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Feux d'artifice

Nos lèvres se casent sur un même rythme lent. Je ne pensais pas que Monsieur Zach pourrait faire preuve d'autant de douceur. C'est la première fois qu'on m'embrasse avec douceur et non pas avec sauvagerie comme chacune de mes cibles avaient l'habitude de faire.

Je sens des petits picotements parcourir tout mon corps, mon cœur bat plus rapidement, une sorte de chaleur s'empare de mon ventre. Je n'ai jamais ressenti ça lorsque j'avais embrassé auparavant. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

C'est aussi la première fois que Monsieur Zach m'embrasse vraiment. Je veux dire, la première fois, c'était pour la mission, et la deuxième fois c'était parce qu'on avait tous les deux un peu bu. Cette fois, on est tous les deux conscients de ce qu'on fait et c'est totalement volontaire.

Monsieur Zach pose une main sur ma joue pour approfondir le baiser et par instinct, je passe mes bras autour de son cou pour enfoncer mes mains dans ses cheveux. Il pose ses mains sur ma taille et il me bascule en arrière sur le canapé pour qu'on soit tous les deux allongés, lui au dessus de moi.

Ça me fait bizarre de faire ce genre de chose en douceur. D'habitude c'est bestial, sauvage. J'ai l'impression de ne pas tout maîtriser mais pour une fois, ça m'importe peu.

Il pousse un gémissement de douleur puis il jure et se rassoit normalement. Je comprends que sa jambe lui a fait mal. Saleté de blessure. Je me positionne moi aussi de façon plus convenable et un silence gênant s'installe entre nous.

- Désolé, me dit-il.

Je lève les yeux de mes mains qui sont posées sur mes genoux. Il me regarde avec intensité, paraissant réellement sincère.

- Pour quoi ? je demande, ne comprenant pas pourquoi il s'excuse.

- De t'avoir embrassé.

Je fronce les sourcils. Je ne comprends pas. Il ne m'a aucunement forcé, j'étais pleinement consentante, je pensais qu'il le savait. J'ai donné l'impression d'y être contrainte ?

- Pourquoi vous vous excusez pour ça ?

- J'avais envie de le faire et je l'ai fait sans réfléchir. Je n'aurai pas du.

- J'en avais envie aussi, je murmure en reposant mon regard sur mes genoux.

C'est rare que je manque d'assurance mais à ce moment là, je n'ai aucune confiance en moi. Je suis sûre que je dois être rouge comme une tomate, chose qui ne m'arrive habituellement jamais. Mais je sens la chaleur s'emparer de mes joues.

J'ai envie de me faire toute petite et même de disparaître si c'est possible. Et c'est du au fait que je ne contrôle pas la situation, je ne suis pas dans mon élément et je ne sais pas ce qu'il va se passer.

Je suis plus douée pour frapper que pour embrasser. Comment suis-je censée réagir dans ces circonstances ? On ne me l'a jamais appris.

- Vraiment ? me demande-t-il, plein d'espoir dans la voix.

Je hoche la tête sans pour autant la relever. Il prend mon menton dans ses doigts et me force à le regarder. Je vois qu'il examine mon expression pour savoir si je mens ou non.

Pour la première fois de ma vie, je me sens oppressée. J'ai l'impression de manquer d'air lorsqu'il me regarde de cette façon. J'ai envie de prendre mes jambes à mon cou et de ne plus jamais revenir.

Pourquoi me fait-il cet effet ? Qu'a-t-il de spécial ? Je suis perdue. Totalement déboussolée.

- Tu veux être embrassé là ? me demande-t-il en m'embrassant sur les lèvres d'un baiser furtif.

- Oui, je lui réponds, les mots sortant sans même que je ne prenne le temps de réfléchir.

- Et là ? dit-il en déposant un baiser sur ma mâchoire et je hoche la tête, les mots ôtés de la bouche devant tant d'attention.

Il continue comme ça, il m'embrasse le long de la mâchoire pour arriver au niveau sous mon oreille. Je frissonne, c'est une zone sensible.

J'entends sa voix juste à côté de mes oreilles. Ça me procure une sensation que je ne peux pas décrire. Mes poils sont hérissés sur ma peau : j'ai la chair de poule.

Je le sens sourire lorsqu'il remarque son effet sur mon corps. Il descend et parsème mon cou de doux baisers. Je ne sais pas pourquoi mon corps est aussi réceptif quand il s'agit de lui. J'essaie de me contrôler, de me retenir mais je n'en peux plus.

Il joue à ce jeu lent et excitant et il joue bien parce que mon excitation augmente au fur et à mesure que ses lèvres se posent sur mon corps encore et encore.

Je n'en peux plus, j'ai atteint mes limites. Je prends sa tête pour le remonter et je l'embrasse avec fougue. Je le sens sourire avant qu'il ne me rende mon baiser.

J'ai l'impression d'avoir des feux d'artifice dans le ventre et j'ai l'impression que je vais exploser de l'intérieur tellement les sensations sont fortes. Je ne connais pas ça mais c'est agréable. J'aimerai que ça dure une éternité.

Il me prend par la taille pour me faire monter sur ses jambes. Lorsque je m'assois j'entends un gémissement de douleur. J'ai momentanément oublié qu'il est blessé. Je m'en veux de lui avoir fait mal en m'asseyant sur sa blessure encore fraîche. Je m'excuse et je commence à descendre de lui.

- Non reste, fais moi oublier la douleur, me susurre-t-il à l'oreille en me retenant de partir.

Je le regarde, hésitante et il m'offre son plus beau sourire. Je remarque alors qu'il a des fossettes que je n'ai jamais vu avant. Je passe mes doigts doucement sur ses petits trous qui creusent ses joues. Il est vraiment beau et séduisant.

Il me regarde faire avec attention mais je ne suis plus gênée par son regard maintenant. Jamais un jour je n'aurai pensé plaire réellement à quelqu'un.

Je pensais que j'allais finir seule toute ma vie. Je ne pensais pas non plus que je me sentirai aussi à l'aise en présence d'une personne appartenant à la gente masculine. Il faut dire que tuer des gens ensemble nous rapproche, ce qui est plutôt ironique.

Je me sens bien avec lui. Je me sens moi. Je n'ai pas besoin de jouer le rôle d'une femme autoritaire comme à Londres ni le rôle d'une fille pure comme ici, à Los Angeles. Peut-être va-t-il encore me blesser demain, mais à cet instant, je n'en ai que faire, je veux simplement profiter des nouvelles sensations qu'il me procure. Ce sera peut-être la dernière fois que je les ressentirai.

Il fait pression sur mon dos pour que je me penche vers lui et il m'embrasse une nouvelle fois. J'ai l'impression que jamais je ne m'en lasserai. Je commence à avoir chaud. Je tire légèrement le bas du tee-shirt de Monsieur Zach pour lui faire comprendre que je ne veux plus de cette couche entre nous.

Ça semble rapide, mais si ça devait arriver qu'une seule fois, je préférerais ne pas regretter alors je me lance. Je veux profiter un maximum de ces nouvelles sensations agréables que provoque le corps de Monsieur Zach sous le mien.

C'est tellement différent que lorsque je suis en mission. Nous savons tous les deux que nous sommes attirés l'un envers l'autre.

Il comprend rapidement mon envie et il fait passer son tee-shirt par dessus sa tête puis le lance par terre. Mon haut subit le même sort. Alors que je m'attendais à ce qu'il reprenne le baiser, il me fait reculer en me poussant par les épaules.

Je fronce les sourcils. Pourquoi ne veut-il plus ? Suis-je vraiment allée trop rapidement ? Ne me trouve-t-il pas à son goût ?

- Tu sais que tu es incroyablement belle ?

Je baisse les yeux et je rougis. C'est la première fois qu'on me dit ça. Je remarque que j'ai mis mon ensemble de sous-vêtements violet et noir à dentelle. Il fait glisser un doigt partant du milieu de mon cou pour arriver au niveau du bouton de mon jeans en passant par le milieu de ma poitrine. Des frissons me parcourent le corps juste par ce geste empli de douceur.

Mon corps réagit même au toucher, le plus petit soit il, lorsqu'il vient de lui. Que m'arrive-t-il ? Est-ce ce que les gens normaux appellent la personne "faite pour nous" ?

Il me regarde dans les yeux puis recommence à m'embrasser, ses bras enroulés autour de mon corps. Nos respirations sont fortes et saccadées. Mon instinct pose mes doigts sur le bouton de son pantalon et j'essaie de l'enlever.

Monsieur Zach prend mes mains et rompt notre baiser, ce qui me remplit de frustration. Je déteste qu'on me refuse des choses. J'ai l'habitude qu'on m'obéisse.

- Yana, je ne pense pas que le faire maintenant soit une bonne idée, surtout avec la blessure, je risque de ne pas être très efficace.

Il dit ces mots avec un doux sourire et ses fossettes réapparaissent. J'essaie de ne pas me laisser déconcentrer.

- Dites plutôt que vous n'en avez pas envie parce que vous ne voulez pas de moi, je murmure. Vous auriez pu me le dire plus tôt, ça aurait empêché tout ça, j'ajoute en reprenant les mots qu'il avait employé avant de quitter mon appartement le jour de son anniversaire.

J'essaie de descendre de ses jambes mais il ne me laisse pas le faire. Il me tient fermement par la taille, ce qui me frustre encore plus. Il ne veut pas de moi et il ne veut pas me laisser partir. Il pense que je suis un jouet qu'il peut utiliser comme il veut c'est ça ?

- Ce n'est pas ça, me dit-il en replaçant une mèche de cheveux derrière mes oreilles. Je ne veux pas précipiter les choses, et je t'assure que j'aurai envie d'aller plus loin mais je ne veux pas que tu regrettes.

- Oui, bien sûr, excuse bidon, je souffle en détournant le regard pour ne pas avoir à affronter le sien.

Il soupire et me prend la main pour la poser sur son entre-jambe où je sens clairement une bosse déformer son pantalon. Je le regarde avec des yeux ronds et il rigole. C'est énorme. C'est moi qui lui a provoqué ça ?

- Tu vois, ça c'est l'effet que tu me fais juste en m'embrassant. Donc ne dis pas que je n'ai pas envie de toi parce que c'est faux, me dit-il en m'embrassant sur la joue. Tu veux regarder un film ?

Je hoche la tête. J'essaie de descendre une nouvelle fois de ses jambes et cette fois, il ne me retient pas. Je prends mon tee-shirt et le remets puis je lui lance le sien. On se met d'accord pour regarder un Marvel. J'entre le DVD dans le lecteur et je lance le film.

Lorsque je me redirige vers le canapé, Monsieur Zach me tend les bras, m'invitant à m'asseoir contre lui, ce que je fais. Je pose ma tête sur son épaule et j'essaie de me concentrer sur le film et non pas sur mon patron et la bosse qui déforme encore son pantalon.

Il a envie de moi, mais pas de la même façon que toutes mes cibles. Je me sens bizarre.

Je sens son regard sur moi plusieurs fois durant le film. Sans m'en rendre compte, je m'endors avant la fin du film dans la chaleur et le réconfort que me procurent ses bras.

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