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Chapitre 5

Hellooo ! 

Avant de vous laisser avec le chapitre, j'ai deux choses à vous dire 
déjà, merci pour les 200 vues ! Je sais que ça peut paraître infime, mais c'est les premières centaines que cette histoire atteint, alors ça se fête ! 
et seconde chose, j'ai commencé une seconde histoire sur le duo Swanqueen, qui est bien moins complexe que celle-ci, où les chapitres sont moins longs mais où l'ambiance taquine entre les deux divas est conservée 
n'hésitez pas à aller donner votre avis, je suis toujours preneuse !

sur ce, je vous laisse avec le chapitre 5. Bonne lecture !

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 La sonnerie stridente de mon réveil me fit sursauter. Je l'éteignis en vitesse, ne supportant pas cet affreux son dès le matin. Je me frottai les yeux qui étaient lourds de sommeil. Je n'aurai pas dû fêter le nouvel an, c'était une erreur. Je finis par ouvrir les yeux et regarder l'heure qu'il était : quatre heures trente. Je soupirai. Heureusement que je n'avais pas beaucoup bu, sinon je ne me serais sûrement pas réveillée du tout. 

J'attrapai mon téléphone sur la table de nuit et je lançai ma musique pour m'ambiancer.

https://youtu.be/wjHgiSx0RNQ

Je m'habillai en vitesse avec un simple jean et un gros pull, puis j'allai terminer de me préparer dans ma salle de bain.
Rand m'avait appelé la veille pour me dire qu'on se retrouverait à l'aéroport d'Orly pour six heures maximum. Bonne élève que j'étais, j'avais pris de l'avance pour être sûre d'être à bon port dans les temps. Elle ne m'avait rien dit sur notre destination, l'enquête en cours, qui est-ce qu'on retrouverait là-bas. Elle ne m'a pas non plus dit ce qu'elle faisait en France. Peut-être venait-elle me chercher ? Ou bien avait-elle passé le nouvel an avec quelqu'un ? Cette pensée me pinça le cœur, mais je n'y prêtai pas attention.
Je me rappelai aussi que maintenant, je n'étais plus Diane Pruel. Honnêtement, ce changement de nom ne me dérangeait pas du tout. C'était l'action concrète de la séparation entre mon ancienne vie et la nouvelle qui m'ouvrait les bras.
Vingt minutes après, valise en main, je fermai pour la dernière fois mon appartement miteux de région parisienne. Je glissai la clef sous le tapis, le propriétaire viendra la chercher dans la journée, et me voilà partie vers la gare. Le froid de janvier me glaçait les poumons et de la fumée s'échappait de mon nez lorsque j'expirai. Les rues étaient désertes et le seul bruit qui résonnait était les roues de ma valise sur le bitume.
J'atteignis la gare après une trentaine de minutes de marche, puis dix minutes se passèrent avant que le train n'arrive. Je montai à bord dans un compartiment vide, puis j'arrivai à la gare du Nord. Je pris le métro qui m'emmena jusqu'à Orly en une trentaine de minutes. Je sortis du métro et j'arrivai dans l'immense aéroport parisien. Je m'avançai vers les portiques de sécurité, mais un garde m'invita à passer par une porte normalement interdite.

- L'Agent Rand vous attend au restaurant, m'informa-t-il. Passez d'abord à l'enregistrement des bagages, on vous débarrassera.

Je le remerciai, assez surprise de cet accueil. Je jetai un coup d'œil sur la grosse pendule suspendue au plafond. J'avais pourtant quinze minutes d'avance, pourquoi était-elle déjà là ?
Je me rendis à l'endroit que m'avait indiqué l'agent de sécurité. Une femme s'approcha de moi, un aimable sourire sur ses lèvres rouges.

- Bonjour, Agent Sharp.
- Bonjour.

Elle me prit ma valise sur laquelle elle colla une étiquette qu'elle scanna. Elle la posa ensuite sur le tapis roulant qui l'amena dans une autre partie dont je ne voyais rien.

- Je vous souhaite une excellente journée, me salua-t-elle.
- Merci, à vous aussi.

Je me dirigeai ensuite vers le restaurant.
Je m'étais imaginée tout un tas de trucs sur le domaine de l'espionnage mais je n'avais pas prévu qu'on soit aussi populaire et bien accueilli, et je n'allais clairement pas m'en plaindre.
Je gravis les escaliers qui menaient au restaurant encore peu fréquenté, même si pas mal de personnes visiblement en voyage d'affaires prenaient leur café. J'aperçus une chevelure familière installée au bar, le regard perdu dans le vide. J'allai la rejoindre discrètement, ne voulant pas l'interrompre dans sa réflexion. Je pris place sur le siège voisin et le serveur m'apporta immédiatement un café. Je le remerciai.

- Bonjour, Miss Sharp.

Son ton était bien plus froid que je ne le voulais.

- Bonjour, Madame Rand.

Je bus une gorgée de mon café chaud pendant que l'ancienne professeure daigna enfin poser ses yeux chocolat sur moi.

- Nuit mouvementée ? questionna-t-elle.

Je reposai ma tasse dans la petite assiette prévue à cet effet.

- Je me suis permise de fêter le nouvel an, au cas où ça serait la dernière fois...

Elle avait son regard remplit de jugement. Je m'attendais à ce qu'elle me raille, mais elle se contenta d'apporter son café à ses lèvres rouges.

- Vous avez raison, fit-elle, finalement. Il faut profiter, on ne sait jamais quand tout va se finir.
- Vous avez fêté la nouvelle année, vous aussi ?

Je posai la question même si je ne m'attendais pas spécialement à une réponse concluante de sa part.

- La fêter pourquoi ? Avec qui ? Ce n'est qu'une année supplémentaire à vivre, qu'un continuement de ce que j'ai déjà entamé, le fait qu'on modifie la date ne change rien.
- Quel pessimisme...
- Ne me dites pas que vous vous attendez à être heureuse avec la vie que vous vous apprêtez à mener ?

Je baissai les yeux sur mon café fumant.

- C'est justement ce que je pensais... pour moi ça allait m'aider...

Un rire de sorcière se fit entendre de sa bouche.

- Vous êtes si naïve, Miss Sharp...

On termina notre café en silence, puis Rand enfila son long manteau beige. Elle me fit signe qu'il fallait y aller, je la suivis sans broncher. On descendit les escaliers du restaurant puis on alla en direction du tarmac déployé pour nous emmener dans notre avion. Le son de nos talons se répercutaient contre les parois du tunnel. Rand marchait devant moi, s'entêtant à me devancer. Je la laissai faire, n'ayant pas l'énergie de faire la course.
On arriva à bord de l'engin aéronautique. Une belle hôtesse nous accueillit et nous conduisit jusqu'à la partie luxueuse de l'appareil. Rand me laissa m'asseoir près du hublot et me demanda de lui donner mon manteau, ce que je fis. Elle le rangea dans le compartiment au-dessus de nos têtes avec le sien, puis elle s'asseya à mes côtés.

- Vous avez déjà pris l'avion ? s'enquiert-elle.
- Non.
- Je vais demander un sac poubelle aux hôtesses...

Un ricanement sortit de ma bouche. Rand affichait un sourire joueur.

- Il ne faudrait pas salir les beaux sièges de cet avion !
- Ah mais je ne comptais pas vomir sur les sièges..., répondis-je, en la regardant.
- Je ne pensais pas avoir à vous tuer aussi rapidement.

On s'échangea un regard complice. J'adorais quand elle était comme ça.

- Ne vous en faites pas, poursuivis-je, j'ai le cœur bien accroché.

Un silence s'installa entre nous. Je remarquai une tablette incrustée dans le siège de devant. J'appuyai sur le bouton et l'écran s'alluma, m'indiquant que le vol nous amenait à New-York.
L'hôtesse revint vers nous, du champagne à la main. Rand prit la bouteille ainsi que les deux coupes et la remercia.

- On est mieux reçues que le président, blaguai-je.

L'employée partit et Rand me tendit une coupe. Elle ouvrit la bouteille avec une simplicité déconcertante et me servit à ras bord.

- Vous voulez me saouler ?
- Vous passerez moins de temps à dégueuler si vous dormez...
- Si vous pensez qu'une coupe de champagne va me faire dormir, vous vous mettez un doigt dans l'œil...
- On ne boira pas qu'une coupe, Miss Sharp...

Elle se servit et on trinqua.

- À votre entrée dans le domaine de l'espionnage, dit-elle.
- À votre retour dans le domaine de l'espionnage.

Trois heures plus tard, on se retrouva dans un ascenseur, lui-même dans un des grattes-ciels new-yorkais. J'avais dormi durant tout le vol et malgré ça, je restai extrêmement fatiguée. Mes paupières étaient toujours aussi lourdes et je me demandais si j'allais réussir à tenir la longue journée qui se dressait devant moi.
Rand, quant à elle, s'amusait à faire tournoyer son trousseau de clef avec tous ses badges sur son index, faisant un bruit insupportable. Je me tournai pour me regarder dans la vitre du monte-charge. Je fis abstraction sur mes yeux cernés et mon teint pâle pour recoiffer rapidement mes cheveux blonds détachés.
L'ascenseur finit par ralentir au quarante-septième étage et les portes s'ouvrirent. Une petite foule de personnes se tenaient devant nous et accueillirent vivement la belle brune. Cette dernière les remerciai chaudement et embrassa toute la petite équipe. Je restai en retrait, en prenant soin de sortir de l'ascenseur pour éviter qu'il ne reparte quarante-sept étages en dessous.
Une femme à l'écart me fit signe de la rejoindre.

- Vous êtes l'Agent Sharp ? me demanda-t-elle, une fois que je fus à sa hauteur. Je suis l'Agent Volca, on sera de la même division.

On se serra la main en s'échangeant un sourire courtois.

- Bien, bien, bien... Regardez qui voilà...

Un silence s'installa dans le couloir. La voix m'était familière, et je savais d'ailleurs très bien à qui elle appartenait. Je me tournai vers Rand dont la haine brûlait dans ses yeux noirs.

- Félicie Levasseur..., articula-t-elle.

Je me tournai ensuite vers l'autre femme. Elle marchait vers Rand, faisant claquer ses hauts talons sur le sol de l'étage. L'ambiance était pesante. Qui avait eu l'idée de les réunir ?

- Sally Rand...

Levasseur dépassait Rand d'une dizaine de centimètres, ce qui ne plaisait pas à la brune qui aimait dominer. Elles s'échangeaient des éclairs à travers leurs yeux, de quoi alimenter tout New-York en électricité...

- Agents Rand et Levasseur ! Dans mon bureau ! gueula une voix masculine.

Les deux femmes s'exécutèrent. Elles entrèrent dans une pièce au bout du couloir et une voix puissante se fit entendre après que la porte soit claquée. Je lançai un regard à Volca qui semblait amusée de la situation.

- Et c'est ainsi que la troisième guerre mondiale fut déclenchée, ricanai-je.

On rit à ma blague, puis on vint enfin me saluer et me souhaiter la bienvenue. Ma nouvelle coéquipière prit ensuite l'initiative de me faire visiter les lieux, tout en m'expliquant tout ce que je pourrais y trouver, y faire, etc. L'étage était très grand, alors la visite dura une bonne trentaine de minutes.
Après ça, elle m'emmena dans la salle de réunion de notre division où les deux autres femmes, ainsi qu'un homme nous attendaient.

- Merci Agent Volca d'avoir fait visiter nos locaux à l'Agent Sharp, commença l'homme qui était celui qui avait engueulé les deux anciennes professeures.

Il nous invita à prendre place autour de la table, on s'exécuta.

- Je suis le directeur de ce secteur d'espionnage, l'Agent Hanks. C'est moi qui gère ici les affectations, les relations entre les autres secteurs et la bonne humeur au sein des divisions. (il jeta un regard sévère à Rand et Levasseur) Je vous souhaite donc la bienvenue dans notre établissement, ainsi que dans l'univers de l'espionnage !

Je le remerciai.

- Bien, maintenant que les formalités sont faites, on peut passer aux choses sérieuses.

Il déroula un écran blanc sur lequel un diaporama s'afficha.

- Si j'ai pris la décision de réunir les pires ennemies en cette division c'est parce que j'ai besoin des meilleurs agents sur le terrain. Nous sommes face à un possible groupe de fanatiques qui sèment la terreur sur la côte Ouest, dans l'Arizona et la Californie. Une dizaine de cadavres ont été retrouvés en l'espace de deux semaines, et ça ne s'arrête pas. Les enquêteurs locaux ont exigé un déploiement immédiat des forces fédérales, parce qu'il paraît que la signature des auteurs a une quelconque ressemblance avec l'un des plus grands tueurs des States...

Il afficha une photo d'un des corps retrouvé. La victime était nue avec un drap rouge la recouvrant pudiquement. Et surtout, détail important, ses oreilles étaient coupées.

- The Red Taurus..., murmura Rand. Il n'est pas mort...

Je vis une angoisse s'inviter sur son visage. Elle qui avait pour habitude d'être sûre d'elle et de n'avoir peur de rien, ce mystérieux psychopathe faisait la différence...

- L'homme originellement à la base de ce massacre l'est, mais la légende non, la reprit Levasseur. Un abruti s'amuse à perpétuer le mythe, c'est bien connu.
- Votre travail est de faire en sorte que ce mythe disparaisse de la surface de cette planète et que le ou les auteurs soient derrière les barreaux !
- On a un lien entre les victimes ? questionnai-je.
- Le principe d'un tueur en série est...
- Oui, coupa Hanks. Toutes les personnes visées ont été en Espagne au cours de l'année passée.

Je me tournai vers Levasseur qui avait commencé à dénigrer mon idée. Elle articula un "désolée" avant de se reconcentrer sur les informations que donnait le directeur.

- Vous vous souvenez du mode opératoire ?
- Durant la nuit, il kidnappe les victimes, les emmène dans un espace clos et rond, découpe leurs oreilles et les battent à mort, répondit Rand.
- Et bien tout est bon. Le jet privé vous attend à JFK, je vous souhaite bon courage.

On se leva, mais Hanks me demanda de le suivre à son bureau le temps de quelques minutes. La pièce était éclairée et propre, bien qu'un peu vide à mon goût. Il fouilla dans le tiroir de son bureau et y sortit un porte carte, un Sig-Sauer et un étui. Il me les apporta.

- Ceci est votre arme de fonction. Si on vous la vole, prévenez les équipes immédiatement puisque si elle sert à tuer quelqu'un, on vous accusera aussitôt.

J'hochai la tête. Il me présenta également ma carte d'agent, ainsi que ma carte bleue à forfait illimité, tout en précisant que je devais m'en servir qu'en cas de besoin.

- Aussi, si les deux grandes folles vous importunent, faites-le moi savoir. Si j'avais assez d'agents, j'aurai évité ce carnage mais on en manque cruellement...

Il me fixa l'étui du pistolet à mon jean et je rangeai mon nouveau bijou dedans.

- N'oubliez pas que c'est un nouvel environnement pour vous, allez-y gentiment. Après je sais que vos coéquipières prendront soin de vous, enfin c'est une certitude pour Volca, les autres préfèrent jouer à qui fera tomber l'autre en première.

Je ricanai.

- Une fois qu'elles seront occupées, elles oublieront leur rivalité, soufflai-je.
- Bon courage à vous, Agent Sharp.
- Au revoir, Monsieur Hanks.

Je quittai le bureau, puis je retournai dans l'ascenseur avec mes trois nouvelles alliées. On redescendit les quarante-sept étages dans un silence désagréable. Et bah, si l'ambiance de l'équipe se résumait à des engueulades entre Rand et Levasseur, ça allait très vite devenir agaçant.
Les portes s'ouvrirent et on débarqua dans le rez-de-chaussée, déterminées comme jamais, nos quatre paires de talons claquant sur le sol marbré. On marchait fièrement, la tête haute, telles des divas, faisant tourner la tête de plus d'une personne. Un sourire fier s'afficha sur mon visage.
Enfin, j'étais là où j'avais toujours voulu être. 

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