Chapter 13✔
J'entre dans la petite chambre universitaire de Lydia et elle sursaute en sautant en bas de son lit.
—Mais tu connais pas la politesse? Frapper avant d'entrer, ça te dit rien?
J'ignore ce qu'elle dit et lui demande:
—Ton portable.
—Quoi mon portable?
—Passe-moi ton putain de portable!
Elle me le tend rapidement et je l'ouvre. Elle n'a toujours pas mis de code à ce que je vois. J'appuie sur le contact de "Agent McCall" et l'appel. Après trois sonneries, il répond.
—Oui?
—Agent McCall, c'est Harry. J'ai des nouvelles à propos du cas de
Jack. Je viens d'interroger Niall et il dit que l'on peut obtenir la
liste des derniers clients sur son ordinateur.
—Écoutez-moi Harry... Laissez-nous faire notre boulot. Je suis payé pour trouver ce genre d'informations, vous êtes un étudiant, je suis un agent du FBI qui a plusieurs années de carrière et j'ai résolu bien
plus d'enquête que vous ne le croyez. Alors s'il vous plaît, mêlez
vous de vos choses.
Il raccroche et je redonne le portable à Lydia.
—Putain qu'ils sont bornés!
—Harry... Ils ont raisons. Ce n'est pas ton travail, mais le leur! Je
comprends que tu veux faire avancer cette enquête, mais tu dois les laisser faire.
—J'en ai rien à foutre que ce soit leur job, je fais avancer cette
situation plus vite qu'ils le font.
PDV Lydia
Harry s'entête à faire avancer cette enquête. S'il continu, il risque d'avoir des problèmes. J'essaie de le résonner, mais il baisse la tête et tapote quelque chose sur son écran. Il relève le regard vers moi.
—Qu'ils le veuillent ou pas, je vais chercher qui est son putain de dernier client.
Son portable vibre et il le regarde quelques secondes avant d'avancer vers la porte.
—Où tu vas?
—Chez Jack.
—Je viens avec toi!
J'attrape rapidement mon sac et sort. Je sais que je ne devrais pas
venir, mais je dois rester avec lui afin de m'assurer qu'il ne fasse
pas de conneries, nottament qu'il s'engueule avec des policiers.
—Tu sais où il vit?
—Niall vient de m'envoyer son adresse.
—Oh, et que vas-tu faire chez lui?
—Ce mec a plusieurs téléphones, il en avait quatres. Pas parce qu'ils ne fonctionnaient plus, mais quatres différent pour son boulot. Il a forcément d'autres ordinateurs. C'est sûr que la police ont celui qu'il avait dans son bureau, mais ils n'ont probablement pas les
autres.
Quelques minutes après, il s'arrête devant une énorme maison. Harry se
penche afin de pouvoir l'observer.
—Putain, ce mec en avait de l'argent pour avoir une barraque comme celle-la!
—En même temps, il assassine pour de l'argent, alors cherche pas bien loin où il a eu tout ce fric.
Nous sortons de la voiture et Harry me tend une paire de gants en plastique.
—Euh....
—Mets-les! J'ai pas envie que l'on mette nos empreintes digitales partout!
Je les enfile et il me tend d'autres gants.
—Je veux m'assurer qu'elles ne passeront pas au travers, donc on va en mettre quatre.
Après avoir enfilés nos gants en plastique, nous montons sur le porche.
—Comment allons-nous entrer? je demande en observant les fenêtres.
—Bah par la porte, les policiers ne la verrouillent jamais en sortant d'une maison qu'ils ont fouillés.
Harry pousse contre la porte et elle ouvre. Je rigole et nous entrons. C'est fou comment c'est grand, je ne dois pas m'éloigner d'Harry, je risque de me perdre.
—On est pas censé être ici.
—Je sais.
—On va avoir des problèmes si les policiers arrivent.
—Je sais.
—S'il ne vit pas seul et que la personne arrive, elle va appeler la police.
—Je sais.
—Alors si tu sais pour tout ces dangers, pourquoi on est ici et qu'on fait la job des policiers?
—Parce que les policiers sont fanéants et qu'ils vont prendre tout leur putain de temps pour régler cette enquête! Tu comprends?
—Oui.
Nous entrons dans une pièce qui ressemble à un bureau. Harry me pointe le bureau.
—Tu vois? Il y avait son ordinateur principale, mais ils l'ont pris. Maintenant, cherchons les autres. Je regarde autour de moi et remarque une étagère remplie de livres.
—Il a beaucoup de livres...
Je regarde Harry qui est agenouillé devant une pile de cartons. Il semble trop concentré pour me répondre.
—Et ce sont tous des contes pour enfants.
Je constate cela en lisant les titres. Mon regard s'arrête sur un
livre en particulier. La petite sirène. C'était mon histoire Disney préférée lorsque j'étais jeune. Je l'ouvre et parcours les pages jaunis avec le temps. Il ne le sait pas, mais il a un trésor chez lui, ses livres sont si vieux qu'ils sont peut-être des modèles uniques. Je m'extasie devant toute ses merveilles et Harry change de place. Il fouille sous son bureau.
—Ouais, il a toujours aimé les trucs enfantins... Il achète encore des jouets. Maintenant repose le livre à sa place, si tu veux lire, va à la bibliothèque.
Je soupire et replace le livre à sa place, mais je remarque quelque chose.
—Les livres.
—Oui, je t'ai dit de les lâcher!
—Non, Harry, il y a quelque chose derrière les livres.
Il se redresse et s'approche. Effectivement, derrière la rangée de livre se cache un coffre-fort. Seulement, il y a un code dessus. Harry appui sur des boutons.
—Les nombres sont de deux chiffres... et la combinaison est de trois nombres.
—Bien allons cherchons le papier qui contient la combinaison.
—Non, Jack est le genre de gars qui adore les énigmes... C'est
sûrement un truc compliqué comme...comme le nombre de tuiles dans la
salle de bains.....
—Ou le nombre de carreaux à cette fenêtre.
Je pointe la grande fenêtre au fond de la pièce. Harry roule des yeux. Nous comptons en tout 70 carreaux. Je rentre le chiffre 70. Je propose ensuite le nombre de livre dans l'étagère. Nous en comptons 80 et je
le rentre. Après avoir compter les planches du plancher, du plafond et essayés d'autres trucs, Harry se pince l'arrête du nez. Je me tourne vers lui.
—Quoi?
—Les chiffres sont 70 et 80... si le dernier était pour faire une suite?
Harry entre 90 et le coffre allume une lumière verte. Harry tourne la poignée et la porte s'ouvre. Il sourit et sort l'ordinateur portable du coffre.
—Bingo! Plus qu'à trouver l'autre.
—Mais s'il en a pas trois.
—Bah... Il en a forcément un troisième.
Harry continu de chercher dans le bureau tandis que je change de
pièce. La pièce voisine semble être sa chambre. J'ouvre une porte et elle donne sur son dressing. J'entre à l'intérieur. C'est fou comment il a beaucoup de chemises, particulièrement des noirs. Je passe les
mains sur ses chemises et je baisse le regard. Sous une étagère pose des chaussures, beaucoup de chaussures. Je remarque qu'entre deux
souliers il y a une craque dans le sol. Je m'agenouille et retire les
chaussures qui cachent le sol. C'est une trappe. J'appelle Harry qui arrive rapidement. Je lui montre la trappe dans le sol et il l'observe de plus près.
—Il y a une serrure dessus, nous ne pouvons pas l'ouvrir.
—Plus qu'à trouver la clé et le tour est joué!
—Ouais, mais il peut très bien l'avoir sur son trousseau de clé qui est entre les mains de la police comme il peut l'avoir caché quelque part dans son bordel.
—Alors cherchons.
Je commence à farfouiller dans ses trucs. Il y a un truc qui me
chicote à propos de sa chambre... Il a plein de statues....tous de
détectives ou de créatures étranges. Je m'arrête devant une
particulière. Elle représente une personne grande, n'ayant pas de
détails, d'oeil ou de bouche au visage. La créature possède plusieurs bras et chaque bras tient des clés. À ses pieds, un bac en bois contient plusieurs clés vierges. Harry remarque ce que j'observe et s'approche.
—Essayons-les...on sait jamais.
Après plusieurs essais, j'insère une clé et la serrure se
déverrouille. Harry pousse un cri avant de me serrer dans ses bras. Il ouvre la trape et l'ordinateur repose dans le petit trou. Après
quelques minutes, nous nous stationnons devant le commicériat de police. Harry et moi entrons en trombe à l'intérieur et demandons à
voir l'agent McCall. Lorsqu'il nous accueille dans son bureau, je regrette d'être venue avec Harry. Je sens qu'il va se fâcher.
Harry pose les deux ordinateurs sur son bureau et il lui lance un regard interrogateur.
—Faisez analyser ceux-là.
—Et en quoi ça nous serait utile?
—Ces ordinateurs appartiennent à Jack, la liste de ses clients peut
très bien être à l'intérieur.
L'agent sourit et croise les mains sur son bureau en regardant Harry.
—Et comment avez-vous eu ces ordi?
—Chez lui.
—Donc, vous avouez être entrés par effraction chez lui.
—Techniquement, ce n'est pas une entrée par effraction, car de un, vous n'aviez pas verrouillé la porte, n'importe qui aurait pu entrer, deuxièmement, Harry est ami avec Jack, il peut très aller chez lui comme bon lui semble.
—La petite a raison.
Nous tournons la tête vers le shériff qui se tient dans l'embrasure de
la porte, un café à la main.
—Bien... Alors supposons qu'il ne vous arrive aucune conséquence... Pourquoi vous nous les donnez?
Je sens qu'Harry perd sa patience, mais je ne dis rien.
—Comme je vous l'ai déja dit, la liste de ses derniers clients est
dans l'un de ses ordinateurs. Et vous n'en avez pris qu'un seul
lorsque vous êtes allé chez lui. Je connais Jack, il possède toujours
plusieurs objets.
—Ce qui explique ces six portables.
—Oh! il est rendu à six maintenant.
Harry ricane et je suis soulagé de voir que sa pression descend. Le
shériff prend les ordinateurs et se tourne vers nous.
—Bien, nous allons les envoyer au laboratoire, maintenant nous vous demandons de ne plus participer à cette enquête, seul les policiers qui ont eu une formation peuvent faire ça... Maintenant, faite moi plaisir et retourner en cours, ou aux fêtes, mais laissez nous travailler.
Harry et moi remercions le shériff avant de sortir dehors.
—Bon, y'a ça de réglé.
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