chapitre sept
Un énorme bâillement sortit de ma bouche grande ouverte, les yeux mi-clos et les bras étirés. Je m'étais réveillée à huit heures, l'heure d'ouverture de l'Authentique en semaine. Nous nous étions couchés tard la veille, avec Christian, - j'avais dormi chez lui - et il était déjà en forme. Nous avons deux clients, et je devais faire leur café.
Pourquoi des gens se levaient si tôt en vacances ? Surtout que ces personnes étaient âgées, elles avaient le reste de leur vie pour se réveiller tard.
Je portais encore un des t-shirts de Christian - avec le logo du groupe AC/DC, l'un de ses t-shirts préférés - et avait juste enfilé un short et attaché mes cheveux. Ce n'était pas simplement deux clients qui allaient me mettre mal à l'aise, puis ça ressemblait plus à une tenue pour traîner qu'à un pyjama, nuance.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
Je sursautais, faillant lâcher la cafetière et la faire éclater sur le sol alors que je la portais aux tasses. Je levais la tête vers l'inconnu qui venait de parler. Je ne l'avais jamais vu, et à vrai dire, je me souviendrais d'avoir vu un garçon aussi... beau, il fallait bien l'avouer.
Il était grand, il me dépassait au moins d'une tête. Il avait la peau aussi claire que moi, mais n'avait pas de tâches de rousseurs, ni quelconque imperfection à vrai dire. Il portait des vêtements sombres, presque tous noirs, à l'exception d'un t-shirt bordeaux. Et le plus étonnant dans tout ça, c'était ses cheveux : blancs. Un blanc immaculé, ce ne pouvait pas être une couleur naturelle, oh non.
Sûrement du au fait que nous étions tôt le matin et que je n'étais qu'un somnambule en cette heure, je ne pus rien dire, ni crier. Je restais juste là, les yeux les plus exorbités possibles.
- On ne m'a pas dit que tu travaillais dans un restaurant, continua l'inconnu en observant la cuisine.
- T'es qui ? réussis-je à articuler.
- Adrian, se présenta-t-il, ton tuteur.
- Mon quoi ?
Je clignais des yeux, tandis que mes neurones encore endormis cherchaient la solution. Puis je poussais un long "Ah" me souvenant alors que j'allais devenir un Ange, et que ce garçon, Adrian, allait m'aider à le devenir.
- C'est ma faute, je n'aurais pas du te faire la surprise, surtout le matin à une heure pareille.
- Ne t'inquiète pas, ce n'est pas...
Je fus couper par un long bâillement. Je vis Adrian se retenir de rire.
- ... grave, terminai-je. Excuse-moi, je n'ai pas l'habitude de me lever tôt pendant les vacances.
- On m'avait dit que tu cherchais un job d'été, mais pas que tu en avais trouvé un, dit-il en notant en compte la cuisine.
- Oh, ça ne date que d'hier...
Je remplis les tasses de café et les portai sur un plateau. Je mettais sur leur soucoupe un sucre, une crème de lait et un spéculos.
- Je ne te dérange pas ? me demanda Adrian pendant que je m'affairais.
Je secouai la tête comme toute réponse, me concentrant sur le plateau afin de ne pas le faire tomber alors que je le portais au comptoir. Je franchis la porte sans encombre et le posais à côté de Christian.
- Si tu ne veux pas avoir de la vaisselle cassée, je te conseille de le porter toi-même en terrasse, lui dis-je simplement.
- Pas de problème, rit-il.
Il prit le plateau avec aisance, n'oubliant pas de servir le vieil homme avec qui il parlait jusqu'alors. Je me retournais vers Adrian, qui était sorti de la cuisine.
- Tu veux quelque chose ? lui proposai-je.
- Non merci, refusa-t-il poliment.
- Bon, annonçai-je, je devais juste faire l'ouverture le matin, alors je vais prendre mes affaires en haut et on va chez moi ?
- Si tu veux.
- Attends-moi ici.
Je passais le comptoir et montais les escaliers en colimaçon au fond de la salle. J'allais dans la salle de bain pour faire un brin de toilette, m'habillais et pris un sac à dos de Christian pour y mettre mes vêtements de la veille ainsi que mes affaires de toilette. J'enfilais mes sandales et descendis les escaliers, où je retrouvais Christian, Adrian et le vieil homme du comptoir en pleine discussion.
- À tout-à-l'heure ! dis-je à Christian.
- On devra parler, me lança-t-il.
Je l'interrogeais du regard, et il me montra discrètement Adrian qui avançait vers moi. Je lui souris et lui fit un signe de la main.
- Il est gentil ton frère, me dit Adrian en sortant du café.
Je riais, et expliquai la situation à Adrian tandis qu'il me lançait un regard interrogateur.
- J'ai vraiment été mal informé pour cette mission, marmonna-t-il.
- Ce n'est pas grave, tous les habitants du village l'ont cru un jour.
- Ce n'est pas de l'autre côté, ta maison ? m'interrogea Adrian, observant que je prenais le chemin opposé.
- On va d'abord chercher le chat d'une amie chez elle, lui expliquai-je en continuant de marcher. Ce sera plus simple pour moi de m'en occuper s'il est à la maison.
Adrian hocha la tête, et me suivit jusqu'à chez Katheline. On entra chez elle, et Kaya se précipita vers moi et ronronna en se frottant à mes pieds. Je la connaissais depuis sa naissance, et à chaque fois qu'elle me voyait, elle me reconnaissait en quelques sortes.
Je lui caressais le haut de la tête, et me dirigeais vers la cuisine, suivie par Kaya.
- Il est vraiment mignon, entendis-je Adrian.
- Elle, le corrigerai-je, c'est une fille. Elle s'appelle Kaya.
Adrian appela Kaya, qui était toujours à mes pieds. Je vidais la litière, ainsi que les deux gamelles. J'enroulais le tapis sur lequel le chaton dormait et mettais le tout dans un grand sac cabas que m'avait conseillée de prendre Katheline lorsque je lui avais dit que je prenais Kaya chez moi. Je rajoutais le sac de croquettes et quelques jouets.
Je me retournais pour annoncer notre départ à Adrian, et souris en le voyant jouer avec le chaton.
- J'ai tout ce qu'il faut.
Il leva la tête vers moi, et haussa les sourcils.
- Tu ne veux pas que je t'aide à tout porter ?
- Non, ça ira, merci, refusai-je.
- Mais si, insista-t-il en levant et en prenant le sac de mes mains. Tu as déjà un sac, et puis tu pourras prendre Kaya pour ne pas qu'elle s'enfuit.
Il ne me laissa pas le temps de rajouter autre chose qu'il se faufilait dans l'entrée. Je soupirais, et regardais Kaya, qui avait la tête levée vers moi. Je me mordis la lèvre inférieure en pensant qu'il n'y avait pas plus mignonne chose sur Terre qu'un chaton.
Nous sortions tous les trois de la maison, que je fermais à clef. Je n'avais plus qu'à venir une fois par semaine pour arroser les plantes et aérer la maison. Je pris Kaya dans mes bras, et me mis en route, accompagnée d'Adrian.
- Au fait, comment tu sais où j'habite ? demandai-je à Adrian, remarquant qu'il avait l'air de connaître le chemin.
- Avant chaque mission, on nous donne des informations sur l'Ange qu'on doit surveiller et aider, m'expliqua-t-il. Puis j'ai eu le temps de voir à quoi ressemblait le village en arrivant.
- Mais je ne suis pas un Ange, le rectifiai-je.
- Pas encore, me souffla-t-il.
Il fit un sourire en coin, ce qui sous-entendait qu'il était persuadé qu'il arriverait à m'en faire devenir un. Il devait se ficher royalement qu'il y ait un tuteur démon dans cette histoire pour être aussi sûr de ce qu'il avançait.
- Tu ne devais pas venir avec un Impartial ?
Il parut étonné par ma question.
- Non... enfin si, mais il a eu un empêchement... comment tu sais ça au juste ?
- L'impartial me l'avait dit.
- Alors il t'a déjà tout expliqué sur le fonctionnement c'est bien ça ?
Je ne répondis pas tout de suite. Qui m'avait mise au courant de l'existence des tuteurs ? Luca. Et seulement Luca, l'Impartial n'avait même pas évoqué le fait que les relations entre Ange et Démon étaient interdites - même si ça paraissait strictement logique.
- Il m'a juste tout dit dans les grandes lignes, mentis-je.
Je ne savais même pas si j'étais censée être au courant que j'avais un tuteur démon. Alors je préférais en rester là et voir comment Adrian agirait.
Il se contentait de soupirer d'agacement.
- Alors ça va être à moi de tout t'expliquer...
- Oui, sûrement, murmurai-je un poil trop mystérieux.
Mais Adrian ne sembla ne rien remarquer - et heureusement pour moi.
Alors qu'il m'expliquait toutes les choses à savoir par rapport aux relations Ange-Démon, la maison apparut dans notre champs de vision. J'en fus presque soulagée, Kaya commençait à s'agiter dans mes bras et à paniquer, ne reconnaissant pas les rues du village. Je l'avais déjà emmenée chez moi, j'espérais qu'elle allait vite reconnaître l'endroit.
J'ouvris la porte, et déposai Kaya au milieu du salon. Elle semblait perdue et paniquée. Je m'assis en tailleur sur le tapis et commençais à la caressait, tandis qu'Adrian parlait des Marques des Fautifs dont j'en connaissais l'existence - oh que oui, cette fichue Marque me brûlait encore.
- C'est donc pour cela qu'on ne peut pas avoir une quelconque relation avec un Démon, on sera obligatoirement déchu, conclut Adrian.
Je me souvenais alors que Luca m'avait expliqué ce que était un Déchu. Soit, je n'étais pas en mesure de savoir ce que c'était.
- Déchu ? répétai-je, comme si je ne savais pas le sens de ce mot.
- L'ensemble des Fautifs et des Sangs Impurs, en somme. Tous les hors-la-loi qui ont été attrapés par les Impartiaux, ceux qui veillent au bon fonctionnement du Conseil.
J'hochai pensivement la tête. Un jour, je ferais partie de ce fameux Conseil, mais en tant que quoi ? Ange ou Démon ?
- En gros, les Déchus sont bannis du Conseil ? poursuivai-je.
- C'est ça.
- Mais à quoi les reconnaît-on ? Les Anges ont des Ailes blanches, les Démons des noires, les Impartiaux ont une couleur de peau assez étrange...
- Les Déchus n'ont plus d'Ailes, et ils ont une Marque bien précise, mais je ne sais plus à quoi elles ressemblent. Je n'ai jamais eu l'occasion d'en rencontrer un, à vrai dire...
Je n'eus pas à jouer la comédie à l'entente du mot "Ailes". Je ne pouvais pas imaginer qu'on arrache des Ailes à un Ange, ou à un Démon.
Luca.
Luca allait se faire arracher les Ailes, et ce par ma faute.
Adrian s'assit en face de moi, encerclant alors Kaya, et se mit à la caresser en souriant. Elle parut tout de suite plus détendue. Je fronçais les sourcils alors qu'elle se faufilait et partait explorer la maison.
Je lançais un regard interrogateur à Adrian.
- On va dire que j'ai un don avec les animaux, dit-il en suivant du regard la trajectoire du chaton.
Il se leva et me tendit une main pour m'aider à me relever à mon tour. Mais levée, il ne me la lâcha pas, regardant de près mon bras.
- Tu as un coup de soleil, me dit-il en montrant mon avant-bras.
Ô surprise ! Je ne m'y attendais pas.
Je jurais, me défis de son emprise et partis en grommelant vers la cuisine.
- Je hais le soleil, je hais les vacances, je hais l'été !
Adrian éclata de rire, et me lança depuis le salon :
- Calme-toi, c'est juste un coup de soleil !
Juste un coup de soleil. Il ne comprenait pas qu'en m'ayant fait ça, le soleil avait déterré la hache de guerre.
Je cherchais dans un tiroir une crème pour apaiser la rougeur, puis en étalais sur mon avant bras droit. Elle puait, cette crème.
Adrian me demanda où mettre les affaires de Kaya.
- Laisse, je vais m'en occuper... Tu peux enlever ta veste, si tu veux, lui proposai-je en pointant sa veste en cuir.
- Non, ça va, merci.
- Tu dois mourir de chaud. Tu fais de la moto ?
- Non, pourquoi ?
- Généralement, quand on porte une veste en cuir même en été, c'est qu'on fait de la moto.
- Je ne fais pas parti de ce "général", alors, sourit-il.
Et comme Luca, il avait un sourire à croquer. J'effaçais aussitôt cette pensée de mon subconscient et commençais à déposer les affaires de Kaya dans la cuisine.
- J'en porte parce que j'aime bien, ça me fait un style.
- Un style bad boy des ténèbres ? dis-je en faisant allusion à ses vêtements noirs.
- Si tu veux, rit-il.
Je remplis la première gamelle de croquettes. Adrian alla se placer à côté de moi, et me regarda faire. Lorsque j'eus fini de remplir la gamelle, il dit :
- Je ne comprends vraiment pas les clichés qu'on a sur les rousses.
Je me crispais. Ça y est, on parlait de cheveux. Luca, lui, ne m'en avait jamais parlé, et... et je devais arrêter de penser à lui.
- Peut-être, mais ils sont mieux que ceux qu'on a sur les personnes âgées aux chevelures blanches, répliquai-je maladroitement en posant la gamelle à terre.
- Tu me déçois beaucoup, Alexis. Tu aurais quand même pu trouver mieux.
- Excuse-moi, mais cette couleur de cheveux m'est tellement égale que je veux même pas réfléchir pour trouver quoi que ce soit à dire dessus.
- Je ne voulais pas être méchant, tu sais.
- Moi non plus, répondis-je sèchement.
- Justement, j'adore ta couleur.
- Et contrairement à la tienne, elle est naturelle.
- Tu sais quoi ? On va changer de sujet.
- Je pense que ce serait mieux, oui.
Je remplis la deuxième gamelle d'eau. Je détestais que l'on parle de ma couleur de cheveux. Pourquoi n'avais-je pas pu être brune, ou blonde comme les autres ? Non, il a fallut sur je naisse rousse. Et merci bien pour tous les préjugés que l'on a sur les roux.
Je détestais ma couleur autant que l'été. Mais la fois où j'avais dit à la coiffeuse de me teindre, elle m'avait répondu que c'était une trop belle couleur pour la saccager et qu'elle m'allait terriblement bien.
Mon œil, à chaque fois qu'on me voyait, on lançait "tiens, v'là poil de carotte !"
- Alexis ?
Je sortis enfin de mes pensées, et m'aperçus que l'eau avait déjà bien dépassé le haut de la gamelle et déferlait dans levier telle une fontaine.
Je fermais le robinet.
- Tu vas bien ?
- Oui, oui...
Je versais le surplus d'eau dans l'évier et fis de mon mieux pour ne pas tout renverser en la posant sur le sol, à côté des croquettes.
- Excuse-moi pour ma réaction... un peu trop exagérée, soupirais-je.
- Je ne savais pas que c'était un sujet contrariant, alors excuse-moi.
Je lui souris. Sur ce point-là, aucun doute, c'était un Ange.
- Sans indiscrétion, pourquoi ça te met dans cet état-la de parler de ta couleur de cheveux ?
- Disons que j'ai assez mal vécu les regards de dégoût qu'on me lançait à la petite école.
- Ah, fut la seule chose qui sortit de la bouche d'Adrian.
- Bon ! La litière...
Je sentais le regard d'Adrian posé sur moi alors que j'allais chercher la litière et les granulés dans le cabas. Lorsque je me retournais vers lui, il ne le détourna même pas.
- Tu sais, si j'avais dit ça, c'est parce que cette couleur te va bien, tu es vraiment jolie tu sais.
Mes joues s'empourpraient aussitôt, et je baissais la tête vers le sachet que je tenais. Mais je l'entendis rire, et je sus qu'il m'avait vu rougir.
- Merci... soufflais-je.
- Je ne voulais pas non plus te faire rougir, rit-il.
Je levais la tête vers lui. Il me souriait. Mais pas de son sourire habituel, non...
Un sourire comme Luca. Et il était terriblement attirant comme ça.
Je devenais cramoisie, et entrepris de mettre en place la litière avant que la situation ne dégénère.
J'étais vraiment mal à l'aise à cause de tout ça.
- Je peux mettre ça où ? me demanda Adrian.
Je me retournais vers lui. Il brandissait le tapis de Kaya.
- Près des gamelles, merci.
- Je t'en prie.
Je rangeais les sacs de granulés et de croquettes dans le cellier derrière la cuisine, et mettais les jouets de Kaya près de ses gamelles. Je ne savais même pas où elle était partie.
- Tu travailles aujourd'hui ? me demanda Adrian.
- Dès midi.
- Et demain ?
- Non, je ne travaille aucun vendredi, c'est mon jour de congé.
- Normalement, demain je ne devrais pas te voir, car c'est le jour où mes contrôleurs passent, tu vois, ils s'assurent que tout se passe bien.
J'hochai la tête.
- Mais ils ne sont pas encore arrivés en France, alors si tu veux, je pourrais passer la journée avec toi, vu que tu ne travailles pas.
Luca m'en avait parlé, de plus, cela favorisait le contact entre le tuteur et le Sang Neuf. En repensant à ca, je me rappelais comment Luca me l'avait annoncé. L'air triste qu'arborait son visage. Toujours aussi souriant d'habitude.
Cela le rendait-il tellement triste, de ne pas me voir pendant deux jours ? Non, il ne me connaissait que depuis... trois jours seulement, à ce jour quatre, il n'avait pas pu s'attacher à moi aussi rapidement. Même s'il prétendait ressentir quelque chose envers moi.
- Alexis ? Ça te dérange ?
- Pardon ?
- Que je reste avec toi vendredi ? Tu n'es pas obligée d'accepter tu sais.
Je clignais des yeux. Je devais arrêter de me perdre dans mes pensées aussi rapidement.
- Oui, oui, pourquoi pas, répondis-je, en essayant vainement d'effacer l'image de Luca de ma tête.
Mais il persistait. Il voulait être omniprésent dans mon esprit. J'étais casimznt certaine qu'il m'avait lancé un sort ou je ne sais quel autre truc magique pour que je pense toujours à lui.
- Alexis ?
Je me réveillais - encore - et sursautai en remarquant le peu d'espace qu'il y avait entre mon corps et celui d'Adrian.
- Est-ce que tout va bien ? Tu as l'air... absente.
Je m'empressais d'élargir l'écart entre lui et moi en hochant rapidement la tête.
- Oui... soufflai-je. Adrian, ça te dérangerait de me laisser ? J'ai besoin d'être seule je pense.
- Pas de problème, mais tu es sûre que ça va ?
- Je suis juste un peu fatiguée.
Il me regarda longuement, et hocha la tête, bon que je voyais bien que je ne l'avais pas convaincu.
- OK, mais si tu as un souci, appelle-moi.
- Je...
- Je t'ai laissé mon numéro juste ici, me dit-il en montrant un bout de papier laissé sur la grande table carrée. Repose-toi bien, je passerai te voir dans l'après-midi au café.
Il ouvrit la porte d'entrée et disparut de mon champs de vision. Je partis m'allonger dans le canapé, avec une seule chose en tête : Luca.
NDA
Excusez-moi pour l'absence ! J'ai du me concentrer un peu plus sur ma première histoire, et je m'excuse d'avance car je vais partir en vacances dans quelques jours et je ne serai de retour que le 24 août...
J'espère que vous passez d'agréables vacances, et que l'histoire continue à vous plaire ! Que pensez-vous d'Adrian ?
À bientôt et merci encore pour vos lectures, commentaires et votes,
Axelle
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