Chapter 2✔
—Lydia!!!!Il est l'heure de te lever! crie ma mère de la cuisine. Je
grogne en m'étirant. Comment être réveiller plus brusquement? Je me
redresse et me frotte les yeux. Je prends mon cell sur ma table de
chevet et remarque que j'ai un nouveau message de Ced.
Je t'aime Lydia. Xx. Bonne journée.
Je ne sais pas quoi répondre. Est-ce que je l'aime? Oui ou non? Je ne
sais pas trop ce qu'est le sentiment de l'amour, je n'ai jamais aimé
avant. Est-ce que lorsque je pense à lui, j'ai le cœur qui bat vite?
Oui. Après quelques réflexions, j'ai comme résultat que oui, je
l'aime. Je lui écris donc:
Moi aussi je t'aime Ced. <3
Je sors de mon lit et vais à la salle de bain pour faire mon pipi du
matin. Je n'arrive pas à y croire, je lui ai vraiment écrit ça. Je
retourne à ma chambre et ouvre ma penderie afin de choisir ma tenue.
Je choisi après quelques minutes de mettre un jean slim noir avec un
pull bleu. Je me bouclais les cheveux et mit du baume à lèvres. Je descendis à la cuisine afin d'aller manger. Je m'assoyais à table et
commença à manger les crêpes que ma mère m'avait fait.
—Merci maman, elles sont bonnes tes crêpes.
Elle sourit avant de déposer un baiser sur mon front.
—Dépêche-toi à manger, nous partons dans bientôt. elle dit avant de me laisser seule avec moi-même.
It's just me, myself and I.
Je pris une autre bouchée de mes pancakes. Le moment que j'ai attendu depuis que je suis jeune est enfin arrivé. Depuis toute petite que
j'amasse de l'argent dans un compte bancaire afin de payer lorsque cette occasion allait se présenter. Et afin d'être sûre que je ne prendrais pas d'argent dedans, seule ma mère connaissait le NIP.
Maintenant, j'y suis admise et je vais aller y étudier pendant deux
ans.
Je déposais mon assiette dans l'évier de la cuisine et monta à ma chambre.
—Tu es prête? demande mon père dans le cadre de ma porte.
—Oui, j'hoche la tête.
—Tu es rendue si grande maintenant, je veux que tu saches à quel point je suis fier de toi. il dit en me serrant contre lui. Je souris.
—Lydia! Descend tes valises! crie ma mère du rez de chaussée.
Ma mère est stressée, c'est pourquoi elle est si froide, mais je suis sûre qu'à la dernière minute, elle va fondre en larmes dans mes bras. Elle m'aime et a travaillée fort afin de m'aider à amasser l'argent. Je suis fière d'elle. Mon père prend mes deux valises et moi mon sac à
dos. Nous descendons au salon et mon père pose mes choses dans la
valise de notre voiture.
—Nous partons dans 10 min. dit ma mère en s'asseyant dans le divan. Je m'asseois à ses côtés et mon père à mes côtés.
[...]
Ma mère se gare dans le stationnement et mon père sort mes choses du coffre. J'arrive pour prendre mes valises, mais il recule.
—Euh...papa? Pourquoi tu gardes mes choses?
—Parce que je vais les déposer à ta chambre.
—Oh....vous allez venir?
—Oui, je veux voir ta chambre. dit ma mère en verrouillant les portes.
Nous entrons sur le campus. Des étudiants sont couchés dans l'herbe, sous un arbre, en écoutant de la musique. D'autres court en rigolant. Je suis heureuse de venir à cette école. Elle est à 2h de chez moi, si je n'aurais pas eu tout l'argent, j'aurais été à l'université de la ville où je reste et non ici. Nous entrons dans l'établissement et je
vais chercher ma clé. Lorsque je l'ai, je vais rejoindre mes parents.
—Quelle chambre? demande mon père qui ne se peut plus de tenir mes valises lourdes.
—B-200. dis-je en regardant la clé de couleur argent.
—Bien et nous devons aller.........?demande ma mère
—....dans l'aile B. dis-je en pointant la pancarte ayant un A sur elle.
Après avoir vérifier sur un plan où nous devons passer pour aller dans
l'aile B, nous marchons quelques minutes avant d'y arriver.
—Nous-y sommes. je m'exclame.
—Plus qu'à trouver la 200e chambre. soupire mon père.
—Besoin d'aide? je demande. Il hoche la tête et me tend mon sac
d'école. Je l'enfile sur mon dos et nous suivons ma mère. Au bout d'un long couloir, elle s'arrête.
—Ici, c'est ici. elle dit en fixant une porte brune. Je lève les yeux
vers le B-200 écrit en or. J'insère la clé dans la serrure et la
tourne. J'ouvrais la porte et mon père entra, suivit de ma mère. Je
fermais la porte et observa la chambre. Elle est grande.
Au mur gauche et droite est posé un lit collé à celui-ci. À côté des
lits est posé une petite commode. Entre les deux commodes est une
grande fenêtre. Au bout de chaque lit est placé une étagère et à ses
côtés, un bureau de travail. Dans le coin de la pièce est une porte.
Je l'ouvre, un placard. C'est un placard pour moi et ma coloc de
chambre.
—C'est.....accueillant. dit ma mère. Je soupire en m'assoyant sur mon
lit. Elle n'aime pas la chambre, pourtant elles sont tous pareils.
Alors je sais que ma mère va vouloir me changer de chambre.
—Moi je la trouve correcte. dis-je en haussant les épaules.
—Je suis du même avis que Lydia. dit mon père en regardant ma mère.
—Bien...de toute façon, c'est ta chambre, ton confort. C'est toi qui
va passer l'année ici, pas moi alors....
—Où est ta colocataire? demande mon père qui a déposé les valises sur le sol.
—Je l'ignore.
Au même moment, la porte s'ouvrit sur une fille aux cheveux blonds.
Ses yeux bleus se posèrent sur moi et elle sourit avant de se jeter
dans mes bras.
—Ma coloc! elle s'exclame joyeusement.
J'hoquetais de surprise, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle
réagisse ainsi.
—Euh.....bonjour? dis-je maladroitement.
—Moi c'est Sarah, et toi? elle demande en mettant fin à notre geste amical.
—Lydia Grondin.
—Super! J'avais hâte que tu arrives! J'ai pleins de choses à te dire!
Nous allons devenir de bonnes amies, tu vas voir! elle dit en souriant et en me prenant les deux mains.
—Est-ce que tu prends de la drogue? demande ma mère.
Je tournais brusquement la tête vers elle.
—Maman!
—C'est correcte Lili, elle veut simplement savoir si je ne suis pas
une mauvaise fille pour toi ou si je représente un danger, mais vous
n'avez pas à vous inquiéter, je ne touche jamais à l'alcool ou la
drogue. Ou encore même aux choses comme ça! elle dit en joignant ses deux mains ensembles.
Ma mère sembla soulagée, mais elle me regarda d'une drôle de manière.
—Bien, je crois que nous allons y aller. elle dit en regardant mon père.
—Quoi? Déja?
—Nous avons du trajet à faire, chérie. dit mon père.
Je fis une moue et les serra dans mes bras.
—Vous allez me manquer. dis-je en les serrant fortement.
—Toi aussi, prend soin de toi et fait attention! Surtout, ne va pas
aux fêtes ou aux autres trucs débiles. dit ma mère en passant sa main dans mes cheveux
—Ce que ta mère essaie de te dire, c'est de t'amuser, mais pas de la
mauvaise manière. Ne te couche pas trop tard et soit prudente. dit mon père en se séparant de nous. J'hochais la tête. Il allait ouvrir la
porte lorsque ma mère commença à sangloter.
—Oh...maman. dis-je en la prenant dans mes mains.
—Tu es si jeune, je ne veux pas te laisser seule ici. C'est la
première fois que nous allons être si loin de toi! Et tu ne connais
personne ici! Je me sentirais tellement mal si quelque chose
t'arriverait.
—Maman....je n'ai plus 10 ans, je sais reconnaître le danger et les
gens que je ne dois pas fréquenter. Tout va bien aller, tu vas voir.
Je suis grande maintenant, je suis capable de me débrouiller seule.
—Et ça va être bon de la laisser voler de ses propres ailes, non? dit
mon père en lui frottant les épaules afin de la consoler.
Ma mère hochait la tête tout en se tamponnant les yeux avec un mouchoir.
—Je t'aime. dis-je en lui donnant un gros câlin. Mes parents
m'embrassèrent et partirent après.
—Wow, ils tiennent à toi! s'exclame Sarah en passant une main dans ses cheveux. Je la regardais et écarquilla les yeux.
—Sarah! Tu as une mèche verte!
Elle rigola avant de retirer ses cheveux.
—Ce n'est qu'une perruque, j'ai les cheveux verts.
—Q..quoi?! Tu n'es pas réellement blonde? demandais-je, choquée de ce que je voyais.
—Eh non! Chaques fois qu'un adulte me voit, il ne m'aime pas à cause
de mes goûts, c'est pourquoi je porte cette perruque chaque fois que je sais que des parents vont me voir.
—Oh!
—Mais c'est une bonne chose non? Avec ce que je viens de voir de ta
mère, je peux deviner que si je n'aurais pas porter ma perruque, elle aurait sautée au plafond. Je me trompe?
—Non, elle capote déja avec la chambre.
—Qu'est-ce qu'elle a la chambre? Elle n'est même pas encore décorée!
Elle prend le poster de fleurs qui était accroché au mur et le jetait
à la poubelle. J'ouvris la bouche grande et elle sorti du placard des
affiches noirs avec des crânes et des choses insignifiantes. Elle les
collait au mur et je me laissais tomber contre mon lit.
—Ça va? elle demande en me regardant.
—O..oui. dis-je en avalant difficilement.
—Donc l'image que je m'étais faite de toi est fausse? demandais-je.
—Oui, la seule chose qui est vraie est le fait que nous allons être de
bonnes amies. elle dit en souriant.
Merde, une chance que ma mère n'a pas vu ça, elle m'aurait amener à
l'autre université, celle de notre ville.
Je vidais mes valises sur mon lit et mit mes vêtements dans ma
commode. Le reste, je l'accrochais dans le placard. Je remplis
l'étagère de mes livres d'écoles, mes romans ou de mes choses
importantes comme ma trousse de toilette. Je mis mon portable sur mon bureau, puis posa Nelly sur mon lit.
—C'est quoi? Sarah demande en regardant Nelly.
—Ma peluche. dis-je gêné.
—Tu as encore ta peluche?
—Oui. dis-je en avalant. Elle va me juger.
—C'est super! Moi je ne l'ai pas gardé, elle était trop vieille! elle
s'exclame.
Fiou, elle ne me jugera pas. Elle sourit avant de continuer ce qu'elle
faisait avant. Je pris mon téléphone et texta à Ced.
Je suis arrivé et j'ai tout vidé mes valises. :)
La réponse ne fut pas désiré longtemps.
Super! Je suis content pour toi! ;)
—Tu parles avec qui? demande Sarah en s'assoyant en face de moi.
—Eum.....mon best?
—C'était une question que tu viens de me répondre?
—Je crois.
—Raconte. elle dit en se plaçant à plat ventre afin de bien m'écouter.
Elle appuya sa tête sur la paume de sa main droite.
—Bien....hier, il m'a amener danser et on s'est....
—....embrassés?
—Oui.
—Eh bien....ressens-tu des sentiments pour lui?
—Je...je ne sais pas...je crois...je n'ai jamais aimé avant.
—Oh...bien je crois que tu devrais lui demander. elle dit en souriant.
—Lui demander? Demander quoi?
—Si vous êtes ensemble, patate! elle dit en rigolant. Je me joins à elle.
—Ouais, mais je n'ai pas le courage de le faire.
—Alors je peux le faire moi, si tu veux pas.
—Non, ça va aller, merci. dis-je en souriant.
—Il y a une fête ce soir pour accueillir les nouveaux, t'es intéressée?
—....non.
—Non? Pourquoi pas?
—Je...ne vais jamais aux fêtes, t'a entendu ma mère!
—Il y a un début à tout ma chère!
—Mais ma mère ne veut pas! Elle va m'arracher la tête!
—Oh aller! Comment elle va le savoir, huh? Si un ami lui dit et
justement, tu n'as pas encore d'amis ici, ça serait bien. Tu pourrais t'en faire!
—Je ne sais pas trop...
—Aller! Une fête n'est pas mal!
—Mais l'alcool!
—Tu n'es pas obligée d'y toucher!
—Je ne sais toujours pas.
—Qu'avais-tu prévu de faire?
—Lire.
—LIRE! T'es sérieuse?!
—Oui. Qui a t-il?
—Bah, y'a mieux à faire à la fête que de lire.
—Comme quoi?
—Danser!
—Je ne suis pas bonne en danse.
—Mais avec l'alcool dans le sang, tu ne t'en soucieras pas!
—Mais tu avais dit que je ne toucherais pas à l'alcool!
—Ouais, bah c'est plutôt pour moi que je disais que lorsque j'aurais
l'alcool dans le sang que je vais danser.
—Attend, tu as déja bu?
—Oui.
Merde!
—Aller!!
—D'accord! dis-je, fatiguée de me battre avec elle.
—Youpiiiii!!! Aller! Debout! Je choisis ce que tu vas porter!
Elle commença à fouiller dans ma commode, mais referma le tiroir après quelques secondes. Elle alla au placard et fouilla parmis mes
vêtements.
—Hmmh.
—Quoi?
—Tu n'as pas de robes?
—Si, la rose!
—Ça? On dirait plutôt un chandail trop long.
—Mais c'est l'une des robes que j'aime bien!
—Eh bien, navrée ma chère, mais même si tu la metterais, ce n'est pas le genre de tenue que l'on porte à une fête.
—Oh.
—Je vais te prêter de mes vêtements.
—Nous portons de la même grandeur?
—Bah ouais! C'est obligé ou sinon je lui botte le cul!
—Oh! Tu es vulgaire?
—Parfois oui. elle dit tout en fouillant dans ses vêtements. Elle
sortit trois tenues qu'elle déposa sur son lit. Il y avait, sois une
robe en dentelle noir, une robe mauve nuit ou une robe rouge vin. Je choisi la robe mauve nuit et elle prit celle en dentelle.
—Bon choix. elle dit en retirant son chandail.
Gêné, je baissais le regard vers mes pieds.
—Attend! Meuf, dit moi pas que t'es gênée parce que je suis en
sous-vêtements devant toi! elle dit, semblant légèrement choquée.
—Oui.
—Nous sommes des filles! C'est comme si tu voyais ton reflet dans un miroir! À moins que tu sois pudique, et encore là, bonne chance pour les douches.
—Bonne chance? Pourquoi?
—Elles sont mixtes.
—QUOI?!
—Ne soit pas surprise, nous sommes en 2017, tout le monde se voit nu maintenant, alors.
—Je ne suis pas pudique, c'est juste que, non! Je refuse que des mecs
me voient nue! Déja que je suis mal à l'aise avec l'idée de voir des
meufs à poils, des gars! Arg!
—J'ai juste un conseil: habitues-toi!
—Je vais essayer. dis-je en retirant à mon tour mes vêtements.
J'enfilais la robe par dessus ma tête et commençais à me bagarrer avec la fermeture éclaire de la robe.
—Besoin d'aide?
—Oui.
Elle remonta la fermeture éclair et je la remerciais. Je pris ma trousse de toilette. Elle mit sa robe et je fus choquée en voyant la sienne.
La dentelle est transparente et je peux voir ses sous-vêtements
rouges. Elle s'assied au sol et prend sa trousse à maquillage.
—Tu as du maquillage?
—Du mascara.
—C'est tout? elle demande, surprise.
—Oui. elle me fait des gros yeux et me lance sa trousse.
—Tient! Sert-toi!
Je baisse le regard vers l'intérieur de l'étuie. Il y a pleins de
trucs, j'ignore quoi prendre. Ma mère n'a jamais été une grande fan du maquillage, donc seul le mascara était accepté, encore là, c'était un coup de brosse sur les cils et après, elle reprenait le mascara pour le cacher.
—Tu ne t'es jamais maquillée, je me trompe?
—Non.
—Alors il va être de mon plaisir de te maquiller!
—Tu ferais ça?!
—Bah ouais!
—Oh super! Merci, c'est génial de ta part!
—Hihi, de rien. Approche.
Je m'assoyais en tailleur face à elle et elle pris un gros pinceau et une
boîte dans la trousse. Elle passa le pinceau sur ma peau afin de
cacher mes erreurs, comme dirait ma mère. Elle prit un crayon-liner et fit un trait sur ma paupière, en haut de mes cils. Je frissonnais
sous la brosse froide du crayon. L'encre est froide, et ses mains aussi. Puis, elle mit du mascara.
—Alors? elle demanda. J'ouvris les yeux et me regarda dans le miroir.
—Wow! C'est juste wow! Je ne me reconnais plus!
—Oh...j'ai fait trop?
—Non! C'est parfait!
—D'accord.
—Merci!
—De rien Ly.
—Ly?
—Un surnom que je t'ai trouvé, mais c'est étrange, non?
—Ouais, en même temps, j'ai un nom de merde, alors cherche pas de surnom!
—Peut-être....heum....Lili?
—Ouais, ça fait un peu enfant, mais c'est beaucoup mieux que Ly.
dis-je en rigolant.
Je regardais Sarah se maquiller dans le miroir et puis, après quelques minutes, son téléphone vibra. Elle y jeta un coup d'oeil.
—Ils sont là! elle s'exclame en se levant.
—Qui?
—Mes amis, ceux qui sont venu nous chercher! elle dit en enfilant son
manteau de cuir.
—Ceux? je demande en enfilant ma veste et en replaçant mes cheveux que je viens de boucler.
—Des gars, ouais.
—OK.
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