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One-shot

Je sais que personne ne me croira. C'est vrai, qui va croire une pauvre folle ? Alors je vais écrire. J'ai juste besoin de soulager ma conscience. Mon histoire n'a rien de magique, c'est même tout l'inverse. Vous savez quoi ? Je vais vous poser une seule, une seule et unique question.

Avez-vous déjà été une poupée ?

Vous savez déjà ce qui m'est arrivé. Vous avez peut-être oublié ? Je vais vous rafraîchir la mémoire.

Route 81, 12 Octobre.

Je m'appelle Nancy, j'ai 21 ans et toutes mes dents. Je vis assez loin de ma famille. C'est un soir que j'avais décidé de les rejoindre.

J'étais partie sur les routes, à pied, pour me rendre chez ma famille. C'est en empruntant la route 81, alors qu'il y avait un orage, que tout dérapa. Vu la pluie battante qui faisait rage, j'avais décidé de m'arrêter dans une auberge assez décrépie. Je ne crois pas en les films d'horreur ni en la magie. Pourtant tout allait changer cette nuit-là.

Une vieille dame m'ouvrit, la peau ridée, les cheveux noirs, gras et les yeux d'un vert... et elle m'invita à l'intérieur de sa bicoque.

Fatiguée et affamée comme j'étais, j'avais accepté de prendre le thé et les petits biscuits qu'elle avait apportés. Ce qui m'avait le plus frappée, malgré ma fatigue, c'étaient les poupées dans son salon. Elles m'avaient paru tellement réelles ! Cependant, je n'y avais pas vraiment prêté grande attention et j'étais épuisée.

Je suis donc allée me coucher dans une chambre proposée par la vieille dame. C'est en pleine nuit que je me suis réveillée en sursaut. J'étais tellement mal, j'avais la tête qui tournait et j'avais envie de vomir.

C'est après, en sortant de la chambre que je compris que la propriétaire des lieux, qui vivait seule depuis des années, m'avait empoisonnée avec ses gâteaux.

Un trou noir puis plus rien. Lorsque je m'étais réveillée, elle m'avait susurré à l'oreille :

"Comme ça ma petite Nancy, je ne serais plus seule, tu seras là toi..."

Avec horreur, je constatai que je ne pouvais bouger aucun de mes membres, ni parler, ni faire quoi que ce soit. La seule chose incompréhensible, c'était que j'étais parfaitement consciente de ce qui se passait autour de moi. La pièce avait grandement diminué et une odeur de brûlé se faisait sentir.

C'est là que j'eus compris. Cette vieille dame attirait les voyageurs, les empoisonnait, et les enfermait dans des poupées. J'ignorai comment elle y procédait cependant. Je comprenais mieux ainsi pourquoi les rares poupées que j'avais vues dans un placard ne possédaient pas de yeux... Vu l'odeur de chair brûlée qui s'échappait dans la pièce, je me doutais de ce qui cramait.

Dire que je ne pouvais même pas pleurer. Étais-je prisonnière dans ce corps pour l'éternité ?

Non, ce n'est pas là que mon histoire s'arrête. Tout aurait pu rester de cette manière, moi, assise dans cette vieille chaise bancale, ignorant combien de temps s'était écoulé, juste à regarder le même endroit, la porte du salon, et à écouter la vieille parler. Pourtant, tout a basculé avec lui...

Je dormais ou plutôt j'étais dans une sorte de demi-sommeil.

La porte d'entrée claqua brusquement, me tirant de ma léthargie. J'entendis vaguement la voix plaintive de la maîtresse des lieux souhaiter la bienvenue à un énième visiteur qui tombera dans son piège. J'avais tenté de dire par mon regard qu'ils étaient en danger mais, ils ne voyaient en moi qu'une stupide poupée et rien de plus.

Les pas se rapprochèrent et la porte du salon s'ouvrit, laissant rentrer la vieille dame et... un jeune homme étrange. Il portait un pull blanc et un jean bleu. A ses cotés pendouillait une sacoche de couleur marron. Mais le plus surprenant était ses cheveux vraiment longs d'un magnifique blond de la couleur du blé. Son visage était fin, sa beauté ainsi que lui-même semblaient irréels. Il tourna son regard vers moi et j'eus l'impression, durant le temps de notre échange, que ses yeux d'un bleu cristallin avaient sondé mon âme.

Il sourit, à ma plus grande surprise, et alla s'asseoir à côté de moi, en face de la vieille dame.

"Et comment vous appelez-vous, cher monsieur ?, demanda d'une voix mielleuse la psychopathe.

- Mon nom a-t-il une importance ?", demanda-t-il.

Il se pencha légèrement près de la propriétaire pour chuchoter, juste assez pour que je puisse l'entendre, un sourire bizarre et une lueur étrange dans le regard.

"Est-ce pour donner un nom à l'une de vos poupées ?"

Un léger silence de quelques secondes prit place puis il se remit rapidement droit en éclatant de rire.

"Mais non ! Je plaisante voyons ! Je vous fais marcher, dit-il de sa voix grave et suave en même temps.

- Ah euh... en effet, murmura la dame, confuse.

- Vous avez sacrément beaucoup de poupées, dites-moi.

- Oui, je me sens si seule, avec leur présence à mes côtés, la solitude passe mieux. Oh et avez-vous vu Nancy ?

- Nancy ?

- La plus belle poupée de ma collection, dit-elle en tournant le regard vers moi, regardez ses cheveux noirs, ses yeux verts et sa peau légèrement pâle. N'est-elle pas jolie ?

- En effet... on jurerait qu'elle est réelle, répondit-il en plongeant son regard dans le mien, me perdant dans le bleu de ses yeux.

- Voudriez-vous du thé ?, demanda subitement la vieille.

- Avec plaisir", dit-il en reportant ses yeux vers la tasse de thé.

Alors que la psychopathe parlait, il se mit à boire un peu de thé et à grignoter quelques gâteaux. Je lui lançai un regard, disant presque "Non ne les mange pas !". Mais il ne me regardait pas. Lui aussi allait se faire avoir. Ils se levèrent et la maîtresse des lieux lui fit signe de la suivre pour lui montrer sa chambre. Cependant, avant de quitter la pièce, il me lança un dernier sourire.

J'avais envie de pleurer mais je ne pouvais pas. Combien de personnes avait-elle encore l'intention d'emprisonner ? Pourquoi personne ne faisait rien ? Que devenait ma famille ? Ma sœur Camille ? Mon père ? Ma mère ? Je laissai ainsi mon esprit vagabonder pendant un temps indéterminé.

Puis...

Un bruit dans la pièce me réveilla. Une lumière s'alluma et je vis la vieille s'asseoir sur le canapé, un sourire mauvais aux lèvres.

Pourtant, son sourire disparut très vite pour laisser place à un visage terrifié, à ma plus grande incompréhension. Elle se mit à s'appuyer sur la table et à respirer difficilement. Que lui arrivait-il ?

"Hé bien, hé bien, quel accueil charmant ! Empoisonner les gens quand ils arrivent ne me paraît pas être un bel accueil, résonna la voix que je connaissais bien.

- Co-comment ?, articula difficilement la propriétaire, toujours en pleine douleur.

- Franchement, dit le jeune homme en s'avançant et en s'appuyant contre le chambranle de la porte, vous croyiez vraiment que votre poison aurait eu un quelconque effet sur moi ? Je suis insensible à toutes les sortes de poisons.

- Quoi ??, s'exclama-t-elle, exprimant ma pensée par la même occasion.

- Et dites-moi, ça fait quoi de se prendre son propre poison ? Oups... avais-je oublié de préciser que le poison ne se trouvait non pas dans les biscuits mais dans le thé ?, fit-il remarquer, un sourire malsain sur le visage.

- Non non non ! C'est pas possible ! comment avez-vous pu ??, s'exclama la vieille après une énième quinte de toux.

- Tout comme vous, vous pouvez transmuter une âme dans le corps d'une poupée, il y a d'autres choses inexplicables en ce monde, dit-il en penchant la tête sur le côté, ses cheveux dégringolant sur sa hanche.

- Je... je... je...".

Mais elle ne termina pas sa phrase et s'effondra sur le sol, renversant la table et le thé par la même occasion, sous les yeux indifférents de l'homme et sous mes yeux effrayés. Si j'avais pu, je me serais enfuie, loin, très loin d'ici.

Il s'approcha d'elle, d'un air gracieux, ses pieds effleurant à peine le sol et glissant dessus. Il se pencha au-dessus de son corps. Puis murmura :

"Et... si on inversait les choses ?"

Étrangement, cette phrase me fit frissonner de la tête aux pieds. Il tourna la tête vers moi. Il sourit.

"Qu'en penses-tu ? Et si nous le faisions ?"

Je tremblais. En fait, je tremblais de l'intérieur, mon corps ne pouvant réagir à mes émotions.

"Mais qui es-tu ?, pensais-je.

- Je m'appelle Fury", répondit-il, son sourire s'accentuant, comme s'il avait lu dans mes pensées.

J'étais à la fois effrayée et fascinée.

"Maintenant... dors... ce n'est que ton imagination", me dit-il, alors que mon esprit s'évadait ailleurs, me faisant perdre conscience de mon environnement.

Puis...

Ma tête était lourde, mon corps me faisait mal et une odeur de brûlé flottait dans la pièce. J'ouvris les yeux, lentement, comme si je ne l'avais pas fait depuis des années. C'est à ce moment que je pris conscience que je venais d'ouvrir mes paupières, que la pièce me semblait moins grande, que je n'étais plus assise sur la chaise mais allongée sur le canapé, que je pouvais sentir le tissu rugueux contre mes mains.

Je me redressai en sursaut. Je tâtai mes mains, ma tête, tout. Tout était en place. J'avais donc récupéré mon corps ? Je regardai autour de moi, aucune trace de la vieille dame, ni du jeune homme dénommé Fury.

Sans plus réfléchir, je me levai à la vitesse de l'éclair et je sortis rapidement de l'auberge en courant.

J'ai fini par arriver saine et sauve chez moi, selon mes proches, j'avais disparu depuis cinq ans. Je prévins la police et elle se rendit sur les lieux. Sauf que quand elle revint, elle avait trouvé des paquets remplis de curare, mais non dangereux en grande quantité, seulement des quantités pouvant vous assommer. Cependant... aucune trace de poupées sauf une... Je ne l'avais pas vue mais elle avait été à côté de moi, elle m'avait regardée depuis tout ce temps.

Elle avait les cheveux noirs, qui semblaient gras, une peau ayant l'air bouffie, des rides sur les joues et des yeux verts... avec un regard mauvais.

"On jurerait qu'elle est réelle".

Fin ?

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*Le début de l'histoire existe déjà, elle est sur Hooked (j'ai oublié le nom de l'auteur). Seul le reste à partir de l'apparition de mon Oc m'appartient. J'ai changé le nom du personnage et quelques autres petits détails :3.

Et vous ? Qu'avez-vous pensé de Fury ? Est-il bon ou mauvais ? Vous paraît-il terrifiant ? Lui a-t-il sauvé la vie ? Oui... ou Non ?

Et oui je sais, je ne suis pas très douée pour écrire des histoires d'horreur. C'est ma première soyez sympas svp. Mais si vous en voulez d'autres n'hésitez pas à me le signaler ^^. Et vous me dites si vous les voulez, basées sur Hooked, n'hésitez pas à m'en proposer :3.

PS : j'étais censée l'écrire pour le 31 Octobre mais... j'ai eu trop de devoirs donc le voici mais en retard XD.

FF

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