec Kira.

- Louis apprécie Harry, maintenant?

- Oui, je t'apprécie, chaton.

- D'accord, monsieur.

- Oh, non, Haz, ce n'était pas... je n'ai pas de bosse. C'était... fausse alerte.

- D'accord. Est-ce que nous pouvons rentrer à la tente, j'ai faim.

- Oui, rentrons. »

Harry se leva et marcha vers la tente sans attendre Louis. Il ne lui prit pas la main et ne lui dit rien. Une fois dans la tente, il sorti des sandwichs et en mangea un. Il donna l'autre à Louis et le regarda manger. Quand il eut terminé de manger, Harry se coucha dans son sac de couchage et ferma les yeux. Louis vint près de lui et embrassa son front. Harry grogna avant de sombrer dans un sommeil profond, Louis couché près de lui.